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Discussion: ROUSSEAU, La nouvelle Héloïse

  1. #1
    Date d'inscription
    December 2010
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    3

    Par défaut ROUSSEAU, La nouvelle Héloïse

    Bonsoir,
    Je suis en Terminale L et je dois faire l’explication d'un texte de Rousseau en Philosophie.
    J’ai quelques petits soucis car il y a certaines expressions que je ne comprends pas du tout, et à cause de cela j'ai peine à suivre la suite du texte. Pouvez vous m’expliquer brièvement ce que Rousseau veut dire par "une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire" ?
    Parce qu'à partir de cette phrase je me noie dans le texte et je n'arrive pas à discerner ce que Rousseau souhaite expliquer.
    J'ai penser à cette idée d'un don, puisque cette "force" tombe du ciel. Dïtes moi si je me trompe !
    Merci d’avance !


    Voici le Texte :

    « Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance. Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité, et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Être existant par lui-même, il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas. »
    (ROUSSEAU, La nouvelle Héloïse)

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    « Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède
    car le désir est manque éprouvé: on ne désire pas ce que l'on a.
    . On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère,
    La jouissance est dans le désir, d'autant plus que tout parait possible puisque l'imagination étend la mesure du bossible. (par exemple le bonheur est dans la recherche du bonheur.
    et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux
    dans le désir
    . En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et? obtenir
    attention relisez le texte!
    , a reçu du ciel une force consolante
    parce qu'elle lui fait jouïr de l'objet avant même de l'avoir ( quand il l'aura il dira: ç'est que ça!
    qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination,
    qui fait dépendre l'objet désiré de son imlagination et non de la réalité..;Ainsi tout amoureux a rencontré la plus belle fille du monde
    qui le lui rend présent et sensible
    le désir fait éprouver l'objet dans le présent et on crroit le voir, l'entendre
    , qui le lui livre
    le lui donne! notez le "en quelque sorte"
    en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie
    métamorphose l'objet
    au gré de sa passion. Mais tout ce prestige
    ces cristallisations de l'objet
    disparaît devant l'objet même
    lors de la rencontre..."tu m'as déçu!"
    ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit
    l'imagination ne peut plus rien dans la vie commune...
    ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion
    illusion= satisfaction imaginaire d'un désir
    cesse où commence la jouissance
    la possession
    . Le pays des chimères
    des créations de l'imagination
    est en ce monde le seul digne d'être habité
    la réalité déçoit
    , et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Être existant par lui-même
    Dieu, l'absolu qui a sa raison d'être en soi
    , il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas.
    Conclusion sous forme de conséquence. qui n'est pas= le pays des chimères que chacun imagine pour vivre le mieux possible
    »
    (ROUSSEAU, La nouvelle Héloïse)
    Est-ce plus clair?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    December 2010
    Messages
    3

    Par défaut

    Merci beaucoup ! ! !
    Je pense avoir compris ce que Rousseau explique.

    Donc si je cromprend bien (pour récapituler rapidement - Corriger moi si je me trompe) :

    Au début du texte, Rousseau explique que l'Homme qui ne désire plus est un homme malheureux dans le sens où "il est heureux avant d'être heureux" puisqu'il jouit du désir et non de la satisfaction de ce désir.

    Puis, il explique en disant que durant le désir, l'individu va se faire des illusions. Il va rendre parfait, idéal l'objet désiré (Chose qu'il n'est pas forcement).

    Ensuite, il approfondit cette première thèse en disant que dans la satisfaction d'un désir quelconque, l'homme va finir par être déçu. Déçu parce qu'il aura soumis cet objet désiré à son imagination et parce qu'il aura obtenu une satisfaction beaucoup moins grande qu'il ne l'espérait après cette imagination/Idéalisation.


    Est-ce bien cela??

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