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Discussion: Hegel - Phénoménologie de l'Esprit, préface

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2010
    Messages
    3

    Post Hegel - Phénoménologie de l'Esprit, préface

    Bonjour,

    Je dois faire le commentaire d'un extrait de la préface du texte d'Hegel, mais je ne sais pas du tout omment commencer.
    C'est la première fois que je dois faire un devoir comme celui là et je suis un peu perdue.
    J'ai compris le premier paragraphe mais le deuxième est un peu plus délicat.
    Je ne sais pas comment établir mon plan, pourriez vous m'aider s'il vous plait?



    Expliquez le texte suivant :

    Phénoménologie de l'Esprit, préface .

    Il paraît particulièrement nécessaire de faire de nouveau de la philosophie une affaire sérieuse. Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer. Si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, de nos jours domine le préjugé selon lequel chacun sait immédiatement philosopher et apprécier la philosophie puisqu'il possède l'unité de mesure nécessaire dans sa raison naturelle comme si chacun ne possédait pas aussi dans son pied la mesure d'un soulier . Il semble que l'on fait consister proprement la possession de la philosophie dans le manque de connaissances et d'études, et que celles-ci finissent quand la philosophie commence...
    Puisque le sens commun fait appel au sentiment
    ce qu'il éprouve immédiatement sans se donner le temps de la réflexion et de la recherche: je me sens libre....,
    , son oracle
    qui se prononce et s'affirme indiscutable
    intérieur, il rompt tout contact avec qui n'est pas de son avis
    refuse donc l'échange, le dialogue et la discussion
    , il est ainsi contraint
    il ne peut faire autrement
    d'expliquer qu'il n'a rien d'autre à dire
    que son affirmation immédiate qui traduit ses sentiments en connaissances
    à celui qui ne trouve pas et ne sent pas en soi-même la même vérité ; en d'autres termes, il foule aux pieds
    il méprise, ne tient pas compte
    la racine
    ce qui nourrit l'humanité, la fonde
    de l'humanité, car la nature
    ce qui fait d'elle ce qu'elle est
    de l'humanité c'est de tendre
    s'efforcer de réaliser, avoir pour projet
    à l'accord mutuel ; son existence
    l'existence de l'humanité
    est seulement
    en cela et en rien d'autre
    dans la communauté instituée
    construite par un accord sur la nécessité des échanges
    des consciences. Ce qui est antihumain, c'est ce qui est seulement animal, c'est de s'enfermer dans le sentiment
    le donné immédiat
    et de ne pouvoir se communiquer que par le sentiment
    et non par les échanges du dialogue et de la discussion
    .

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
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    21 954

    Par défaut

    Est-ce plus clair?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    November 2010
    Messages
    3

    Post

    Oui Merci pour l'analyse du paragraphe, c'est plus clair à présent!

    On peut donc dire que dans ce texte, Hegel aborde le thème de l'importance de la philosophie dans la société. Il affirme que, contrairement aux préjugés de son époque, c'est une affaire sérieuse et indispensable à l'humanité. Il montre alors, d'abord, l'image de la philosophie dans la société de son temps, pour ensuite mieux montrer qu'il s'agit d'un préjugé et que la philosophie est à la base de la connaissance.

    Ce sont là les deux parties, d'après moi, à développer.
    Je suis sur la bonne voie?

  4. #4
    Date d'inscription
    November 2010
    Messages
    3

    Par défaut

    Oui Merci pour l'explication du paragraphe!

    On peut donc dire que dans ce texte, Hegel aborde le thème de l'importance de la philosophie dans la société. Il affirme que, contrairement aux préjugés de son époque, c'est une affaire sérieuse et indispensable à l'humanité. Il montre, d'abord, l'image de la philosophie dans la société de son temps, pour ensuite mieux montrer qu'il s'agit d'un préjugé et que la philosophie est à la base de la connaissance.

    Ce sont là les deux idées à développer, je suis sur la bonne voie?

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