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Discussion: encore un sujet qui ne m'inspire pas trop

  1. #1
    Date d'inscription
    October 2009
    Messages
    3

    Par défaut encore un sujet qui ne m'inspire pas trop

    "assez de gens meprisent le bien mais peu savent le donner"

    le bien : l'argent?

  2. #2
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
    Messages
    1 460

    Exclamation

    "assez de gens meprisent le bien mais peu savent le donner"

    Qu’est-ce que le don ? (pourquoi penser argent) ? C’est la capacité à offrir ou proposer de façon désintéressée, gratuitement et volontairement une chose, une action, un sentiment.

    Mépriser le bien cela se rapporte à : richesse, confort, avoir divers, tout ce qui a trait à la consommation, quelle qu’elle soit. Il est aisé de sembler avoir du mépris pour les choses ou les bons sentiments, de démontrer qu’il faudrait être nu pour être heureux.

    Le mépris est une sorte d’arrogance outrancière pour être digne d’intérêt. Il fait partie de la cohorte des vices de l’ego. Ce dernier étant au cœur de cette arrogance qu’est le mépris, comment voulez-vous que ces gens là, donnent aisément ? Une personne égoïste, égotique peut être, ne s’intéresse qu’à elle-même ; si parfois elle fait un geste c’est souvent pour s’offrir la vue de SA propre générosité.

    En psychanalyse, on sait que le cadeau ou le don revêtent un intérêt sous-jacent, qu’ils sont l’un l’autre ce qu’on nommerait un « forget me not/Ne m’oubliez-pas» certes dit différemment, mais couramment affleurant ; inconscient parfois. Quand on saisi cela on perçoit qu’il y a curieusement un intérêt, qu’il soit perceptible ou non, au don.

    Différentes situations révèlent le don :
    -celui des échanges courants (donner un coup de main) [c’est pas très ennuyeux], cela relève du quotidien, du communément, tandis que
    -faire don de soi de sa personne ; c’est se sacrifier = renoncement, abnégation (c’est très différent, n’est-ce pas) cela relève alors d’une volonté subtile, d’une détermination, d’un choix à s’abandonner pour une cause, un projet qu’il soit physique ou spirituel, ce peut être une disposition innée, une inclination naturelle ; elle est là, la valeur du don. (d'ailleurs le mot pardon signifie par "le don" (d'effacer).

    Si vous voulez savoir, vous ce à quoi correspond le don chez l’individu, ou vous-même, sachez si le geste que vous allez faire va vous amputer, ne serait-ce qu’un peu de quelque chose, ne serait-ce que du temps. Si vous hésitez en vous disant « je donne, je ne donne pas ? » c’est que votre ego est encore très prégnant. Si vous donnez et qu’après vous le regrettez pour de multiples raisons ; si vous êtes éloigné de la personne et que vous vous dites « Je n’aurai pas du lui donner cela » c’est que vous en attendiez un retour, qu'il avait par conséquent un intérêt, comme d'avoir créer un lien que vous vouliez indéfectible.

    Le vieil adage « Un prêté pour un rendu » ne parle pas du don ici, mais de la mémoire dont un des principes universels est « N’oublie pas, n’oublie jamais le bien que l’on t’a fait, aie le même geste envers autrui » sorte de loi karmique « tu fais du bien, il te sera rendu du bien », mais cela ne concerne pas toujours la personne qui vous a fait ce bien.

    Vous pouvez par conséquent parler du don, dans ce qu’il a de positif, de désintéressé, mais également de celui qui relève d’une coutume, et surtout du « beau geste », cette espèce de faire-valoir puisqu’il sous-tend des attentes, des réciprocités.

    C’est à l'aune de votre analyse etde vos comportements personnels qui vous d’étayerez cette planche.

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