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Discussion: dissertation sur les énigmes du moi

  1. #1
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    February 2009
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    Wink dissertation sur les énigmes du moi

    Voila j'ai une dissertation à faire et j'avoue que j'ai du mal avec le sujet. Le sujet est "L'écriture de soi est elle nécessairement exhibitioniste?" Il faut que je fasse un plan progressif mais je ne trouve pas de plan qui tienne la route. Faut il jouer sur les différents types d'écriture de soi et sur le sens de l'exhibitionisme ou est ce hors sujet? Merci d'avance pour votre aide.

  2. #2
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    Les énigmes du moi :

    Commencez peut-être par définir rapidement ce qu’est le MOI/le "Je" – personnel et universel –

    Sachez aussi ce que signifie l'exhibitionniste (qui sous-entend une certaine violence)
    * fait de révéler aux yeux de tous ce qu'il convient ordinairement de cacher.
    * tendance, obsession qui pousse à montrer ses organes sexuels à des inconnus.

    Peut-être pourriez-vous envisager ce travail par différentes approches :
    -- L’une à l’aune de la psychanalyse : Tentative de résolution personnelle de ses problèmes, nœuds et étouffements. Trouver la philosophie en soi, pour soi, pour un mieux être se propulser plus aisément dans la vie. Cela se fait souvent en flash-back, l’analysant se retournant sans cesse sur lui-même, revenant par réseaux intimes dans son enfance, système maïeutique «socratique » - art de l’accouchement de soi - où l’on se découvre en verbalisant face au « transfert » que l’on aura choisi. C'est un parcours volontaire.

    --- Une autre à l’aune de la rencontre métaphysique, "quelque chose" qui nous dépasse, telle LA « révélation ». Cela implique là une remise en cause personnelle, sans « partenaire », cela relève alors d'une question sur la remise en cause de nos actions antérieures/passées que l’on juge alors, sans en tirer nécessairement une explication, mais dans l’optique d’un changement de comportement par rapport à des valeurs que l’on pense ou ressent avoir découvertes – doctrinales ou autres -. Là, parcours quasiment involontaire, il s'impose à la personne.

    --- Un troisième rameau, moins rapide, est le journal.. sa quotidienneté ne nous révèle qu'avec le temps, mais c'est souvent celui-ci qui s'avère être au plus juste en la perspective de Nous....(enfin de soi)...

    L’analyse elle relève davantage d’un besoin de se comprendre, tandis que la « Révélation » tente, elle, de la volonté de se rectifier dans un but que l’on pense, espère salvateur – un peu comme une contrainte ou reprise en main de soi - On se confesserait de soi, à soi en quelque sorte !

    Vous avez aussi la forme romanesque qui souvent parle du moi intime mais que l’on travesti justement pour tenter de ne pas se faire reconnaître (car le sentiment d’exhibitionnisme peut être ici ressenti)

    - La 1ère méthode, fait que l'on se retourne sur soi, sans vouloir au départ prendre un ordre, planifier des directions,
    - La seconde, elle relève plutôt d'un inventaire structuré...

    Il faudrait peut-être d'ailleurs aussi que Vous parliez du "sur-moi" au commencement, car il est important dans la phase que vous pourriez dire
    exhibionniste..

    Courage...

  3. #3
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    March 2009
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    Par défaut sujet de dissertation

    Bonjour
    j'ai un gros soucis à propos d'un sujet de dissertation
    je ne comprend pas le plan qu'il faut dégager de ce sujet :"La richesse intérieure résulte de conflits que l'on entretient en soi, or, la vitalité qui dispose pleinement d'elle-même ne connaît que le combat extérieur, l'acharnement sur l'objet" dans quelle mesure cette réflexion d'Emil Cioran éclaire-t-elle la lecture des trois oeuvres au programme?
    SVP est ce que quelqu'un pourrait m'aider, ne serais que pour me mettre sur une voie.
    Merci beaucoup
    au revoir

  4. #4
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    January 2009
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    Wink

    Bonjour,

    Il manque je crois un élément pour que nous puissions t’aider à savoir les nom des trois œuvres à étudier.. Je crois qu’il y a parmi elles les pensées de Pascal, peut être également le Guépard .. (?) Mais pour les autres, j’avoue je ne sais plus.

    «*La richesse intérieure résulte de conflits que l’on entretient avec soi*»

    Un conflit renvoie à l*‘existence de tendances opposées qui poussent l’être dans des directions qui le sont tout autant. Ce tiraillement est source de richesse intérieure en ce qu’il permet la multiplication des regards, des perspectives que peut avoir l’être par rapport aux choses.

    Mais, par contre, il interdit l’action. Pourquoi me diras-tu … Simplement car si les tendances exercent des pressions de même intensité. Alors l’être ne pourra pas choisir car choisir ici c’est donner l’ascendant de l’une sur l’autre. Tu as peut être vu en cours l’exemple du renard, qui désire autant boire que manger.. Et qui parce que d’aucun des désirs ne prends le dessus, ne fera ni l’un ni l’autre et finira par mourir…

    A contrario, pour celui qui n’est pas soumis à ce tiraillement, (qui est tout entier poussé dans une seule et même direction ou pour reprendre la citation qui dispose pleinement de sa vitalité*) l’action sur les choses extérieur sera aisée..

    Courage !

    Et surtout si tu as des questions ou encore besoin d'aide, n'hésite pas.. Je suis là, pour ça ..

    Amicalement

  5. #5
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    March 2009
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    Par défaut sujet de dissertatio

    merci beaucoup déja pour votre aide mais c'est vrai qu'avec le nom de oeuvres ça peut aider
    voici donc les 3 oeuvres du programme:
    Lorenzaccio de Musset
    L'Age d'homme de michel Leiris
    et Les confessions livre X de Saint Augustin
    si vous pouriez me redonner quelques pistes àavec ces 3 auteurs ce serait vraiment super
    en tout cas merci pour votre aide

  6. #6
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    March 2009
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    Par défaut sujet de dissertation

    je comprends bien mieux le therme de combat mais comment controverser cette citation?
    faut t'il dire oui on est d'accord car par example tel perso suit ses idées de façon bornée et un autre perso est toujours dans le doute
    ou bien faut t'il parler d'un opposition force/intellectuelle?
    ou comment réfuter cette thèse?

  7. #7
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    Par défaut

    Citation Posté par cemoulia Voir le message
    je comprends bien mieux le therme de combat mais comment controverser cette citation?
    faut t'il dire oui on est d'accord car par example tel perso suit ses idées de façon bornée et un autre perso est toujours dans le doute
    ou bien faut t'il parler d'un opposition force/intellectuelle?
    ou comment réfuter cette thèse?
    Terme Amie ! (terme, mais pas un site ayant des eaux thermales)
    Je n'ai pas lu "L'Age d'homme de Michel Leiris" cependant l'oeuvre de Musset
    "Lorenzaccio" est une sorte de miroir que nous propose l'auteur, qui s'interroge sur la dualité constante qu'il a connue et tenté vainement de rectifier (de combattre, de dépasser, sans y parvenir) son narcissisme a posteriori l'effraye, mais il n'y peut plus rien changer, c'est en cela que réside cette tragédie : Ne pas être parvenu à s'améliorer, se parfaire alors qu'il en avait encore le pouvoir de le faire puisque sa "conscience" sentait/savait qu'il pouvait y parvenir...

    Les confessions de St-Augustin dans un premier temps servent son humilité (qui soigne et parfois guérit puisque l'ego n'est plus le centre) à reconnaître son parcours et avec lui les erreurs qu'il a commises "enfant/jeune et homme ensuite" au temps où il ne vivait que dans l'envie, l'instant présent, sans question, avec le seul motif de réalisation immédiate, couramment admise.
    Ce n'est qu'en s'interrogeant à l'aune de SA foi, qu'il comprend que chaque instant peut être vécu comme un "combat", salvateur (pour l'Ame, bien entendu)..... Cela relève de la "prise" de conscience.
    Nous avons pour la plupart d'entre nous, une conscience, mais que nous étouffons souvent... pour ne s'obliger à rien. C'est en cela que réside le fameux "combat" personnel qui n'a rien à voir avec celui que l'on impose à autrui.

  8. #8
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    Citation Posté par cemoulia Voir le message
    je comprends bien mieux le terme de combat mais comment controverser cette citation?
    faut t'il dire oui on est d'accord car par exemple tel perso suit ses idées de façon bornée et un autre perso est toujours dans le doute
    ou bien faut t'il parler d'un opposition force/intellectuelle?
    ou comment réfuter cette thèse?


    Bonjour,

    Avant toute chose, je tiens à te demander de m’excuser pour cette réponse tardive.

    Par ailleurs en ce qui concerne la première opposition que tu poses entre le dogmatisme et le doute, je pense qu’elle est viable. En ce que le première terme renvoie à un positionnement sans ambiguïté vis-à-vis de la chose considérée et qui consiste à affirmer de manière péremptoire : «*je sais*». A aucun moment, en moi n’existe une tendance contraire qui pourrait me faire dire «*ma position est à nuancer*» ou «* peut être ai-je tort après tout*» A l’opposé, le doute consiste à être pris entre divers assentiments et ne pouvoir se décider.

    Ensuite pour ce qui est de la deuxième opposition «*force / intellectuel*» elle est plus délicate. En ce qu’il faut prévenir le dérapage qui consisterait à dire tout ce qui est de l’ordre du «*pratique*» ( exemple courants des métiers manuels que l’on oppose aux métiers «*intellectuels*» disant que les premiers ne nécessitent pas de réflexions) est la négation de la réflexion (intellectuel). Cette affirmation là elle est à analyser.
    Le réflexe Est-ce une analyse très rapide au niveau inconscient ou préconscient de la situation qui amène une réaction adaptée ou une action mécanisme ne mettant pas en jeu ce «*style*» de capacité ..?
    La frontière entre les éléments que tu évoques est poreuse à mon sens …
    Tout dépends comment tu envisages l’opposition… (là je te donne juste des "situations" un peu "litigieuses" pour t'inciter à "faire attention" )

    Quant à ce qui concerne les livres, je ne peux d'aider étant donné que je n'ai vu que Saint augustin et de plus dans une thématique tout à fait différente..

    Bon courage

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