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Discussion: Métaphysique et tragique

  1. #1
    Date d'inscription
    March 2010
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    2

    Par défaut Métaphysique et tragique

    Bonjour à tous,

    Je ne suis pas en prépa mais en deuxième année de licence de Lettres Modernes et j'ai un exposé à préparer sur un thème plus ou moins lié à la philosophie. Il s'agit d'un travail sur La condition humaine de Malraux et le sujet est "Un roman métaphysique et /ou tragique"
    Mon plan général est fait, il ne me manque plus qu'une partie qui servirait à relier les deux thèmes énoncés précédemment. J'ai pensé que peut-être, dans ce roman, l'approche métaphysique de la vie ( avec des thèmes tels que l'absence de dieu, le désir de liberté, le problème de l'infidélité, de l'obsession et de l'excès - drogue, meurtre ...- ) entrainait forcément une fin tragique et j'aurais voulu avoir votre avis de philosophe. Même si vous ne connaissez pas le roman, pouvez-vous m'aider à relier la métaphysique et le tragique ?

    Merci par avance

  2. #2
    Date d'inscription
    March 2010
    Messages
    2

    Par défaut

    Quelqu'un aurait-il une idée?

    Merci

  3. #3
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
    Messages
    1 460

    Lightbulb

    Bonjour,
    Je pense que nous devons considérer dans le temps, le fameux texte mosaïque de Malraux « La condition humaine ». Il brosse l’éloge, la grandeur, la vaillance de certains, mus par des convictions qui, quelles qu’elles soient les conduiront à la mort. Mais ne mourrons nous pas tous ?

    Malraux, veut, tente d’exalter la vie et l’action de l’homme, c’est son ambition. N’oublions pas qu’il n’a pas reçu d’instruction saluée brillamment par des diplômes, aussi il tient à se singulariser en portant aux nues l’action, les convictions ; à cette fin il dresse différents portraits et situations : Par son enthousiasme il tend à magnifier les êtres individuellement (mortels ; là réside la tragédie) et leur offrir ainsi une dimension métaphysique/transcendentale, dont l’idéal est/serait le moteur…

    Il semble dénoncer l’humain qui a soif de grandeur personnelle au profit de tous engagements. Or, c’était bien cette soif de reconnaissance (s) qui a mobilisé son œuvre, car il n’a pas toujours su mettre en adéquation ce qu’il prônait en valeurs morales, dans sa propre vie ! Entre l'Etre que nous voudrions être, et le paraître que nous voudrions laisser ; n'est-ce pas dans cet espace que se trouve la réelle "métaphysique" ?

    L’intérêt de cet ouvrage de "compilations" c’est le fameux constat que quoi que nous fassions, nous mourrons (drame antique) ; Malraux ne voulait pas comme certains de ses prédécesseurs en littérature, faire un constat ‘naturaliste’ de l’humain ; mais lui offrir l’exigence de l’existence <ne pas vivre pour vivre et simplement constater : à la Zola, même si celui dénonce> mais se projeter au delà de soi-même ?

    <simple suggestion, évidemment>

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