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Discussion: Kant fondements de la metaphysique des moeurs

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2008
    Messages
    1

    Par défaut Kant fondements de la metaphysique des moeurs

    Bonjour à tous je suis deja venu quelquefois sur ce site pour chercher de l'aide notamment pour les dissertations en francais et a chaque fois j'ai réussi a trouver ce que je cherchais. Mais la c'est l'horreur ! J'ai deja fait une dissert' en philo cette année et ca c'est plutot bien passé. Par contre on a un commentaire de texte a faire sur un extrait des "Fondements de la Metaphysique des moeurs" de Kant et je n'ai malheureusement pas eu le temps de m'y mettre et on doit le rendre jeudi
    S'il vous plait j'ai vraiment besoin de votre aide pour trouver un plan. Je suis complètement perdu. J'ai lu plusieurs fois le texte mais je n'arrive toujours pas à comprendre. La prof nous a dit qu'il y a autant de parties pour le plan qu'il y en a dans le texte. Elle nous a dit qu'il y a plutot 2 (voir 3) parties dans le texte. merci d'avance pour votre aide
    voici le texte
    http://pierre.campion2.free.fr/mornejseneque1.php

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
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    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    1) Lire le cours de riri2
    http://forum.philagora.net/showthread.php?t=27839

    2) Pour comprendre:
    J'en pense que avant de faire un plan il faut bien cerner le terme essentiel du sujet
    Par exemple:
    Bonheur peut être
    un concept
    une idée
    un idéal de l'imagination
    Or chacun imagine le bonheur à sa manière ( y met ce qu'il veut) Il n'ya donc pa unn concept universel de ce que cela est le bonheur. Le bonheur n'est donc pas un concept
    Ce n'est pas une idée qui permettrait de juger si on s'en rapproche ou de reconnaître ce qui n'est pas le bonheur.
    C'est donc un idéal de l'imagination... et comme l'imagination étend la mesure du possible (=> l'impossible) le bonheur rêvé est impossible
    Bien lire et relire:
    "Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il veut et il désire... Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination." Kant, Fondements de la métaphysique des m***339;urs, deuxième section.
    3) Pour le plan:


    Cours de Jacqueline Morne sur La Vie heureuse de Sénèque.
    Annexe 1


    --------------------------------------------------------------------------------

    Annexe 1 : Le bonheur est un concept indéterminé.
    Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept du bonheur sont dans leur ensemble empiriques, c'est-à-dire qu'ils doivent être empruntés à l'expérience, et que cependant pour l'idée du bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future est nécessaire.


    Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut ici véritablement. Veut-il la richesse ? Que de soucis, que d'envie, que de pièges ne peut-il pas par là attirer sur sa tête ! Veut-il beaucoup de connaissances et de lumières ? Peut-être tout cela ne fera-t-il que lui donner un regard plus pénétrant pour lui représenter d'une manière d'autant plus terrible les maux qui jusqu'à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu'il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il une longue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue souffrance ? Veut-il du moins la santé ? Que de fois l'indisposition du corps a détourné d'excès où aurait fait tomber une santé parfaite, etc. ! Bref, il est incapable de déterminer avec une entière certitude d'après quelque principe ce qui le rendrait véritablement heureux : pour cela il lui faudrait l'omniscience. On ne peut donc pas agir, pour être heureux, d'après des principes déterminés, mais seulement d'après des conseils empiriques, qui recommandent, par exemple un régime sévère, l'économie, la politesse, la réserve, etc., toutes choses qui, selon les enseignements de l'expérience, contribuent en thèse générale pour la plus grande part au bien-être.

    Il suit de là que les impératifs de la prudence, à parler exactement, ne peuvent commander en rien, c'est-à-dire représenter des actions d'une manière objective comme pratiquement nécessaires, qu'il faut les tenir plutôt pour des conseils (consilia) que pour des commandements (praecepta) de la raison ; le problème qui consiste à déterminer de façon sûre et générale quelle action peut favoriser le bonheur d'un être raisonnable est un problème tout à fait insoluble ; il n'y a donc pas à cet égard d'impératif qui puisse commander, au sens strict du mot, de faire ce qui rend heureux, parce que le bonheur est un idéal non de la raison mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques, dont on attendrait vainement qu'ils puissent déterminer une action par laquelle serait atteinte la totalité d'une série de conséquences en réalité infinie
    Bonne continuation
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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