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Discussion: Peut-on distinguer l'abus de l'usage ?

  1. #1
    Date d'inscription
    October 2009
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    1

    Smile Peut-on distinguer l'abus de l'usage ?

    Sujet que j'ai trouvé interessant.
    Quel est votre avis sur la question ?

    Tout d'abord, l'abus c'est l'usage excessif, mauvais ou injustifié de toute chose.Et L'usage étant le fait de se servir de quelque chose.

    Dès lors, toute utilisation est-elle forcément une utilisation excessive ? L'Homme n'a t-il pas que des relations de démesure avec ce qui l'entoure ?
    Je ne sais pas, que mettriez vous en problématique ?
    Utiliseriez vous un plan thèse/antithèse/synthèse ?

    Je vous remercie de votre aide.

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
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    796

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    Le sujet ne me semble pas très problématique au premier abord. Il semble évident que l'abus se définisse relativement à l'usage. Non?

    Je ne vois pas non plus l'intérêt de la question. Si on les distingue de façon évidente, pourquoi se poser la question?

    Alors pour le plan... si l'on parle pour ne rien dire, peu importe par où l'on commence.

    (édifiant commentaire, n'est-ce pas?
    bon, ok, je réfléchis à la question. )

  3. #3
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
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    1 460

    Smile

    Peut-on distinguer l'abus de l'usage ?

    La problématique, c'est obtenir une solution à une question posée. On en admet l'affirmation ou la négation comme simplement possibles. Vous émettez déjà clairement votre conclusion.

    L'usage correspond à une pratique ou manière d'agir (ancienne ou fréquente), ça ne correspond en rien, ni ne contient de sens moral, c'est une sorte de coutume, d'habitude. C'est souvent des règles/des pratiques d'où la formule " les us et coutumes" couramment citée.

    L'abus quant à lui contient un sens moral/éthique; il met l'accent sur l'excès, le dérèglement.
    Un ex : L'usage veut que nous buvions pour nous hydrater donc vivre, mais abuser de la boisson ou de ce quelle peut contenir est nocif à la santé. Il en va de même pour la nourriture.
    On peut également abuser de la naïveté d'autrui, cela se nomme alors "l'abus de confiance" ; tandis que de faire usage de la confiance permet de vivre relativement heureux.

    Faire usage du langage pour se faire comprendre ce n'est que normal et naturel, par contre abuser de celui-ci peut entraîner à quelques dommages
    (frisant l'injure, la délation ou autre).

    Ça me paraît difficile de développer plus amplement votre sujet, je ne trouve pas d'autres pistes à vous offrir.

  4. #4
    Date d'inscription
    October 2008
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    4

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    bien, vous même avez fait la différence entre les deux termes. Cette question vous permet de d'explorer les thèmes de conscience et inconscient.

  5. #5
    Date d'inscription
    April 2001
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    France -
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    21 954

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    En quel sens pourrait-on dire que tout usage est par essence un abus?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #6
    Date d'inscription
    January 2009
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    24

    Post

    Bonjour,

    P-e

    Dans la théorie:
    le «*le peut-on*» renvoie à la possibilité comme ce qui est contingent c'est-à-dire étant ce qui peut être ou ne pas être. Ce qui détermine encore l'une et l'autre étant est le concours de la volonté humaine qui en mettant en œuvrant un certain nombre de moyens favorise la réalisation de certain possible. Ces moyens peuvent être aussi bien théoriques, fondée que pratiques au service de l'action et dans la même temporalité qu'elle.
    «*Distinguer*» :concevoir de manière séparé deux concepts de sorte que l'on puisse énoncer à leurs sujet des ensembles de propriétés. Avec le souci qu'aucune ne se retrouve dans l'autre. Condition de l'établissement d'une substance.
    Puis-on concevoir l'abus indépendamment de l'usage ?
    Concernant l'abus et l'usage, le premier est dépendant du second, dépendance vise jusque dans le «* de*» de l'intitulé, désignant l'écart existant entre la manière dont on use et la «*norme*» ( illustration : même relation entre l'exception et la règle) . [ Norme, convention supposant une autorité souverain qui impose dans un champs et sur un territoire «*le bon ou le mauvais usage*»*]
    Impossibilité d 'établir un quelconque critère de Vérité me permettant de statuer sur le bon ou le mauvais usage.

    Mais, pour autant :

    Dans la pratique :

    Dois-je renoncer sachant que l'usage est colonne vertébrale de mon action et de la morale, au moins saisir des différences ? Différences qui me permettront dévaluer mon comportement . De continuer à vivre – en société - ordre- et malgré l'absence de vérité. ( "morale par provision" )
    Reconsidérer la position de départ : de la recherche de l'essentiel . Du postulat qui procède de notre pensée d'avoir à faire à des «*substances*» non passons à une vision axée sur la différence, sur la nuance le degré. Etant une variabilité possible en terme d'intensité. Une appréhension qui va guider mon action à postériori par le retour que j'en aurai. ( morale consequentialiste)

  7. #7
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

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    Je pense qu'on peut attaquer la problématique par la détermination de la différence entre les deux contradictoires.

    Autrement dit: où est la frontière entre la juste mesure et l'abus?

    On peut le décliner dans plusieurs domaines.

    - moral, bien sûr, économique et politique (l'abus pour l'un peut être juste pour l'autre: est-il fondé sur un critère objectif?)
    - scientifique: les changements paradigmatiques, l'influence de l'instrument de mesure sur le mesuré (sans jouer sur les mots: la mesure elle-même doit assumer une marge d'erreur)... (la juste mesure pour le scientifique est une question très délicate. La loi elle-même est, selon Popper, scientifique dans la mesure où elle peut être considérée comme falsifiable, c'est-à-dire pouvant être reconnue comme abusive dans un certain contexte).

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