Bonsoir
Voilà pour vous aider à démarrer:
"Il faut lire les ouvrages des Anciens
,
1)
parce qu'il est pour nous d'un immense profit de pouvoir tirer parti des effort d'un si grand nombre de personnes:
explicitation de tirer perii
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a) aussi bien pour connaître ce qu'on a déja découvert de vrai en ces temps-là,
b)que pour avertir
des problèmes qui restent à résoudre dans toutes les disciplines.
2) Restriction: il faut...mais cependant.... Il est cependant fort à craindre
Le danger qu'il faut craindre...
que peut-être
certains germes d'erreurs
on risque d'attrapper une sorte de virus qui pourrait en se développant mener le lecteur à l'erreu, à se tromper
,
contractés par une lecture trop assidue de leurs ouvrages, ne s'acrochent à nous malgré que nous en ayons,
malgré tous nos efforts pour ne pas les attrapper
et nonobstant toutes nos précautions.
a) Explicitation : une mauvaise habitude des auteurs rend leur lecture parfois dangereuse
Les auteurs en effet sont d'habitude enclins
,
--chaque fois qu'ils en sont venus, par un acte de foi
irraisonné, à prendre parti
à ne plus etre objectifs, à se mettre dans un camp
en un sens ou en un autre
pour la thèse ou pour l'antithèse
sur quelque opinion controversée, à tenter sans relâche de nous amener du même côté par les arguments les plus subtils;
-- inversement, chaque fois qu'ils sont tombés par un heureux hasard sur quelque chose de certain et d'évident, ils ne le font jamais paraître qu'enveloppé dans diverses tournures énigmatiques
critique du langage volontairement obscur de certains philosophes popour faire croire que plus c'est obscur, )plus c'est profond
,
--soit qu'ils redoutent que la simplicité de l'argument ne diminue l'importance de leur trouvaille,
Ils ont peur que la clarté les dévalorise ( plus c'est clair moins cela a de la valeur)
soit que par malveillance ils nous refusent la vérité toute franche.
Mais, alors même qu'ils seraient tous francs et sans détour, qu'ils ne nous assèneraient jamais une chose douteuse comme si elle était vraie, et qu'ils exposeraient toutes choses avec une entière bonne foi, nous ne saurions cependant jamais lequel il faudrait croire, puisqu'il n'y a presque rien qui n'ait été dit par l'un, et dont le contraire n'ait été affirmé par quelque autre. Et il ne serait d'aucun profit de compter les voix, pour suivre l'opinion qui a le plus de répondants: car lorsqu'il s'agit d'une question difficile, il est plus vraisemblable qu'il s'en soit trouvé peu, et non beaucoup pour découvrir la vérité à son sujet. Mais quand bien même ils seraient tous d'accord, leur enseignement ne serait pas encore suffisant: car, jamais, par exemple, nous ne deviendrons mathématiciens, même en connaissant par coeur toutes les démonstrations des autres, si notre esprit n'est pas en même temps capable de résoudre n'importe quel problème; et nous ne deviendrons jamais philosophes, si nous avons lu tous les raisonnements de Platon et Aristote, et que nous sommes incapables de porter un jugement assuré sur les sujets qu'on nous propose; dans ce cas, en effet, ce ne sont point des sciences que nous aurions apprises, semble-t-il, mais de l'histoire."
Bonne continuation
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir