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Discussion: Texte de Freud - Introduction à la Psychanalyse

  1. #1
    Date d'inscription
    December 2008
    Messages
    1

    Unhappy Texte de Freud - Introduction à la Psychanalyse

    Bonjour,
    J'ai une explication de texte à rendre pour très bientot.
    Il s'avère que c'est ma première et je n'ai aucune idée, ou vraiment quelques petites très vagues.

    Le texte est le suivant :

    Il est devenu courant, pour nous, de dire que notre civilisation a été édifiée aux dépens d'aspirations sexuelles qui sont inhibées par la société, en partie refoulées, en partie aussi mises au service de nouveaux buts. Nous avons aussi reconnu que, malgré toute la fierté que nous donnent nos conquêtes culturelles, il ne nous est pas facile de satisfaire aux exigences de cete civilisation, de nous sentir à l'aise en elle, parce que les restrictions pulsionnelles qui nous sont imposées signifient pour nous une lourde charge psychique. Or, ce que nous avons reconnu pour les pulsions sexuelles vaut, dans une mesure égale et peut être plus grande, pour les autres, les plusions d'agression. Ce sont elles surtout qui rendent difficile la coexistence des homme et qui menacent sa continuation ; une limitation de son agressivité : tel est le premier et peut être le plus dur sacrifice que la societé doit exiger de l'individu. Nous avons appris de quelle façon ingénieuse s'effectue ce dompatage du racalcitrant. L'instauration du surmoi, qui tire à lui les motions agressives dangereuses, amène en quelque sorte une garnison dans une place qui inclinerait à la rébellion. Mais d'autre part, du point du vue purement psychologique, il faut le reconnaitre, le moi ne se sent pas à l'aise s'il est ainsi sacrifié aux besoins de la société, s'il doit se soumettre aux tendances destructives de l'agressin qu'il aurait bien aimé mettre en oeuvre lui-même contre d'autres. C'est comme une continuation, dans le domaine psycgique, du diemme manger ou être mangé qui domine le monde vivant organique. Par bonheur, les pulsions d'agression ne sont jamais seules, elles sont toujours alliées aux pulsions érotiques. Ces dernières, dans les conditions de la civilisation créée par les hommes, ont bien des choses à adoucir et à prévenir.

    Sigmund Freud, Nouvelles Conférenes d'introduction à la psychanalyse (1933)

    J'ai déjà défini quelques termes :
    surmoi
    pulsion
    aspirations
    inhibé, inhiber, inhibition
    refoué, refoulement, refouler
    et je pensais à l'explication en 2 parties que j'ai mis en couleur dans le texte.

    Je ne vois pas trop vers où je me dirige, et arrive difficilement à comprendre le texte et trouver une thèse.
    Si quelqu'un pouvait m'aider, c'est assez urgent ?!

    Merci d'avance !

  2. #2
    autochnaute Guest

    Par défaut

    Il est devenu courant, pour nous, de dire que notre civilisation a été édifiée aux dépens d'aspirations sexuelles qui sont inhibées par la société,en partie refoulées,

    Ce que le sexuel tend à nous imposer, nous sommes obligés de le réfreîner et de le refouler, le chasser de notre partie consciente pour le placer dans notre inconscient, et ce, à cause de la société, dans laquelle ces aspirations n'ont pas leur place.

    en partie aussi mises au service de nouveaux buts.

    On essaie de canaliser l'énergie sexuelle de manière utile : la procréation par ex.

    Nous avons aussi reconnu que, malgré toute la fierté que nous donnent nos conquêtes culturelles, il ne nous est pas facile de satisfaire aux exigences de cette civilisation, de nous sentir à l'aise en elle, parce que les restrictions pulsionnelles qui nous sont imposées signifient pour nous une lourde charge psychique.

    Bien que la société nous offre un certain confort de par les conquêtes réalisées (évolution des lois, des moeurs, progrès de la santé, progrès techniques) ce confort n'est que relatif, vu que nous devons douloureusement supporter le fait de canaliser nos pulsions sexuelles.

    Or, ce que nous avons reconnu pour les pulsions sexuelles vaut, dans une mesure égale et peut être plus grande, pour les autres, les pulsions d'agression.

    Ce que nous venons de voir pour les pulsions sexuelles (société qui condamne les pulsions sexuelles, obligation pour l'individu de les refouler) nous pouvons en dire la même chose pour les pulsions d'agression.

    Ce sont elles surtout qui rendent difficile la coexistence des homme et qui menacent sa continuation ; une limitation de son agressivité : tel est le premier et peut être le plus dur sacrifice que la societé doit exiger de l'individu.

    L'agressivité peut, dans une de ses formes, être liée au meurtre : d'où dans le texte : "menacent sa continuation" Contrôler l'agressivité est le fondement de toute société et sans doute l'une des choses les plus pénibles que la société demande à l'individu. Freud va à présent expliquer comment l'individu arrive à se dompter soi-même.

    Parenthèse-Quelques notions

    Freud explique que le psychisme de l'homme est constitué de trois éléments :

    le ça, le moi et le sur-moi

    le ça, ce sont toutes les pulsions que l'homme a en lui. Cela comprend le suicide, le viol, le meurtre, les fantasmes incestueux ainsi que leur réalisations, etc... en gros les pulsions de vie et de mort, sexuelles et agressives. Tout ce qui est en l'homme et que l'homme refoule,mais qui pour certains, ressort.

    le moi oscille entre les tiraillements du ça et les exigences du sur-moi

    le sur-moi est l'instance interdictrice, ce que nous nous interdisons de faire. Interdiction qui se forme très tôt chez l'individu de par l'éducation, la culture, etc...

    L'instauration du surmoi, qui tire à lui les motions agressives dangereuses, amène en quelque sorte une garnison dans une place qui inclinerait à la rébellion.

    Ce que notre agressivité peut nous amener à commettre de pire est heureusement contrôlé par le sur-moi qui les contient (dans le sens où ces pulsions agressivent sont localisés dans le sur-moi ; et dans le sens où ils les réfreînent) Freud prend l'image d'un groupe de militaires révoltés (les pulsions agressives)que l'on amènerait dans un lieu (le sur-moi) où ils ne feraient aucun dégâts.

    Mais d'autre part, du point du vue purement psychologique, il faut le reconnaitre, le moi ne se sent pas à l'aise s'il est ainsi sacrifié aux besoins de la société, s'il doit se soumettre aux tendances destructives de l'agressin qu'il aurait bien aimé mettre en oeuvre lui-même contre d'autres.

    ici, je ne suis pas sûr du terme "agressin"...
    Freud, prend en compte le moi de l'individu pour constater que, si le sur-moi lui (càd à l'individu) permet de vivre en société, ce n'est pas parce que le sur-moi empêche aux pulsions agressives de se réaliser que le moi n'aimerait pas les mettre en oeuvre. L'individu, d'une certaine façon, s'il n'est pas toujours conscient de ce qu'il refoule, est en revanche conscient qu'il refoule, et donc effectue un travail pour répondre aux exigences de normes de la société.

    C'est comme une continuation, dans le domaine psychique, du dilemme manger ou être mangé qui domine le monde vivant organique.

    Freud prend l'image du monde animal dans lequel, si on mange les autres êtres vivants pour vivre, et eux-mêmes nous mangent (pour vivre également). Soit on mange, soit on est mangé. Soit on est agressif et on détruit tout, soit c'est la société qui est agressive envers-nous en nous imposant de détruire notre agressivité. (je simplifie)

    Alors comment faire si nous sommes obligés de refouler nos pulsions sexuelles et nos pulsions agressives, que même l'instauration d'un sur-moi ne parvient pas à nous rendre confortable la vie en société ?

    A cela Freud répond dans la dernière phrase :

    Par bonheur, les pulsions d'agression ne sont jamais seules, elles sont toujours alliées aux pulsions érotiques. Ces dernières, dans les conditions de la civilisation créée par les hommes, ont bien des choses à adoucir et à prévenir.

    La bonne nouvelle, c'est que les pulsions agressives sont liées aux pulsions sexuelles ou érotiques (j'avoue que je ne sais pas si sexuelles et érotiques ont, chez Freud, la même signification exactement) et par conséquent, la charge psychique qui consiste à refouler notre agressivité peut être contrebalancée, par les pulsions érotiques. Autrement dit, les pulsions agressives qui existent en même temps que les pulsions sexuelles dans notre inconscient (dans notre ça) peuvent être adoucies diminuée par les pulsions érotiques, sans que le moi en souffre et ces pulsions érotiques peuvent non seulement réprimer les pulsions agressives, mais bien d'autres choses encore (par ex : l'angoisse, qui selon Freud, est liée au sexuel)Et on comprend pourquoi Freud parler au début du texte de "nouveaux but" quant aux pulsions sexuelles.

    A présent que le texte est expliqué, on peut en déduire la thèse suivante :
    "si les pulsions sexuelles, comme celles agressives, doivent être refoulées, par le sur-moi de l'individu, pour le bien de la civilisation, elles permettent de réprimer les pulsions agressives et promettent d'autres usages encore" ou plus précis : "les pulsions sexuelles ont une fonction régulatrice des pulsions agressives, mais elles apportent au moi en réprimant ces pulsions agressives un bénéfice que n'offre pas le seul garde-fou qu'est le sur-moi"

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