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Je vois mal comment cela pourrait être une adaptation française comme vous dites, puisque cette devise a été créée lors de la Révolution française et qu'il ne s'agit pas des "piliers" de la démocratie en général qui pourrait se décliner selon tel ou tel pays, mais bien de la démocratie française.
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"Mais songer également, que même à l'intérieur d'une démocratie subsistent des traitements de faveur" autochnaute
En cela vous avez raison ; une démocratie n'est pas un régime installé une fois pour toutes ;
parce que les pouvoirs (de concentration du "capital" (lorsque celui-ci n'est pas seulement irréel comme dans le désordre financier actuel) comme de corporatismes ou de main mises sur les médias par l'économie , sans pluralité), les pouvoirs se reconstituent, toujours, constamment, tournent et détournent les principes et les lois ... ça n'a pas à être jugé de haut, c'est comme ça, c'est la nature même d'un pouvoir de s'étendre et de manger, dévorer ; il faut juste le savoir et agir,décider en conséquence.
le fait est que l'Etat ne doit pas, de devrait pas prendre partie pour les uns ou les autres , mais assurer une réelle pluralité (des pouvoirs, des individualités, des groupes, etc ) et imposer la pluralité , sans imposer son pouvoir (puisque lui, l'Etat est au vu et au su de tous, et ne doit pas s'enfoncer dans les mafias ; parce qu'il n'est que deux formes politiques ; la démocratie et la mafia ; cad le regroupement localisé et caché du maximum de pouvoir ). L'Etat devrait être "celui qui délègue le pouvoir à un maximum d'intérêts", comme le veulent les libéraux, mais ceci il doit le vouloir et organiser fortement ; avec insistance et sans se retirer (se retirer de la société c'est la livrer aux concentrations)
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La démocratie et la mafia
Qui est le plus fort?
Heiline
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Les mafias organisent localement et péniblement ; elles n'ont pas d'autre horizon que leur intérêt (les spéculateurs ou les mafiosi ) ; elles n'existent que secondairement, dans un cadre universel ; l'Etat ou la monnaie (la monnaie est un bien universel, qui permet l'échange général et dont chacun peut disposer). cependant le secondaire peut prendre le pas sur l'universel et complètement absorber l'universel et le dissoudre (dans l'immédiateté des intérêts dont les finalités sont centrées sur la seule nature).
L'universel est cependant essentiel en notre être ; on ne peut pas mentir ou tricher indéfiniment parce que cela interrompt toute possibilité d'échange ...
Dans le langage il est, en soi, l'impératif de parler juste et exactement de ce dont on parle.
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