Bonsoir
Peut-être faudrait-il vous interroger: echec de quoi : du présent ou du passé antécédent...On a tout faiot pour l'éviter... Pensez à la colère qui est souvent un aveu d'échec: on n'y est pas arrivé, alors on éclate pour masquer sa faiblesse....
Tout cela me semble pertinent: un bon travail
une des questions fondamentales ou problème est peut-être: peut-il y avoir usage de la violence légitime, qui soit synonyme de force. Alors ce srait une affirmation et non un aveu d'échec
En quoi réside l'échec? Probablement il s'agit d'une politique, de l'échec des échanges (économiques, diplomatiques...). Alors la guerre serait une continuation de la politique, si elle respecte bien entendu le droit de la guerre.
Ainsi la raison n'est jamais absente.
---Les échanges sont des guerres: un jugement relie deux concepts. Tout jugement qui n'est pas tautologique (= dire la même chose) qui ne déroule pas une identité (A = A , la guerre c'est la guerre) est erreur ou mensonge.
Qu'est-ce qui permet d'affirmer que les échanges sont des guerres? Pour poser une telle affirmation ne faut-il pas entendre sous le terme échange plus qu'un simple circulation de biens (je donne pour que tu donnes)? Qu'est-ce qui peut relever du combat, du risque dans un échange? Cela tient-il réellement aux
échanges? Le fondement de l'échange n'est-il pas l'égalité reconnue et donc le respect de chacun?
--"Transactions": terme très important chez M. Mauss. Le terme transaction dit beaucoup plus que échange: c'est, pour ainsi dire un phénomène total. Au sens strict, c'est l'opération pour l'échange d'un bien.
Malheureuses: = un sens ici : qui ont échoué et qui ont créé un ressentiment, un contentieux entre des États, en l'absence d'un droit international respecté par tous les États.
Vous avez à bien déterminer, à partir de quand un échange a échoué et à quoi tient son échec. Quelle blessure reçoit un des partenaires de l'échange?
Cette blessure est-elle une simple perte d'un bien ou une blessure du moi?
--La guerre n'est-elle pas le seul moyen de rétablir un équilibre bafoué, en l'absence d'un droit international, de sauver le principe de donnant/donnant qui pour l'une des parties n'aurait pas été respecté? Ne pas respecter ce principe n'était-ce pas mépriser l'égalité du partenaire de l'échange?
Alors ... n'échange-t-on pas des cou ps?
Il me semble que vous avez saisi intuivement la problèmatique, le chemin qui conduit au problème,; il reste à la présenter de manière discursive:'il suffirait dde l'exprimer dans l'introduction
Est-ce que cela éclaire le problème?
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir