Un gobelet sur la table
le lit en paresse ,
les draps en dédales ,
un coussin en débacle ,
le silence sans obstacle.
Et sous la fenêtre ,
un jardin peut-être ,
de fleurs ,
au coeur ,
des douleurs.
un rideau bleuté ,
un rayon caché ,
un soleil voilé .
Et derriére la fenêtre
un palais peut-être
des pleurs
de peurs
des malheurs
et le ciel que l'on ne voit jamais
a cotés de vieux draps mouillés
au cotés de vieux eventrés .
Que faire , que ridicule caresse ?
la paresse nue sous ta robre dresse
de couche blanche vertue ta robe se presse
deviné , désiré , assoifé d'être regardé .
Et sous cet fenêtre
en habit de blancs tressés ,
le sourire de surété ,
qui fronce le sourcil ,
qui hausse les épaules ,
Qui dit oui..!
qui dit non..!
qui dit vrai.
qui dit faux.
une caresse pour les maux ,
une souplesse dans les mots .
et toujours là... devant moi...maudit gobelet sur la table .
mon coeur en paresse
mon coeur en dédale
mon coeur en débacle
mon coeur en obstacle
Et sur la fenêtre
une maison peut-être
un palais
de douleurs
un jardin
de malheurs
un hiver
en pleurs
qu'il suffise en mon coeur.