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Discussion: texte de Leibniz Préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain

  1. #1
    Date d'inscription
    December 2009
    Messages
    1

    Par défaut texte de Leibniz Préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain

    Est ce bon mon plan sur un texte que je dois etudier de Leibniz

    "Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est à dire des vérités particulières ou individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même (....) D'où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquent des témoignages de sens, quoique sans les sens on ne serait jamais avisé d'y penser."

    Je vous propose le plan que j'ai fait :

    1) Principe de la raison suffisante
    a) Les vérités nécessaires et vérités logiques
    b) Les vérités de faits

    2) Principe de la non-contradiction
    a)
    b) [Je dois encore accentué mes recherches]

    3) Entendement par nos sens
    a) La chaîne des causes à l'infini
    b) Tout ce qui arrive, compris analytiquement dans l'idée de l'univers.


    Merci

  2. #2
    Date d'inscription
    September 2008
    Messages
    92

    Par défaut les sens

    Je ne comprends pas votre plan. Un texte pose un problème et y répond. Le plan doit suivre le trajet argumentatif du texte, c'est-à-dire montrer comment l'auteur s'y prend pour démontrer sa thèse.
    Ici, le texte pose la question de l'origine des connaissances. Il s'oppose à la thèse du sens commun, et des empiristes, qui pense que ce sont nos sens qui nous permettent de connaître le monde . Cette thèse a de la force car ce sont bien nos sens qui nous permettent d'entrer en contact avec les choses. Leibniz s'y oppose. Il soutient qu'on ne peut former d'idées générales à partir de cas singulier, d'exemples. En effet, par les sens, on ne saisit que de singulier et pas du général. Avec une accumulation d'exemples, on n'aura guère que du probable. Connaître, c'est pouvoir prévoir des phénomènes parce qu'on en connaît la cause. Comment les sens pourraient-ils nous apporter cette idée de cause?

  3. #3
    Date d'inscription
    September 2008
    Messages
    92

    Par défaut les sens

    Je relis le texte. Leibniz y distingue entre vérité de fait (ce qui est constaté par les sens) et vérité générale ou théorique. En mathématique, les vérités sont nécessaires, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas être autrement qu'elles ne sont. Au contraire, dans ce qu'apportent nos sens, les vérités de fait sont contingentes. exemple: il y a un moineau sur la branche mais il pourrait fort bien ne pas y être.
    Plan du texte:
    1. Les sens n'apportent que des vérités de fait, contingentes
    2. parce que les sens ne peuvent saisir que du singulier.
    3. alors que les vérités nécessaires se fondent sur les lois de la raison.

    Introduction: probleme posé par le texte, thèse soutenue, plan du texte.
    Développement: trois parties qui suivent le plan du texte. Il faut expliquer les difficultés et les arguments, faire une critique éventuellement. N'oubliez pas les transitions entre chaque partie: montrer ce qui est acqis et ce qui reste à réfléchir.
    Conclusion: synthèse du trajet, réponse, et c'est tout, pas d'ouverture.

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