L'oeuvre de Hume est surtout liée au scepticisme, à cette réflexion constante qui deviendra de plus en plus modérée avec le temps.

Voyons les mots qu'il emploie :

L’Entendement :
- Faculté de comprendre, de saisir l'intelligible par opposition aux sensations. (selon Descartes)
- Fonction mentale qui au moyen de catégorie coordonne les données de l'expérience, l'interprétation finale étant l'œuvre de la raison (selon Kant).

Ne serait-ce pas l’esprit/l’intelligence, cette aptitude à comprendre par l’expérience quelle qu’elle soit (sensorielle ou imaginaire) l’ensemble de nos facultés et de les mettre en forme, tel un calque millimétré permettrait de le faire pour concevoir une structure (mentale pour le coup) ?

Le moi : N’est-ce pas l’ego ? Freud lui, dit que : « Le Moi traduit en action la volonté du Ça » (Le Ça le Moi et le Surmoi). Le moi, chez Hume, n’est pas l’idée de se comporter dans la vie d’une façon passive sans analyser les forces inconnues qui échapperaient à notre maîtrise. Son scepticisme vient de là. Le questionnement, toujours celui-ci, comme un puits sans fond.

La raison pour Hume ne relève pas du sens admis communément, c’est la faculté qu’à l’humain d’organiser ses relations avec le « réel » tant dans le domaine pratique que conceptuel. Cette une analyse indispensable et régulière à reconnaître nos impressions.

L’entendement pour lui n’est pas métaphysique, loin s’en faut,(il se voulait areligieux) même si à travers lui, les questions pratiques et « morales » vont de concert. L’esprit/l’intelligence fait le tri, entre le spéculatif (présupposé, sans preuve, imaginaire) et le réel, permettant justement de réfléchir sur ce qu’on appelle le sens commun).

Dans son œuvre, Hume parle avant tout du scepticisme mais de manière graduée. Au final ce dernier sera beaucoup plus tempéré qu’au début.

C'est l'antienne shakespearienne "Être ou ne pas être" comme le dit la fin de sa phrase "on peut dire à juste titre que je n’existe pas".

Je ne sais pas si ce raccourci sera bien éfficace ?