Bonjour,
Vous pouvez choisir de faire une démonstration sur le plan sociologique, en évoquant l’œuvre, l’artiste étant le seul humain, pouvant traduire l’inhumanité qu’ il peut engendrer.
L’Artiste est un créatif, qui a ce besoin immense de laisser son empreinte, telle une urgence, (besoin vital, existentiel)… C’est un être « relié » dont l’Esprit a une nécessité de dire et de faire. Ici peu importe la notion de rentabilité économique, c’est faire pour ne pas mourir, sur le plan individuel il est une espèce de témoin et de précurseur, ‘lien entre deux mondes’.
Ex : Jean Ferrat était Juif et nous savons ce que ses parents comme beaucoup d’autres vécurent. Politiquement, concomitamment, à cette époque le monde intellectuel était très influencé par la pensée « collective », il a donc activement participé à cette doctrine « communiste », telle que perçue en Europe. Il fut un chantre poétique de ces deux influences (passé et avenir).. Idem, ainsi que vous le dîtes avec l’exemple de J.Hendrix
Gaston Bachelard parle magnifiquement philosophiquement de l’imagination artistique, peut-être devriez-vous aller le consulter.
Les médias quant à eux ne se soumettent que très peu à la notion d’éthique, la leur étant souvent basée sur l’économie, la rentabilité… Ils se servent des créatifs qui captent l’air du temps à leur seul profit. Cela dit il y a de plus en plus, compte-tenu de la démographie dans le monde et de la connaissance de toutes les cultures une interdépendance évidente, entre l’artiste et les vecteurs de diffusion.
Une synergie semble s'imposer.
Il serait peut être judicieux d’évoquer que les techniques qui sont en perpétuelle évolution modifient considérablement l’imaginaire et ses concepts. En cela la philosophie artistique connaît d’immenses bouleversements. Aussitôt créé, aussitôt dépassé, voire oublié…. Le virtuel, dans le temps va-t-il pouvoir conserver les créations ? Ses supports connaîtront-ils la durabilité de la pierre, de l’écrit. Imaginons que nous n’ayons plus d’électricité pour une raison ou une autre, comment lire alors les CD, DVD, puces ou autres nanotechnologies où l’on enferme tout ? Allez jolie fin d'année à Vous
Bonjour Jean,
Il me semble important avant de vous lancer à corps perdu de bien régler votre problème de... problématique.
Vos exemples ne sont là que pour illustrer vos arguments.
Mais rien ne vous empêche, bien sûr, de trouver des arguments
à partir des exemples.
Le but est que ces arguments soient contradictoires (les uns défendent un parti, les autres, le parti contradictoire).
S'il doit y avoir de nombreux arguments, il doit n'y avoir qu'une seule
problématique, qu'on tire dans tous les sens.
n'est pas tout à fait la formulation adéquate pour une problématique :« Jusqu'où peut-on dire que l'art est un média humain ? »
il vaut mieux se baser sur une question à laquelle on peut répondre
par "oui" ou par "non".
"l'art est-il un média humain ?" pourrait être une forme adéquate, mais elle
ne couvre pas tout à fait le sujet que vous vous êtes donné.
En effet, le "jusqu'où" implique qu'il est déjà considéré comme humain et qu'on en cherche la limite distinctive.
Tout l'objet de la problématique va donc être de chercher cette limite.
La problématique ressemblerait alors à :
"Ceci est-il ce qui fait que l'art n'est plus humain"
ou bien
"Ceci est-il ce qui humanise l'art" (la formulation et la portée sont légèrement
différentes, mais ça reste adéquat).
Il s'agit maintenant de choisir (dès le début de la rédaction) le "ceci".
Il se cache derrière vos exemples...
Une fois que vous serez décidé, vous pourrez argumenter en avançant
par arguments contradictoires, en progressant à travers les différentes
strates qui montreront ce qui est humain et ce qui ne l'est plus...