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Discussion: Explication de texte Sartre - L'être et le néant.

  1. #1
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    December 2010
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    Par défaut Explication de texte Sartre - L'être et le néant.

    Bonjour, j'ai une explication de texte à faire pour dans pas longtemps mais je ne comprends absolument rien. j'ai déjà lu l'aide sur le site mais elle m'a plutôt embrouillée (je ne vois pas comment on en arrive à de telles conclusions)

    Donc, le texte est le suivant:

    " [...] Il faut ici inverser l'opinion générale et convenir de ce que ce n'est pas la dureté d'une situation ou les souffrances qu'elle impose qui sont des motifs pour qu'on conçoive un autre état des choses où il en irait mieux pour tout le monde ; au contraire, c'est à partir du jour où l'on peut concevoir un autre état de choses qu'une lumière neuve tombe sur nos peines et sur nos souffrances et que nous décidons qu'elles sont insupportables. L'ouvrier de 1830 est capable de se révolter si l'on baisse les salaires, car il conçoit facilement une situation où son misérable niveau de vie serait moins bas cependant que celui qu'on veut lui imposer. Mais il ne se représente pas ses souffrances comme intolérables, il s'en accommode, non par résignation, mais parce qu'il manque de la culture et de la réflexion nécessaires pour lui faire concevoir un état social où ces souffrances n'existeraient pas. Aussi n'agit-il pas."
    (Il est beaucoup plus long mais c'est surtout cette partie qui me dérange.)

    J'ai essayé de reformulé la première phrase pour la rendre plus clair mais je n'arrive pas à la terminer (et ne sais même pas si c'est bon.)

    -> Il faut oublier ce qu'on pense en général et admettre que c'est n'est pas la dureté d'une sitatuation ou bien les soufrances que cette situation impose qui sont les raisons.. Mais les raisons de quoi ?
    Autrement dit, ce n'est pas parce que l'on affronte des situations difficiles qu'il faut imaginer un état où on irait mieux (et ne souffrirait donc pas) mais je ne comprends pas la suite encore une fois...

    Si vous pouvez m'éclairer un peu...
    Merci beaucoup !

  2. #2
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    January 2008
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    1 460

    Exclamation

    Bonjour, (cela ne vaut que pour un/une) ; pas davantage

    Qu’est-ce qu’une opinion : Peu de chose, puisqu’elle ne se fonde qu’à l’aune d’un angle, d’un état d’esprit, d’une vision fragmentaire, ou d’une amplification de rumeur (s) !

    Inverser ce qui ne vaut pas grand’chose, voire rien, n’est-ce pas perdre son temps et celui des autres ?
    N'est-ce pas ce que font les media actuels et ce dont ils vivent. Rumeurs/amplification/échos et pchitt… Ça fait attendre, vendre du papier et génère des capitaux et des emplois par contrecoup ‘évidemment’ , la société en manquant cruellement… Qui donc mord la queue de l’autre, s’en nourrissant et tétant au mieux le pus du voisin ?

    - "Concevoir les choses, l’avenir différemment" devrait-il se faire jour uniquement sous le joug de la souffrance, des guerres en tous genres ‘physiques, intellectuelles, idéologiques, religieuses ou….’ ? Ne pourrions-nous envisager calmement de mettre la société, son organisation, son administration à plat, et ce sans parti idéologique aucun ? 'Difficile/difficile, n'est-ce pas '!!… Étaler les + et les (-), regarder à l’aune de l’histoire ce qui a marché ou non, ici et/ou ailleurs ? Se mettre autour d’une table sans dire, ça c’est bien, ça c’est mal , mais cela EST et comment allons-nous faire avec, afin que tout soit le mieux possible pour chacun ?

    Il est très intéressant me semble-t-il qu’un philosophe d’essence et de naissance « bourgeoise » JP. SARTRE ayant prôné durablement le ‘Communisme’ (alors qu’on en sait à présent la fin et le côté retord) puisse se targuer, voire tacler ses frères humains sur leur manque de culture. De laquelle parle-t-il ? Celles des salons à l’aune desquels il voyait, jugeait, envisageait, prévoyait et suggérait l’histoire, où celle de mineurs de fond, des maçons, de souffleurs, avec lesquels il n’eut même pas pris un verre de cidre et ne partageât que des combats en Sorbonne ?

    Il faut certes des porte-parole, des hommes <générique> pour véhiculer des idées, mais celui qui n’a appris que dans les livres n’aura jamais initié la dureté qu’il évoque, il ne demeure que le beau Prince des mots. 'Magnifique livre au demeurant' !

    Parler des camps, ce n’est pas avoir survécu en leur sein. Ceux qui furent de cet enfer, ne purent guère, en livrer quelques souvenirs 'dire, exprimer'. Ils durent tellement se faire violence pour mettre eux des "mots" sur les actes. "LES MOTS" de JP. SARTRE s'écrivirent, sont nés dans une chambre d'enfant.. Ça ne rend pas le livre pour autant inintéressant, mais relativise l'oeuvre de son auteur.
    Sartre fit tellement d’erreurs d’appréciation qu’il serait bon de tout remettre en perspective et de pouvoir énoncer simplement un libre-arbitre par rapport à son 'monde sociétal', son environnement, - dire les erreurs qu'il a commises, dire ce qu'il n'a pas fait et où il s'est fourvoyé... Il est vrai que le monde de l'enseignement étant "grosso-modo" à gauche... ça n'est pas simple d'entrouvrir une 'contradiction' putative....
    Ne pas se méprendre "je suis de gauche", mais la barbe à tous ceux qui ne savent lire.........

  3. #3
    Date d'inscription
    December 2010
    Messages
    2

    Par défaut

    Merci beaucoup pour votre réponse ! C'est déjà un peu plus clair. J'analyserai tout ça en détail demain soir et j'éditerai ce post ci besoin. : )

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