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Discussion: commentaire sur un texte de Durkeim

  1. #1
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    October 2011
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    Par défaut commentaire sur un texte de Durkeim

    "Toute société est une société morale. À certains égards, ce caractère est même plus prononcé dans les sociétés organisées. Parce que l'individu ne se suffit pas, c'est de la société qu'il reçoit tout ce qui lui est nécessaire, comme c'est pour elle qu'il travaille. Ainsi se forme un sentiment très fort de l'état de dépendance où il se trouve : il s'habitue à s'estimer à sa juste valeur, c'est-à-dire à ne se regarder que comme la partie d'un tout, l'organe d'un organisme. De tels sentiments sont de nature à inspirer non seulement des sacrifices journaliers qui assurent le développement régulier de la vie sociale quotidienne, mais encore, à l'occasion, des actes de renoncement complet et d'abnégation sans partage. De son côté, la société apprend à regarder les membres qui la composent, non plus comme des choses sur lesquelles elle a des droits, mais comme des coopérateurs dont elle ne peut se passer et vis-à-vis desquels elle a des devoirs. C'est donc à tort qu'on oppose la société qui dérive de la communauté des croyances à celle qui a pour base la coopération, en n'accordant qu'à la première le caractère moral, et en ne voyant dans la seconde qu'un groupement économique. En réalité, la coopération a, elle aussi, sa moralité intrinsèque. Il y a seulement lieu de croire comme nous le verrons mieux dans la suite, que , dans nos sociétés actuelles, cette moralité n'a pas encore tout développement qui leur serait dès maintenant nécessaire."Durkheim, de la division du travail social




    Voilà, je dois faire un commentaire sur ce texte. Le problème c'est que je tend vers une analyse sociologique du texte, alors que c'est une analyse philosophique que je dois faire. Et tout le problème est là, je ne vois pas en quoi ce texte est philosophique. Serte Durkheim nous parle de morale, et je suppose que c'est autour de cela que je dois articuler mon commentaire.
    Définir la morale ne m'a cependant pas beaucoup avancé. Faut t-il traité de l'impact de la société sur la morale, ou bien de la religion puisqu'il nous parle de " la communauté des croyances" ? De plus lorsqu'il associe société ( = communauté ) à moralité intrinsèque, ne remet il pas en cause la valeur morale d'une société basée sur le sociale ? puisque celle-ci entraine des " sacrifices journaliers".

    La morale est elle une bonne piste, ou y en a t-il d'autres ?

    Je vous remercie d'avance pour votre aide

  2. #2
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    April 2001
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    Bojour
    Voici qui devrait vous aider:
    http://www.philagora.net/aide-texte/...-archimede.php
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    October 2011
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    3

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    Merci, pour la méthode. Voila où j'en suis arrivé:
    C'est bien de la morale dont il faut parler dans le commentaire. Pour Durkheim, la morale ne provient pas des interactions avec les autres. la société est créatrice de la morale. Elle vous oblige à vous penser comme une partie d'un tout. Et c'est parce qu'elle oblige à renoncer à notre individualité que l'on n'est
    ???
    morale. La morale est extérieur. Sans société, pas de morale, puisque c'est le groupe qui créer la morale. Je pense que la thèse se situe ici. En ce qui concerne la 2 ème partie de mon commentaire, je pensais opposer la thèse de Durkheim sur la morale, à celle de Kant
    bien
    . En effet pour lui, la morale est reliée au devoir
    voir l'impératif catégorique sur philagora
    . Celle ci ne se base pas sur un définition du bien préétablit. Il n'y a donc pas besoin de société pour que l'homme est
    vous semblez confondre le verbe avoir et le verbe être: de ce fait on a peine à vous suivre
    une morale. De plus celle si ne dépend d'aucun facteur, elle est en quelque sorte inné chez l'homme. Mais le plus important c'est que pour Kant, la valeur morale relève du devoir. Le fait de réaliser une action jugé bonne pas nos sentiments n'est pas forcément une action morale. L'inclination vers des actes moraux, ne fait pas de des actions morale. De plus une morale collective ne peux exister.

    J'espère que vous comprenez mon raisonnement
    oui
    Si c'est le cas, suis je dans la bonne direction ?

  4. #4
    Date d'inscription
    October 2011
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    3

    Par défaut re

    merci, pour votre réponse. J'en suis venu à établir ce plan:

    partie 1: la thèse de durkheim:
    I) les sociétés sont morales
    a) une société créatrice de morale
    b) il ne peut y avoir de morale sans société
    II) une société qui demande des sacrifices
    a) un fort état de dépendance et des sacrifices journaliers: les risques ? ( c'est un peu sociologique)
    b) peut on limiter les risques ?

    Partie 2: la thèse de kant :
    I) une morale acquise et inné
    a) une morale avec pour cause le devoir
    b) il faut vouloir être morale
    II) les limites de la thèse
    a) ne peut on pas être morale spontanément ?
    b) mise en perspective avec la thèse de kant ( mais sa je sais pas si j'en fait pas une 3 éme partie.

    super site, avec une super aide, merci !

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