Bonsoir,
Je suis en TS et je suis tombé sur un texte de Berson extrait de son oeuvre intitulé Les deux sources de la morale et de la religion.
Il s'agit du premier chapitre lié à l'obligation morale et où sont évoqué des notions tel que : l'ordre social et l'ordre naturel, l'individu dans la société et la société dans l'individu, ainsi que l'obéissance spontanée.
Je ne dois pas faire d'étude de texte, il s'agit seulement pour moi de comprendre certaines notions et passages de ce chapitre.
Voici un premier passage que je n'arrive pas à comprendre :
"Une société humaine est un ensemble d'êtres libres. Les obligations qu'elle impose, et qui lui permettent de subsister, introduisent en elle une régularité qui a simplement de l'analogie
simplement et pas plus
avec l'ordre inflexible des phénomènes de la vie
le déterminisme
. Tout concourt cependant à nous faire croire
et non pas savoir!
que cette régularité est assmilable
peut être réduite à
à celle de la nature. Je ne parle pas seulement de l'unanimité
l'accord de tous pour
des hommes à louer certains actes et à en blâmer d'autres. Je veux dire que là même où les préceptes moraux impliqués dans les jugements de valeur ne sont pas observés
on fait le contraire
, on s'arrange
par un artifice hypocrite on fait comme si on les observait
pour qu'ils paraissent
paraissent et non pas être
l'être. Pas plus que nous voyons la maladie quand nous nous promenons dans la rue
elle y est pourtant
, nous ne mesurons ce qu'il peut y avoir d'immoralité
de transgression des règles morales
derrière la façade
sous le masque
que l'humanité nous montre. On mettrait bien du temps à devenir misanthrope si l'on s'en tenait à l'observation d'autrui
parce que l'apparence, la façade est rassurante sur la moralité des gens que nous cotoyons
. C'est en notant ses propres faiblesses
es se regardant et en mémorisant ses propres manquements
qu'on arrive à se plaindre
des hommes
ou à mépriser l'homme
pour ses manques à la morale
. L'humanité dont on se détourne alors est celle qu'on a découvert au fond de soi
on se détourne donc de soi!
. Le mal se cache si bien, le secret est si universellement gardé, que chacun est ici la dupe de tous : si séévèrement que nous affections de juger les autres hommes, nous les croyons, au fond, meilleurs que nous
= conséquence
. Sur cette heureuse
car la vue du mal désespérerait
illusion repose une bonne partie de la vie sociale"

En fait ce que j'ai réellement du mal à comprendre c'est le lien entre les premières phrases qui montre que la société est constitué d'obligations et le reste du texte (également) que je ne comprend pas vraiment.

Si vous pourriez m'apporter quelque éclaircissements,,,

Merci d'avance