Bonjour,

Je dois faire le commentaire d'un extrait de la préface du texte d'Hegel, mais je ne sais pas du tout omment commencer.
C'est la première fois que je dois faire un devoir comme celui là et je suis un peu perdue.
J'ai compris le premier paragraphe mais le deuxième est un peu plus délicat.
Je ne sais pas comment établir mon plan, pourriez vous m'aider s'il vous plait?



Expliquez le texte suivant :

Phénoménologie de l'Esprit, préface .

Il paraît particulièrement nécessaire de faire de nouveau de la philosophie une affaire sérieuse. Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer. Si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, de nos jours domine le préjugé selon lequel chacun sait immédiatement philosopher et apprécier la philosophie puisqu'il possède l'unité de mesure nécessaire dans sa raison naturelle comme si chacun ne possédait pas aussi dans son pied la mesure d'un soulier . Il semble que l'on fait consister proprement la possession de la philosophie dans le manque de connaissances et d'études, et que celles-ci finissent quand la philosophie commence...
Puisque le sens commun fait appel au sentiment
ce qu'il éprouve immédiatement sans se donner le temps de la réflexion et de la recherche: je me sens libre....,
, son oracle
qui se prononce et s'affirme indiscutable
intérieur, il rompt tout contact avec qui n'est pas de son avis
refuse donc l'échange, le dialogue et la discussion
, il est ainsi contraint
il ne peut faire autrement
d'expliquer qu'il n'a rien d'autre à dire
que son affirmation immédiate qui traduit ses sentiments en connaissances
à celui qui ne trouve pas et ne sent pas en soi-même la même vérité ; en d'autres termes, il foule aux pieds
il méprise, ne tient pas compte
la racine
ce qui nourrit l'humanité, la fonde
de l'humanité, car la nature
ce qui fait d'elle ce qu'elle est
de l'humanité c'est de tendre
s'efforcer de réaliser, avoir pour projet
à l'accord mutuel ; son existence
l'existence de l'humanité
est seulement
en cela et en rien d'autre
dans la communauté instituée
construite par un accord sur la nécessité des échanges
des consciences. Ce qui est antihumain, c'est ce qui est seulement animal, c'est de s'enfermer dans le sentiment
le donné immédiat
et de ne pouvoir se communiquer que par le sentiment
et non par les échanges du dialogue et de la discussion
.