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Discussion: Le Traité.

  1. #1
    Date d'inscription
    October 2010
    Messages
    2

    Par défaut Le Traité.

    Bonjour,

    Voilà, j'ai lu Traité Théologico-Politique de Baruch Spinoza mais je n'arrive pas à résumé la philosophie présente dans le livre. Pouvez-vous m'aider ?

    Merci

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Bonsoir
    La fin de l'état c'est la liberté
    Suivre ce lien et utilisez les trois pages:
    http://www.philagora.net/etude-de-te...rte-penser.php
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
    Messages
    1 460

    Exclamation

    Bonjour,

    B.Spinoza a tenté par ce traité de dire de manière différente, ce que les théologiens (‘imprécateurs’ d’alors/ organisateurs de la société') imposaient comme organisation de la société en général.

    La politique dans sa substance exprime l’organisation et la mise en perspective de projets, de devenirs, à un ensemble communautaire, elle se veut être la meilleure et la plus judicieuse possible ; « ses pensées ou doctrines » engendrant des actions.

    Le manque d'Etat n'est pas la Liberté, mais l'anarchie (en dehors de l'Arche ; cette dernière se voulant être la Société) L'anarchie c'est le refus des "règles" correspondant aux principes mêmes des "Droits et Devoirs".. Les Églises ou Temples à l’époque de B.Spinoza étaient les maîtres du monde. C’est à l’aune de leur seule pensée, de leur diktat que l’on pouvait ‘vivre et conduire’ sa vie. Sans cela « point de Salut ».. La pensée était unique et ne pouvait se concevoir personnelle, philosophique, interrogative : l’esprit ‘critique’ ne pouvant se concevoir.

    L’humain, cet HOMME n’est plus un animal, même s’il a encore une grande composante de celui-ci ; ‘Il pense, raisonne, analyse, soupèse et compare’ ; à l’époque de ce philosophe c’était interdit. On devait penser ‘comme’ et agir en fonction de la « communauté »/communément ‘tous pareils’. (dictature parée d'autres mots, tel que 'Salut'/Rédemption )etc..

    A.Spinoza ne reniait pas, loin s’en faut, une dimension supérieure que lui a nommé « Nature/Univers/Force » mais que les gens de sa communauté ‘Juive’ nommait Jéhovah.. Il n’était et ne se vivait pas sans ‘Dieu’, il n’était point athée, il nommait ce principe différemment.
    - Il ne contestait pas ce qu’il est convenu de nommer « Les Dix Commandements » de manière biblique, affirmant que toute âme ‘bien-née’, aspire à transformer ses vices en vertus et de progresser dans la perfection de soi. !
    - Pour lui les sociétés humaines dites églises/temples ou autres, véhiculaient des principes dont nul n'aurait su s’abstraire. Elles structurent, et sont un cadre, charpentant l’humain en devenir (animal encore, mais doté de conscience) ;
    - La possibilité de confronter des idées, ‘philosopher’ en quelque sorte c’était « contester » l’inféodation tutélaire.

    Il n’était ni athée, ni areligieux (il demeurera sa vie durant Juif 'marrane '– qui signifie ‘pratiquant caché’) il préconisait la « liberté de penser » et exprimait différemment les choses ; 'voila tout'... Il était un Maître Rose Croix !

    A son époque les « religieux » avaient main-mise sur l’État auquel il se confondait, ils étaient LUI de manière fort prégnante.

    L’État, c’est une entité fictive, de sang ou élective…A son époque tout passait par conséquent par les dires, ‘diktat’ des ECRITURES que l’on se plaisait à agiter, comme un cadre sans nuance « le bien et le mal » ; se poser des questions relevait de l’interdit. Si « on » tentait de raisonner, de comprendre, de comparer « on sortait » des clous, du dogme… on se trouvait donc exclu de la communauté.

    Se poser la question de savoir si
    - « philosopher » entraînerait l’impiété, ou pourrait-elle la renforcer était inenvisageable ; « Ne pas oublier que la théologie et la philosophie, toutes deux, tentent à devenir Sage pour être « réintégré » (ce dernier mot relevant d' un autre débat) ;
    - « L’État » quant à lui se trouverait-il ‘marri/privé ‘ de toutes réflexions sages ; cela lui serait-il préjudiciable ou salutaire ?
    Vous devriez trouver avec le texte original quelques déductions personnelles !


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