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Discussion: Humain Inhumain : Humanité, Arts et Médias

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  1. #1
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    December 2010
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    Par défaut Humain Inhumain : Humanité, Arts et Médias

    Bonjour à tous,
    J'ai un exposé à préparer sur le thème « Humanité, Arts et Médias » avec pour thème principal (auquel je dois relier mon sujet) Humain Inhumain dans le cadre de ma première année en école d'ingé. On est par groupe de trois et on a commencé les recherches, mais je sollicite votre aide pour m'aider à recadrer le sujet, éventuellement me trouver des arguments en plus de ceux que j'ai déjà (je manque de sources littéraires sûrement) et au final, que tout cela me permette de trouver une problématique et un plan à mon sujet.

    Voici les idées que je vous expose en liste dans un ordre hasardeux puisque je n'arrive justement pas à les ordonner :
    - On parlera des œuvres d'arts qui traîtent de conflits sociaux (exemles : Guernica de Picasso, Nés sous la même étoile de IAM, Claude Gueux de Victor Hugo, Melancholia de V. Hugo, Michael Moore, caricatures de révolution française, Photos de Kevin Carter, Strange Fruit de B. Holiday, L’ile aux fleurs …..)
    - On peut parler de la faible place que tient l’art (et la culture en général) dans les médias de masse (= les médias généralistes), ou de l’orientation qu'ils nous imposent sur le type d’art qu’on contemple … (exemples*: popularité en hausse du manga, musique commerciale qu'on oublie 1 mois après, mort de Michael Jackson...). La plupart des grands groupes opérant dans les industries culturelles sont également leaders dans le secteur des médias écrits, audiovisuels et d'Internet*: AOL Time Warner, Lagardère, Bertelsmann, Sony, etc.
    - L'art est un média (moyen de communication, de communiquer des émotions) exemple : Keith Jarrett, pianiste qui crie lorsqu'il improvise, comme si ce qu'il jouait venait du plus profond de lui.
    - Le média peut jouer en défaveur de la liberté d'expression ou de penser et peut-être un moyen de censure (exemple : Programmes de TVR1 entre 85 et 88, ou le film Super Size Me qui nous apprend qu'un enfant américain voit n publicité par an (il faudra que je retrouve le chiffre))
    - Transition vers l'utilisation de l'art dans la publicité (Coca-Cola, etc...) dans le but de faire acheter un produit ***8800; l'art à but informatif
    - Qui nous permet de dévier vers l'art engagé ou non (exemple de Damien Saez et son album J'accuse, etc...). L'art peut-il être totalement d'intérêt personnel ?
    - L'utilisation de l'art dans les médias, exemple des caricatures de Mahommet
    - Il faudrait aussi trouver quelques trucs à dire sur la sociologie des médias.
    - Selon Hegel, l’œuvre d’art est révélation ***8800; de Platon. Dans le sens d'Hegel, exemple de la jeune cambodgienne qui s'est fait condamnée par la justice pour avoir embrassé une toile blanche.
    - Les hommes sont de plus en plus accros aux médias : Exemple du film de Bernard Werber, Nos Amis les Terriens où il met en scène des humains que des extra-terrestres ont capturés et ils deviennent peu à peu fous.
    - John Cage...

    Bien entendu, cette liste est très loin d'être exhaustive et de plus, chacun des arguments présentés n'a pas la même valeur / importance et est peut-être à relier à un thème plus grand que je n'ai pas vu.

    N'hésitez pas à parler du sujet ici si ça peut m'aider à avancer vers des éléments que je n'aurais pas vu, puis à trouver problématique et plan pour qu'on puisse travailler notre PowerPoint et ce qu'on va dire pendant l'oral de 45 minutes (suivi d'un débat) pendant ces vacances de noël.

    Merci d'avance,
    Jean

  2. #2
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    Par défaut

    Bonjour
    Oui, mais...Comment allez-vous mobiliser cela par rapport à humain/inhumain?
    Ceci peut vous aider:
    http://www.philagora.net/prepa3.php (deuxième partie de la page)
    J'espère que l'on va vous répondre
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    January 2008
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    Exclamation

    Bonjour,

    Vos exemples indiquent certes que vous sentez bien votre sujet ; cependant, avant de tout mélanger, ne pourriez-vous, adroitement introduire ce qu’on « appelle » le mot HUMANITE, (chère au Communisme d’antan et de son journal ‘médium’ encore vivant du même nom (pas forcément idyllique, mais exemplaire quant à votre exposé) par quelques stances d'un poème, tel celui d’Aragon. « Strophes pour se souvenir » du ‘ Le roman Inachevé’.. Ça , véritablement ça parle de l’humain, de son 'inhumanité' au sein de l’humanité'.
    ---------------------
    Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
    Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
    Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
    Vous vous étiez servi simplement de vos armes
    La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

    Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
    Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
    L'affiche qui semblait une tache de sang
    Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
    Y cherchait un effet de peur sur les passants

    Nul ne semblait vous voir français de préférence
    Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
    Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
    Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
    Et les mornes matins en étaient différents

    Tout avait la couleur uniforme du givre
    À la fin février pour vos derniers moments
    Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
    Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
    Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

    Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
    Adieu la vie adieu la lumière et le vent
    Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
    Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
    Quand tout sera fini plus tard en Erivan

    Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
    Que la nature est belle et que le coeur me fend
    La justice viendra sur nos pas triomphants
    Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
    Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

    Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
    Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
    Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
    Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
    Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.


    Ensuite vous pourriez amener à faire la différence entre les mots justement ici au cœur de ce texte.

    ** Les Arts quant à eux expriment ou tentent de le faire ce que l’Humain possède en plus de cette animalité qui le constitue toujours… !

    Souvenez-vous également que les adages ou proverbes véhiculent toujours une science ancienne, philosophico-hermétique dont la symbolique et l'expression sont éprouvées.

    - ‘L’homme est un loup pour l’homme’. Sentence de « Thomas Hobbes » (ici c’est bien de son inhumanité dont il s’agit)
    - ‘Rien de ce qui est humain, ne m’est étranger’ « Erames » (ici au contraire, l’Homme est amené à tout comprendre, saisir, et tenté d’expliquer, etc.

    ** Les Arts se nomment se déclinent , se classent, expriment différentes ‘expressions spécifiques’ ;
    ** Les media quant à eux ne sont que des vecteurs (non pas à mépriser, mais à considérer comme support 'uniquement' de tout et aussi de n’importe quoi à l’aune de l'actualité). C’est assez différent, convenez-en !
    Les arts n’entrent à présent que pour ‘partie’ sur ces/ses autoroutes plurielles. "hélas" - dites-le, criez-le bien FORT

    Vous pourriez également orienter votre travail en l’aspectant par les volets :
    - hier/autrefois,
    - aujourd’hui/ maintenant et
    - demain/prospective - à venir, espérance en mouvement.

    Chaque temps, chaque siècle a véhiculé cet écartèlement entre ce bien et ce mal qui constitue le vivant pensant. Point n’est besoin forcément du monde des guerres pour exprimer l’inhumanité. Regardez un tableau d’ E. MUNCH, comme le cri ou sa vierge… voyez ce que lui, ce peintre a pu exprimer par l’horreur de l’inhumanité qui l’entourait, lui l’humain sensible, souffrant. Thomas Mann se servit d'ailleurs de ses dessins pour exprimer l'univers des stations de tuberculose....

    Que fît, qu’exprima par le cinéma l’immense I. Bergman, sinon l’inhumanité au sein d’une famille, dont les doctrines et comportements murèrent leur descendance dans le mutisme et la non-acceptation de/des autres.

    Il ne suffit pas de tuer en pointant des armes pour dire que l’on est inhumain, tant de petits seigneurs détruisent intimement, moralement d’autres vivants qu’ils ont réduit à si peu d’humanité. <actualité médiatisée : Femmes battues> !

    Ne vous attachez pas au superficiel endémique, mais également aux souffrances induites/cachées ; alors votre 'planche' offrira bien des sens et de la substance.

    Voyez, je sens bien que vous savez votre sujet. Si vous saviez comme cela fait du bien de ne pas vous sentir enkysté dans les vieux poncifs de penseurs s’étant si souvent trompés…
    Courage. Vieil 'jeune,génial, ingénieux et jovial' (sous aurez remarqué, j'ai ajouté à la sauce du Vieux Vian, mon ami)... Et pointe.pointe et trompinette, sans se tromper pour autant.

    Dites-moi, ici, si cela vous est permis……le déroulé de votre projet.
    Bien cordialement à Vous. JUNIOR...

    Avant d’énoncer les exemples judicieux qui vous viennent en appui d’une démonstration, ne pourriez-vous envisager de prendre des exemples simples de notre quotidien ?
    Ce pourrait être votre premier développement :
    1/ LE QUOTIDIEN :
    • La page des faits divers (medium journalistique) annonce-t-elle, parle-t-elle de la bonté, la bienveillance des hommes entre eux ?
    • La télévision lors des informations, à présent, devenues mondiales « parle-t-elle de ce qui serait bon/bien/humain » pour l’Homme ou simplement la vie ?

  4. #4
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    Red face

    ‘tit’ memo…
    N’oubliez pas de préciser ‘surtout’ que l’inhumanité ne se contente pas du ‘visible’ du démembrement à la "Picasso' ! Il est et demeure le non-entendement, la non-conscience des traces intimes qui s'enkystent durablement.

    Vous devez parler des 'media' 'eh/he' bien, que fait, que font lesdits modérateurs sur tous les sites 'medium/media, ces flots incontrôlables ... Ils trient, imposent, voire amplifient et divulguent, subjectivement ou avec autorité ! 'Bon-dieu' media sans conscience ni analyse, que faites-vous des âmes et de leur 'réflexion' perfectible......

    Votre sujet est immense et ne saurait s'expliquer et s'analyser qu'à l'aune du visible et de l'audible ; même pour ceux qui prétendent cela..... Faut-il faire, faut-il dire Youpi... vu la proximité des fêtes ? Allez, vat- vous !

  5. #5
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    Par défaut

    Bonjour,
    en fonction de toutes les idées qu'on a développé dans cette page, nous pensons avoir trouvé une problématique qui va bien (mais peut-être nous plantons-nous).

    « Jusqu'où peut-on dire que l'art est un média humain*? »

    Pensez-vous qu'une telle problématique est valable ? On entend par "média humain" un média à but strictement désintéressé.

    On bâtira ensuite en fonction de cette problématique un plan détaillé qui nous permettra d'y glisser tous les éléments géniaux qu'on a trouvé .

    Bonne soirée,
    Jean

  6. #6
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    Par défaut

    Bonsoir
    C'est tout à fait possible.
    De plus votre travail sera "personnel" et intéressant
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  7. #7
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    Lightbulb

    Bonjour,

    Oui évidemment que l’art est un medium humain pas forcément à but de négoce. Toutes traces laissées (voyez les peintures des grottes de Lascaux), où les objets du quotidien que l’on retrouve après des fouilles parlent de nous, de notre évolution, de notre humanité.
    Les outils de justice à travers le temps, parlent également de notre inhumanité. <Fameux Dr. Guillotin> !

    Toute activité laissant des traces, ou tout art, fut il mineur exprime quelque chose d’une époque, d’un courant et de modes ‘pas au sens’ du 'up to date', mais de datation comportementale humaine.

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