Pourrait-on dire, que la métaphysique n'est pas objet, mais lieu du mouvement de l'objet.

Dans ce cas, les mathématiques, comme la philosophie, ne seraient que des outils, ou plutôt des véhicules se mouvant dans un espace qui serait celui des questions métaphysiques.

Les mathématiques resteraient alors les mathématiques, et la philo, la philo, mais les deux seraient porte d'entrée du questionnement métaphysique.

Pour être plus clair, lorsque la philosophie traite de la "gestion" et/ou de la justification de l'ordre et des lois de la cité (pour faire large) elle est morale et politique, quand elle s'aventure dans les questions de Dieu ou pas dieu, âme ou pas âme etc...elle devient questionnement métaphysique.

Pour les maths, même combat. Quand elles servent à quantifier , calculer, mesurer, elles appartiennent au domaine des sciences dures (et vérifiables), mais lorsque S.Hawking, se sert des travaux du mathématicien R.Penrose, pour franchir le mur de Planck, et tenter d'unir relativité et infiniment petit, pour (je le cite!) découvrir l'équation de théorie générale la plus "proche de la pensée de Dieu", il fait entrer l'outil mathématique dans le champ des questions métaphysiques.

La philosophie n'est pas les mathématiques, et inversement,mais dans ce cas là, les deux peuvent prétendre au titre d'outil métaphysique.

Ne pensez-vous pas ?