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Discussion: La notion de salut public

  1. #1
    Vince Guest

    Par défaut La notion de salut public

    Bonjour, je suis actuellement en 1ère année de prépa.
    Il s'agit de "la notion de salut public" dont le thème est :"la société, le droit et l'Etat moderne"

    Mon professeur m'a déjà apporté quelques éléments de réponses mais je ne vois pas très bien le plan que je pourrais en dégager. Pourriez-vous m'éclairez davantage. Voici les notes de mon professeur :

    .


    Cordialement Vincent
    Dernière modification par admin-philagora 21/03/2010 à 18h12

  2. #2
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    Bonjour Vincent
    Pour unr accroche ou pour vos références le comité de salut public (1793) me semble incontournable. Commencez votre recherche par lui
    "Le Comité de salut public est un organe du gouvernement révolutionnaire mis en place par la Convention pour faire face aux dangers qui menacent la République au printemps 1793"
    Je vais lire les pistes fort intéressantes données par votre professeur
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
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    Pour bien commun et intérêt général voir l'incomparable cours de lucie 1:
    http://forum.philagora.net/showthrea...At+g%E9n%E9ral
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
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    Sur République et vertu, voir du même auteur:
    http://forum.philagora.net/showthrea...At+g%E9n%E9ral
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #5
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    1 >

    1)La notion même: de noscere (connaître), verbe qui désigne un acte: la prise de connaissance. Notion comme forme intellectuelle d'un objet=> abstraction, ce qui a été tiré de, sans oublier que le concret n'est tel que par l'abstrait... «*même*» , une manière de vous rappeler la règle dans ce genre de sujet pour éviter le hors sujet.
    Salut public: La définition (ce que cela est) comme condition préalable: de quoi s'agit-il disait Michel Henry.Elle soulève une question capitale: il s'agit de sauver la patrie, ce que les pères nous ont laissé: leur culture comme institutions, territoire humanisé par le travail, cqui faisait leur vie pleinement humaine: qu'est-ce alors que la patrie?
    Patrie: Au sens strict c'est notre origine, la nation (et ses racines) qui se détermine par le sol (territoire)soigné par ceux qui nous l'ont transmis. Sauver le territoire c'est sauver la liberté des individus qui se déplacent à leur gré et le cultivent, sauver l'état et ses institutions c'est sauver laa liberté des citoyens que permet la Loi pour tous et pat tous. «*Amour sacré de la Patrie..." On comprend que lorsqu'il s'agit du salut public, chacun retient son souffle et se prépare à la lutte. C'est l'union sacrée!Quelle émotion et quelle passion. Comment éviter que cela n'offusque la raison et ne nous amène à initier n'importe quel moyen? Le problème c'est de trouver comment répondre à la violence par autre chose que par la violence,lorsque toute forme de vie pleinement humaine est menaçée.

    Sans la raison un moyen n'est pas un moyen digne de l'humanité,, une fin n'est pas une fin humaine.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #6
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    Par défaut Salut public

    Qui, ou quelle institution ou groupe d'individus, détermine ce qui est salutaire pour le bien commun ?
    Cela pose la question de la légitimité, si ce n'est de fait, au moins de principe que "la nation" ou du moins ceux qui la composent, concèdent aux décisionnaires.
    Cela insiste aussi sur un autre aspect, qui est celui de l'événementiel, et donc sur la relativité historique, du lieu et de l'instant.
    Est-il légitime de tuer un homme? Dans l'absolu non...
    Est-il légitime pour un résistant ou un déporté de tuer le SS qui menace sa vie?
    Peut être bien que oui.
    Cette question peut elle être ramenée de l'individu au groupe, y compris à des groupes de la taille d'une nation.
    Si oui, il est impératif de légiférer dans le but de la survie du groupe et de la nation.
    Sinon, les décisions prises dans l'optique du "salut public" sont des debordements étatiques, qui peuvent amener le groupe jusqu'à sa dislocation, car les oppositions ne manqueront pas, et seront elles même soumises à ces décisions.
    La question qui se pose est donc celle de la légitimité, elle même déterminée par les conditions historiques de la période concernée.

    Le but à atteindre lui, soyons en sûrs, nous sera toujours présenté par les décisionnaires, comme étant fort louable !!

  7. #7
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    Toute les "difficultés" me semblent venir de ce que toute forme de "comité de salut public" est mise au-dessus de la loi pour tous et par tous, au nom du salut de la nation . (pour un temps déterminé, voir l'article 16))
    C''est le temps de l'action
    Le problème est donc celui de la fin et celui des moyens bien ajustés à la fin.
    Le succès devient le critère et Valmy effacerait et justifierait tout.
    Que servirait , selon cette dialectique, de refuser le risque des dommages collatéraux si la liberté doit disparaître?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #8
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    Par défaut Salut public

    Si les comités sont mis en place par tous, et pour tous, c'est que "tous" en reconnaissent la légitimité, et en acceptent les directives qui en découlent.
    Cela rappelle la tyrannie grecque, qui était une magistrature concédée à un membre eminent de la cité concernée (magistrature elective!!), ouvrant une période cohercitive, nécéssaire au redressement des valeurs de principe et d'esprit, sur lesquelles etait fondée la dite cité.

    Les moeurs se relachent au point de mettre en péril la perenité de la communauté citoyenne, on nomme un "tyran", qui pendant une période donnée va serrer tous les boulons, et qui pour cela a carte blanche.

    Maintenant, si l'on évacue cette notion de légitimité, effectivement, la question centrale est celle de la mise en adéquation des moyens et de la finalité.

    Mais si la finalité recouvre le suffrage du plus grand nombre, nous sommes à nouveau dans un questionnement lié à la légitimité.

    A ce moment là les deux aspect se recoupent.
    Si la finalité est percue comme légitime, les moyens eux, le sont-ils ?

    Car il semblerait bien que Valmy n'ait effectivement rien effacé dans la mémoire collective, sur tout ce qui touche à la période de la terreur.

  9. #9
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    Légitimté et ajustement des moyens à la fin et à la justice pourraient donc constituer deux axes de la recherche :deux problèmes .
    Dans nos démocratie la légitimité est donnée par la constitution (et encadrée par elle). La constitution est la Loi fodamentale.
    Le problème reste de cerner la fin: que met-on sous le concept de salut public et comment juger des moyens ? Le simple pragmatisme ne saurait suffire. ( la fin ne justifie pas les moyens).
    Il faut donc pour ainsi dire suivre les deux axes de front: ne jamais oublier l'un ou l'autre
    => Difficulté: la force des choses: L'expression désigne: la résistance d'un objet, son caractère apparemment irrésistible, la nécessité apparente qui résulte d'une situation.

    "C'est précisément parce que la force des choses tend toujours à détruire l'égalité, que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir." Jean-Jacques Rousseau


    Toute action s'exerce dans une situation et s'insère dans un jeu de forces dont la résultante est une nécessité, si nous ne les connaissons pas. Si nous pouvons les prendre en compte, ce n'est plus qu'un déterminisme qu'il est toujours possible d'utiliser pour que l'action réussisse. L'expression la force des choses désigne la nécessité qui résulte d'une situation que nous ne connaissons que partiellement.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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