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Discussion: Histoire de la philosophie résumé

  1. #1
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    February 2009
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    Par défaut Histoire de la philosophie résumé

    Bonjour tout le monde. Je suis un élève de terminale L et j'ai l'intention de faire une fac de philo l'an prochain. Je m'a récemment offert "la philo pour les nuls" que j'ai lu en entier, et que j'ai trouvé très intéressant, et je voudrais savoir si vous connaissez un site ou un livre qui présenterais un résumé de l'histoire de la philosophie. Car pour se souvenir c'est plus pratique que de relire les 700 pages du bouquin. J'ai commencé à en faire un moi-même, mais ça prend un temps considérable, donc je cherche si cela n'existe pas déjà. Ce qui me faudrait ce serait en gros des fiches pour chaque philosophe, entre un paragraphe et une page et demi par philosophe selon leur importance, et qui permette de se remémorer les principales idées de chaque philosophes.
    Voici un exemple tiré de mon propre résumé:
    Socrate :
    Seul philosophe à n’avoir rien n’écrit, il est le père de la philosophie grecque. Il est le premier à centrer sa réflexion sur l’humain.
    Sa devise était, « La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. » Il se plaisait à poser des questions aux personnes qui disaient savoir auxquelles ils ne pourraient pas répondre.
    En toutes choses, Socrate cherche l’essence, c’est-à-dire la nature profonde des choses, au-delà des apparences et des évidences.
    Pour lui, « Nul n’est méchant volontairement. » : Il y a selon lui une domination du bien qui l’emporte à jamais : en fait, on agit toujours pour le bien, ne serait-ce que pour le sien propre.
    Les valeurs idéales positives entretiennent entre elles des liens d’équivalence : le bien, le beau, le vrai sont échangeable.


    J'imagine déjà les spécialistes se révolter contre le manque d'information de mon résumé, mais le but ici est bien de remémorer ce que l'on sait déjà, mon résumé n'a pas la prétention d'être un cour sur socrate.

    Pour le moment j'ai résumé jusqu'à la fin de l'époque hellénistique.

    Je vous remercie.

    LAJILI Johan

  2. #2
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    April 2005
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    Pariiiis
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    c'est très courageux de vouloir tout résumer, et c'est une très bonne chose aussi de faire des fiches.

    Il existe de nombreuses "histoire de la philosophie"; il suffit d'aller dans une librairie spécialisée (voire certains magasins plus généralistes) et de se laisser tenter... A votre niveau il n'y a pas vraiment de risque de tomber sur une mauvaise histoire de la philosophie: mieux vaut que vous regardiez directement ce qui vous convient.

    Cela étant dit, je vous conseillerais de très vite vous affronter aux textes (toujours en les fichant).

    Bonne découverte

  3. #3
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    January 2009
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    "Le monde de sophie" peut te permettre d'avoir un point de vue plus global de l'histoire de philosophie, de manière ludique de part l'histoire annexe..

  4. #4
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    January 2008
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    France/centre
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    Je ne puis que confirmer ce que vient de dire Antisub précédemment le livre de Jostein Gaarder, déja ancien (vous devriez pouvoir l'acheter d'occasion) LE MONDE DE SOPHIE... qui a un Index fort simple, mais qui touche à tout.

  5. #5
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    April 2006
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    En gros, les humains inventent le langage (ou le langage invente les humains),
    ça dure longtemps comme ça ; on bricole des cultures, qui se rendent systématiques ; forment des systèmes cohérents, plus ou moins.
    Mais sans rapport avec la réalité ; on imagine la réalité et on partage entre nous cette imagination, ainsi cela ordonne, au minimum, la société humaine, les uns avec les autres.
    Mais il se trouve qu'il y en a quelques uns qui décident autrement ; on va examiner le langage pour lui-même ; du langage examiné n on s'aperçoit que l'on peut tirer des connaissances ; j'emploie le mot bien ou mal, constamment, mais je ne sais pas bien le définir ; m'y essayant je crée des notions, qui étaient déjà là ou qui soudainement s'inventent ; la position qui examine les notions et le savoir que l'on peut en tirer, se nomme elle-même philosophie.
    On aboutit à un énorme discours plein de tout ce qui est pensable ; le discours dans/sur/ à partir du langage (et son agent ; l'esprit) est entièrement développé, achevé.
    Mais entre temps on s'est aperçu que "quelqu'un" agissait dans et au travers ce discours ; le sujet ; Descartes, Locke, Kant, et puis ensuite les existentiels, phénoménologues, Nietzsche, etc
    De même, hors du discours (seule manière d'accéder à un savoir certain, explicite, et non pas révélé, imaginé, désiré, etc), il existe un monde ; donné, là, multiple, et surtout du fait que le savoir s'est réduit au discours, tandis qu'auparavant le monde était mêlé d'imaginaire, de symbolique, de désirs , pour le sujet du savoir, cette fois, le monde est vide ; de sens ; et donc accessible au nombre, à la mesure, au temps, à l'étendue.
    Du savoir issu du langage seul, on en vient à comprendre qu'il est un savoir de la « mesure » applicable au monde-là ; Descartes affirme nommément cela ; on peut décrire le monde comme objet mesurable. Le nombre permet des représentations très stables et très précises que les mots seuls ne permettent pas ; ce qui ne veut pas dire que les nombres remplacent les mots.
    (Il théorise la position qui évidemment existait déjà, mais peu imposée culturellement comme un idéal humain affirmé et par lui fondé).
    Comme tout cela fonctionne réellement on peut fonder une société humaine basée sur l’individualité ; tout être humain est égal à tout autre et ils ont en commun, au mieux, l’intelligence ; la compréhension et le partage sans violence ; le droit ne s’entend que via l’autonomie des responsabilités ; la culture est hyper individualisante (Picasso n’est pas Le Titien) ; j’aime les yaourts nature et pas aux fruits.
    A partir de la position du sujet (cad du sujet-discours ; capable de justifier, d’exprimer, d’organiser son vécu et son être), il est possible d’envisager le monde comme multiple et pluriel ; la psychanalyse ou la sociologie démontent le donné, le là, Marx l’économie, Einstein l’espace-temps, etc. Les nécessités qu’ils découvrent ne contredisent pas la liberté du sujet ; puisque c’est à partir de cette liberté qu’ils découvrent ces nécessités … Mais cela réduit extrêmement le libre, sans l’anéantir du tout ; et signifie que le libre, c’est précisément ce qui démonte et découpe la réalité (à partir du langage, du discours dans le langage, de la mesure, de l’organisation humaine partageuse ou distributive, etc).

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