Les minorités ne sont que visibles…

[pyzik i popka]

Ou comment se moquer des aveugles. Assez de n’entendre que des propos vides de sens. Il n’y a pas que ce que l’on voit qui mérite intérêt, et d’abord c’est quoi une minorité ? Chacun, a le droit a une écoute attentive et à une réponse constructive à ses attentes, d’ou qu’il vienne et qui qu’il soit. Les débats à l’emporte-pièce et la législation à la truelle ne servent qu’à se fiche du monde, de tout le monde !

[Wakus2]

D'accord.

Malheureusement, les états ne peuvent pas (et parfois ne veulent pas: trop cher, trop long ,trop compliqué etc ...) se lancer dans des subdivisions de règles et de lois, qui nécessiteraient des applications particulières à tel groupe ou tel autre, telle tendance ou telle autre. Il y donc des lois édictées par une représentation "démocratiquement élue" (l'assemblée nationale pour la citer) qui va étudier les problèmes de société, et décider si oui ou non ce problème nécessite de légiférer , où, quand, comment et pour qui.

Le fait que nous soyons citoyens, et donc membre d'une immense collectivité, ne permet pas à cette représentativité, le cas par cas, en matière de loi.
La majorité est au centre de l'idée même de suffrage universel, c'est donc en fonction des us et coutumes majoritaires que les règles et les lois sont étudiées, et promulguées.

Je ne dis pas que c'est bien, ni même que c'est mal d'ailleurs...c'est la loi du nombre et comme tout un chacun, il m'arrive d'y disparaître.

[Prosodie]

Bonjour,

Votre propos, à tout le moins son titre ne saurait être exact.

Toutes les minorités justement ne sont pas visibles, loin s’en faut.
Ensuite vous semblez éructer ou dénoncer le fait qu’il ne soit pas tenu compte culturellement, socialement de toutes ces différences qui constituent notre humanité et la diversité du vivant.

Pour qu’une minorité devienne identifiable, il faut qu’elle soit mise au jour, un peu comme les «maladies dites orphelines» : nous sommes plus de 6,5 milliards d’humains sur la planète, sans parler bien entendu des autres vivants (espèces diverses)…. Nous découvrons encore au jour le jour des poissons, des vies que nous ignorions ; nous apprenons également de mieux en mieux à nous connaître nous-mêmes <si tant est qu’on le veuille> Les adages sont le suc de la philosophie antique, une sorte de compacté... ne faut-il donc pas avant toute chose "balayer devant sa porte" ?


Qui sommes nous, Nous, pour verser constamment dans l’opprobre ici et là, fomentant des feux qu’on ne saurait éteindre.

Certes ne nous endormons pas, mais apprenons à savoir ce qui peut être étrange, différent en nous déjà, avant toute chose ; sommes-nous parfaits, ou sommes-nous perfectibles, selon la morale universelle. Cela dit - en avons-nous même "une éthique" ? Il semble aisé souvent de prendre le problème à l’envers. Regarder au loin permet d’occulter tout en vomissant, ce qui nous imprègne, ce qui nous démange, ce que nous n'aimons guère en nous ! Ne pensez-vous pas ?

Apprendre à penser me semble déjà un premier pas philosophique et politique par voie de conséquence.