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Discussion: L'intentionnalité de la conscience Sartre

  1. #1
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    November 2011
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    1

    Par défaut L'intentionnalité de la conscience Sartre

    Bonjour,

    Voici le texte que nous avons à analyser:

    De même, la conscience s'est purifiée, elle est claire comme un grand vent, il n'y a plus rien en elle sauf un mouvement pour se fuir, un glissement hors de soi ; si, par impossible, vous entriez « dans » une conscience, vous seriez saisi par un tourbillon et rejeté au-dehors, près de l'arbre, en pleine poussière, car la conscience n'a pas de « dedans », elle n'est rien que le dehors d'elle-même et c'est cette fuite absolue, ce refus d'être substance qui la constituent comme une conscience. Imaginez à présent une suite d'éclatements qui nous arrachent à nous-mêmes, qui ne laissent même pas à un « nous-mêmes » le plaisir de se former derrière eux, mais qui nous jettent au contraire au-delà d'eux, dans la poussière sèche du monde, sur la terre rude, parmi les choses ; imaginez que nous sommes ainsi rejetés, délaissés par notre nature même dans un monde indifférent, hostile et, rétif, vous aurez saisi le sens profond de la découverte que Husserl exprime dans cette fameuse phrase : « Toute conscience est conscience de quelque chose. » que la conscience essaye de se reprendre, de coïncider,enfin, avec elle-même, tout au chaud, volets clos, elle s'anéantit. Cette nécessité pour la conscience d'exister pour autre chose que soi, Husserl la nomme intentionnalité

    Voila j'ai trouvé le texte difficile vu que l'auteur utilise de nombreuses figures de style donc si ce serait possible est ce que vous pouvez m'expliquer les points importants du texte et le sens du vocabulaire utilisé

    Merci d'avance

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
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    21 954

    Par défaut

    Bonjour et bienvenue!
    Suivre ce lien vers l'aide demandée:
    http://www.philagora.net/aide-texte/...ence-monde.php
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    January 2008
    Localisation
    France/centre
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    1 460

    Lightbulb

    Bon Jour,

    Tenter (z) de définir simplement la CONSCIENCE, ce qu’elle anime. Les animaux, les plantes, mêmes les minéraux ont une vie qui leur est propre/particulière, analysable, mais ne possède pas la faculté de d'interroger, le pourquoi, le comment et encore moins le devenir. Le monde est la somme de ces différents genres ou espèces, qui tous n’ont pas, ne possèdent pas le pouvroir d'analyse.
    Aussi lorsque JP. SARTRE dit :
    - La conscience et le monde sont donnés d'un même coup: extérieur par essence à la conscience, le monde est, par essence relatif à elle »

    ... je souris, car 'Je' ne le crois pas. Voilà des milliards d’années lorsque ce globe était à ses balbutiements et que les dinosaures et autres reptiles le peuplaient, leur comportement nous prouve que leur conscience était jaugeable à l’aune de leur cerveau. !

    - La conscience ne se fuit pas, ELLE EST, mais se dérobe parfois devant un choix à faire qui nous paraît gommer notre ‘liberté’, de comportement et d’action.
    - Qu’est que l’ intention ? Un dessein, un but, une direction, un mouvement !
    - La conscience, définit, exprime l’âme dans ce qu’elle a parfois d ’insoutenable, ainsi que l’écrit fort bien Milan KUNDRA..

    Cette sensibilité psychique permet d’avoir connaissance de sa réalité, de son état, incluant une valeur ‘morale’ <pas forcément chrétienne>. Elle permet à l’individu de ressentir et de vivre son libre-arbitre. Faire, ne pas faire, être ou ne pas être, SOS Shakespeare Les plantes et les animaux en sont dépourvus.

    Alors que l’on parle de sa volatilité, de son inconsistance physique et qu’on ose dire qu’elle s’est purifiée ; elle le fera probablement à travers le temps et initiations complexes, mais à son tout début, elle ne sait pas, elle ressent, elle croît (de grandir, par ateremoiments pluriels). Elle est une espèce de fléau entre deux plateaux, ou bien davantage un diapason nous invitant au TON juste.

    L’Arbre évoqué par Sartre, fait sans nul doute référence à l’Homme <générique> qui a son ami végétal comme archétype, puisqu’antérieur à LUI.

    Quant à la phrase d’Husserl « Toute conscience est conscience de quelque chose. », certes, mais il serait plus explicite pour tous de dire « a conscience de...'perfection, riquons-nous' » . La suite du texte concerne l'endormissement de l’âme (Esprit) mettant à profit davantage la réalisation de la chair, du corps physique, plutôt que celui PSYCHISME, qui devrait diriger la matière.

    Le psychisme est la partie élevée de l’Arbre que nous sommes. Son faîte rejoint l’essence de l’éther. L’ intentionnalité par conséquent de la conscience c’est de nous élever, de nous rapprocher le plus possible des "10 COMMANDEMENTS", pour les religieux, qu’ont repris avec succès les Laïcs, par « LES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN » que vous remarquerez t-être> sont toujours inscrits/gravés sur deux tables « droite et gauche » et sous un arc/toit du monde onirique !

    J’espère que ces touches hors universités vous permettront d’approfondir des textes souvent d’apparence obscures.
    La philosophie ne dit pas " pliez l’âme", elle vous invite parfois à plier le genoux » pour affirmer au mieux votre propre réalité. La conscience/âme doit rester debout, pour prétendre PHILOSOPHER, même face à des SARTRE !

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