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Discussion: Explication Pierre de Brach - Sur la mort d'Aymée

  1. #1
    Date d'inscription
    October 2008
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    2

    Par défaut Explication Pierre de Brach - Sur la mort d'Aymée

    Bonjour, je voulais vous demander de l’aide, en effet j’ai une explication de texte sur ce poème de Pierre de Brach, or j’ai quelques difficultés à trouver une problématique, la mort est très présente dans ce poème puisqu’il parle de la mort de la bienaimée de DE BRACH, Anne Perrot, mais je voulais aussi parler du fait que contrairement aux sonnets habituels pétrarquistes, celui-ci est très personnel.
    Pourriez-vous m’aider à formuler une problématique sur ce poème? Je suis assez perdue!
    Encore une deuxième petite question à vous poser, je souhaitais découper ce texte en trois parties: le premier quatrain, le deuxième quatrain et les deux tercets. Mais j’aimerais pouvoir décrire ce qui se trouve à l’intérieur dans une seule petite phrase. Pour les deux tercets, j’avais pensé au fait que le poète a trouvé comme échappatoire à sa douleur la mort lui-aussi, il veut trouver lui aussi le repos auprès de sa bienaimée.


    Je vois bien, c’en est fait, son âme elle a rendue,
    Prenez, déchirez-moi ces habits à lambeaux,
    Messéants à mon deuil, ôtez-moi ces anneaux,
    Toute marque de joie ôtez-la de ma vue.

    Que je voie bientôt ma chambre détendue,
    Ôtez tous ces portraits, ôtez tous ces tableaux,
    Je ne veux que portraits de hiboux, de corbeaux,
    Qui augurent la mort par leur voix entendue.

    La mort soit mon objet, la mort soit mon propos,
    Que la mort me ravisse et repas et repos;
    Mais Mort, mais Mort, viens tôt, viens tôt ravir ma vie:

    Facile est ton retour, tu n’es encore loin;
    Trop tôt tu ne pourras venir à ce besoin,
    Trop tôt ne meurt celui qui de vivre s’ennuie.

  2. #2
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
    Messages
    1 460

    Lightbulb

    Bonjour,

    Dans un premier temps, comprendre et expliquer l’utilisation du sonnet pour cette poésie. <Assez usité à l’époque, tant le raffinement poétique, avait lieu de cité>. C’est un général un poème court renfermant une pensée profonde, frappante. (ici c’est bien le cas). Le sens se doit d’être « plain » (au sens de plain-pied/plan, s’inscrivant dans la réalité) après chaque quatrain et chaque tercet.

    Ce poème est introspectif, lyrique et singulier. La douleur de l’auteur lui étant personnelle, pourquoi voudrait-il s’adresser à une foule absente à la « Pétrarque » ainsi que vous le dîtes ? Il évoque d’ailleurs leur lieu le plus cher, où leurs échanges vivaient/étaient. (ça rappelle un peu de façon plus récente, le poème d’ A. Prévots l'auteur de l'Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731).

    Les deux quatrains se rapportent au constat, géographique, terrien de la désolation, tandis que les deux tercets, sont une prière secrète, une supplique à rejoindre l’adulée.

    Les quatrains sont le présent, ici et maintenant ; tandis que les tercets, plus courts plus aériens éthériques, implorent à rejoindre la défunte.

    Le 1er quatrain se rapporte aux effets, extérieurs et intérieurs de la douleur de l’auteur, <ce qui lui colle à la peau et à l’âme>
    Le Snd évoque le décor qui l’entoure et lui parle d’elle, mais dont il ne supporte plus l’image. Il ne veut alors que penser à rejoindre sa Dulcinée (d’où le symbolisme du corbeau [oiseau de mauvaise augure, appelant à la mort l'hiver venant], et le hibou évoquant la nuit "seul moment où se vue est perçante", pour aller voir au-delà du miroir – la rejoindre un rêve).

    Ce poème est le constat de la réalité, face au rêve et à leur potentiel d'imbrication. Le songe atténuant pour un temps la douleur. C'est une allégorie entre « rêve et réalité ».

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