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Discussion: L'être

  1. #1
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    Par défaut L'être

    Bonjour à tous
    Quelle est la nature de l'accord qui peut s'établir entre l'unité par laquelle chaque chose esr elle-même et la synthèse par laquelle, en un sens toutes ne sont qu'une seule
    A vos plumes
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #2
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    Lightbulb

    Bonjour,
    Je me risque :
    Chaque chose est elle-même, car «animée» véhiculée par un souffle, une existence, qui dépasse l’homme figé dans un athéisme <celui qui s’oppose par principe à toute spiritualité qu’il ne peut expliquer> : Disons que c’est dans le domaine métaphysique, éthérique que cette origine ou souche existe.

    - Qu’est-ce qui unifie quoi ?

    Les molécules et tous autres principes vivants possèdent cette «énergie vitale» qui n’est ni perceptible aux microscopes en tous genres, pas plus que tangible. Les fusions, transformations, dissolutions, calcination, putréfaction et autres phénomènes chimiques peuvent se regarder, se comprendre, vivre un temps de latence, etc ...mais c’est bien sous la conjonction de forces plurielles, naturelles et métaphysiques que «TOUT est en TOUT» UN et indissociable. D’où : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Célèbre phrase du chimiste Lavoisier concernant cette "énergie" d'expressions diverses, qui se conserve : -Il y aurait
    - L'énergie cinétique liée au mouvement, <pour laquelle je ne serais pas apte à vous fournir des détails scientifiquement>
    - L’énergie de gravitation,
    - L’énergie électrique, particules,
    - L’énergie nucléaire ..
    et d'autres existent encore que je ne sais pas ! Cependant il faut bien une action ou "activité supérieure" pour coordonner tout cela !

    enfin pensé-je et n'inféodant personne à comprendre qu'un lien autre fait et exprime la vitalité de tout cela.

  3. #3
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    suite... Je n'ai pas répondu au terme : Accord - Et bien c'est le lien entre le visible et l'invisible, entre la matière et l'éthérique.
    Si nous pouvions comprendre les mots simplement. Qu'est-ce qu'un "accord" en musique ?

  4. #4
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    Exclamation

    tit memorandum littéraire, faisant lien avec le sujet :
    titre du merveilleux, de l'excellent Milan Kundera "L'insoutenable légèreté de l'Être" :
    Être celui-ci ne pouvant s'enfermer, se contraindre, "on" le sait on le sent, il vit - sans irréductibilité - ! Être d'un pays, croyant/ignorant ou autre, ne devrait pas empécher le vivant/humain, d'avoir qu'conscience que des phénomènes le dépassent. Je crains qu'aujourd'hui ce soit cette volonté de vouloir tout prouver, qui prive l'espoir d'espérance.

  5. #5
    Garrisonsdicks Guest

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    Salut,
    j'ai du mal à saisir la question. S'agit-il de déterminer la possibilité de penser la complémentarité d'une sorte de principe de différenciation qui fait de chaque étant un individu particulier, simple et un, avec l'idée d'un tout unifié? Parce que si j'ai bien compris, le second terme de "l'accord" serait un acte cognitif (puisque c'est une synthèse). Si c'est ça, je confirme que cet accord se fait sur le mode de la complémentarité, mais que sa nature est purement épistémique, ou en tout cas relève de processus noétiques plutôt que d'une réalité ontologique : on peut dire peut-être que la conscience opère une synthèse (peut-être grâce à des concepts a priori structurants, cf Kant, pourquoi pas) qui structure les individuels en une globalité ou en une totalité de sens. Mais rien ne dit que cette structure est celle des faits mondains ou d'une ipséité de l'il-y-a.
    J'aurais plutôt tendance à penser (et Lévinas et Husserl risquent de se retourner dans leur tombe) que notre expérience vécue du monde est une confrontation ou une rencontre avec ce qui est toujours autre, une altérité transcendante qu'il est impossible de penser comme une totalité sans l'aliéner : ce qui est autre est toujours infini et toujours différent, c'est ce qui nous permet de penser qu'il y a une richesse du monde et des étants individuels qui sont du monde, non compris comme un tout unifié, donc jamais synthétisé, mais plutôt comme une indétermination pure, une possiblité infinie de vivre des expériences. à mon avis penser, comme Prosodie, que tout est un, c'est d'emblée se fourvoyer dans une sorte de solipsisme égoïste, et aliéner la possibilité d'une expérience toujours renouvelée de ce qu'il y a, pour y préférer la monotonie d'une vie redondante, fermée à l'altérité, repliée sur elle-même, rassurante en un sens, mais solitaire et aveugle. Comme pourrait le dire un Platon funky (style Obama des Guignols de l'Info) : "on est dans une pu***n de caverne mec!"
    Donc pour moi la nature de cet accord est non seulement épistémique, mais fictionnelle et fallacieuse : l'acte de synthèse en question mène à une fiction qui ne permet pas d'embrasser la totalité de ce qu'il y a et de la saisir comme totalité (puisque l'un et l'autre sont impossible), mais qui, au contraire, ramène ce qui réellement est infiniment autre, donc infiniment différent, simple et un, à un Tout clos et egocentré.

    Je ne dis pas que toute science est impossible ou injustifiée, nous avons besoin de cet effort de synthèse qui donne un sens à la pluralité de nos vécus et les unifie (et de plus cela nous permet de nous penser en tant que personnes, êtres individuels et continus à travers cette pluralité). Cependant, cette unification, je pense, se doit d'être constamment prudente, doit se savoir limitée, sans quoi elle n'est qu'un rapport épistémique avec ce qui est vraissemblable, au lieu de priviliégier un rapport éthique avec ce qui est simplement vrai.

  6. #6
    Garrisonsdicks Guest

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    re-salut,
    je voulais ajouter, pour simplifier ce que je viens de dire, que cet accord entre l'existence d'une diversité d'individuels et la conception synthétique d'une unité des choses (d'ailleurs, rien que le fait de les considérer comme "ce qui est autre" est déjà, en un sens, un acte d'unification ou de synthèse) est pensable comme une relation de dicto, c'est pour ça qu'une telle relation est le thème d'une métaphysique ou d'une ontologie : elle est une nécessité de l'homme entendu comme être au monde. Mais il serait abusif, et certainement non-éthique, de penser que l'altérité infiniment diverse de ce qu'il y a, de ces choses qui possèdent leur identité et leur existence propre, qui sont par-soi, nous dirait Aristote, s'accorde de re avec une totalité unifiée : il y a contradiction dans les termes.
    Je sais pas si ça simplifie...

  7. #7
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    Bonsoir
    Tout cela m'intéresse beaucoup
    Je suis en déplacement et je vous réponds dès que je me pose quelque part
    Cordialement
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #8
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    Bonsoir à tous
    La question est difficile à saisir
    IL s’agit plus de penser que de connaître… Penser sans pour cela perdre l’existence dans sa singularité
    Il me semble que dans l’idéalisme, le rapport précède et constitue le concret, sa réalité. Il n’est tel que par l’abstrait.
    Mais alors, malgré les prétentions de l’idéalisme ne perdrait-on pas l’être?
    Pour Kant on le perd en construisant grâce à notre équipement d’être raisonnable sensiblement affecté ( Michel Alexandre). Votre référence à Kant s’impose donc.
    L’objection ruineuse pour tout système est bien le refus de l’individu qui établit l’insuffisance du système. Remarquez que des efforts ont été faits pour lever l’interdit ou pour le contourner ( Bergson…)
    Toute synthèse prélable n’est qu’abstraction qui manque la réalité qu’elle prétend unifier.
    Ne pourrait-on pas, à partir de cet échec ouvrir un chemin en accordant que la préxistence durapport à l’existence est et restera une impasse car elle fait passer la réalité de l’existence à la loi eet en affirmant qu’il faudrait que la réalité du rapport soit imploiquée par la réalité de l’être concret

    Pour simplifier: si l’on s’accorde pour exclure que la loi ait une antériorité sur l’existence, ne peut-on explorer une voie restante: ’implication du rapport dans la diversité existentielle

    A bientôt j'espère
    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  9. #9
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    Citation Posté par admin-philagora Voir le message
    Bonjour à tous
    Quelle est la nature de l'accord qui peut s'établir entre l'unité par laquelle chaque chose esr elle-même et la synthèse par laquelle, en un sens toutes ne sont qu'une seule
    A vos plumes
    Synthése , accord , unité !

    reste a comprendre ce qu'est une synthése , un accord et une unité...

    C'est une nature communicative.

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