+ Répondre à la discussion
Affichage des résultats 1 à 2 sur 2

Discussion: La beauté engendre t-elle nécessairement le bonheur?

  1. #1
    Date d'inscription
    September 2008
    Messages
    1

    Par défaut La beauté engendre t-elle nécessairement le bonheur?

    La beauté engendre t-elle nécessairement le bonheur?

    Tout d'abord bonjour!
    J'ai donc une dissertation de philo dont le sujet et ci dessus, et je rencontre quelque petits problèmes notamment un!
    J'ai essayer d'appuyer mon raisonnement sur l'analyse de Nietzsche ou il essaye de réfuter les thèses de Kant et de Schopehauer (généalogie de la morale dissertation 3 paragraphe 6) cependant j'ai du mal à cerner ce que vraiment dire Nietzche en fait il livre une sorte d'aporie sans proposer un véritable parti pris puisqu'il se pose juste la question et si Stendhal avait raison ("la beauté n'est que la promesse du du bonheur). Ce que je ne comprend pas c'est que pense Nietzche du beau et quel son point de vue sur la relation beau/bonheur et surtout pourquoi?! Voilà j'éspère avoir été clair...
    Et aussi si vous avez quelques pistes à me donner n'hésitez pas je suis preneur!!

    Merci d'avance pour votre aide

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Bonsoir
    Pour Schopenhauer:
    Le Monde comme volonté et comme représentation, en particulier §49

    Parce que le concept se définit par des limites et que son contenu est indéterminé, le concept ne saurait être l'objet de l'art.
    Loin d'être le règne de l'apparence, l'art déchire le voile de l'apparence pour représenter la vie et les choses telles qu'elles sont dans leur réalité non comme concept abstrait mais comme idée absolument concrète. Si la vie est idée c'est à la manière d'un archétype indifférent aux individus qui en sont la reproduction monotone.
    Michel Henry, Généalogie de la psychanalyse, chapitre V, la vie retrouvée: le monde comme volonté. (page 159).
    Le voile de l'apparence se déchire dans le mouvement de l'expérience esthétique.
    Autant dire qu'en saisissant l'idée, l'artiste saisit l'essence de la vie comme douleur, (ennui => désir => volonté: souffrance) et la transfigure en un spectacle représenté, source de consolation provisoire, qui offre la chose telle qu'elle est au désintéressement d'un sujet qui, parce qu'il ne veut plus, s'est haussé à l'impersonnel, au-delà du voile des intérêts.
    Dans une sorte de retour à Platon et à Kant, Schopenhauer retrouve du premier la nécessité de mourir aux reflets et aux ombres, de se tourner vers le modèle: au second il emprunte la spécificité du jugement esthétique de l'amateur qui affirme "C'est beau", au delà des intérêts du savoir, de la morale et des appétits.

    Nietzsche
    Pour Nietzsche - La Naissance de la tragédie
    L'art est un voile subtil jeté sur une réalité qui sans lui serait insupportable: la beauté serait le règne et le rayonnement des apparences masquant la vérité blessante d'une réalité mouvante: un devenir dans lequel la vie s'abîme sans pouvoir s'accrocher ou se retenir; la vérité préjudiciable à la vie est par excellence qu'il n'y a pas d'être dans l'écoulement perpétuel d'un devenir éternel: la vie serait comme un art de la nature que prolongerait l'art humain.

    Paradigme à prendre en compte
    La beauté d'un homme ou d'une femme engendre-t-elle nécessairement son bonheur. Qu'en pensez-vous?
    = Mauriac Destins
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts