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Discussion: L'âme, la raison

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  1. #1
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    Par défaut L'âme, la raison

    Bonjour a vous tous
    Cela quelques mois que j'ai commencé à lire des textes philosophiques et parmis toutes les questions sur lesquelles je m'interroge, je n'arrive pas à faire le lien entre l'äme et la raison.
    Je crois que la raison defini notre faculté de penser en relation avec la réalité concrete et dont l'âme en serait "l'energie" ou le "moteur"?

  2. #2
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    Citation Posté par jerome Voir le message
    Bonjour a vous tous
    Cela quelques mois que j'ai commencé à lire des textes philosophiques et parmis toutes les questions sur lesquelles je m'interroge, je n'arrive pas à faire le lien entre l'äme et la raison.
    Je crois que la raison defini notre faculté de penser en relation avec la réalité concrete et dont l'âme en serait "l'energie" ou le "moteur"?

    Si il existe une raison a l'existence de l'âme , c'est bien celle de ne jamais mourir ; elle a cet avantage indéniable de pouvoir se passer du corps...
    Dans ce cas...je la verrais plutot sous forme énergétique , ptet bien un Gaz...une vapeur du conscient..une Aura...
    Une sorte d'entité chimique ayant une carctéristique propre a chacun...
    mmm ! il serait intéréssant de capturer l'âme et d'en faire une pile energétique !
    En tous cas....en étudier sa consistance.

    M'enfin...une âme sans raison , n'a pas de raison d'etre , et la raison de l'âme est bel et bien l'être !
    Je dirais donc que l'être a raison de l'âme...et pas l'inverse !

  3. #3
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    August 2008
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    Merci tu viens de me lancer une reponce a une autre question que je me posais;
    Certaines especes animales sont capablent d'etre aussi cruelles ou altruistes que l'etre humain, de même qu'elles peuvent egalement ressentir les joies et les peines.
    Du fait que je separais totalement l'ame de la raison (bien sur c'est grace à la raison que nous avons conscience ou connaissance de notre ame, mais cela n'implique pas qu'elles soient dependantes l'une de l'autre) , je voyais le fait de conceder l'ame uniquement aux hommes, comme une pensée egocentrique.
    D'ailleurs je ne suis pas encore tout a fait convaincu de l'inverse

  4. #4
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    April 2005
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    L'âme, c'est ce qui anime: un être vivant est un être animé. Un cadavre est inanimé, comme les autres choses inertes.

    Si l'âme est le principe de vie, alors elle sera nécessairement au principe des opérations du vivant : la sensation, la digestion, la reproduction, la pensée... qui forment en quelque sorte la vie, considérée comme un acte. Ainsi le lien entre l'âme et la raison est-il établi: l'âme est ce qui permet de raisonner.

    Il est vrai que le cas de l'homme est un peu particulier, à cause de sa faculté qui le différencie des autres êtres. La raison semble en effet ne plus dépendre de la matière, à tel point que certains en déduisent qu'il doit en être de même pour l'âme: comment quelque chose qui émane de la matière corporelle pourrait-elle s'élever au-dessus?

    Ainsi l'âme de l'homme pourrait-elle être distinguée des autres âmes (c'est-à-dire des autres vivants), comme devant être immatérielle. C'est d'ailleurs pour ça qu'on lui donne souvent l'exclusivité du nom "âme": Descartes voit les animaux comme des machines, l'homme étant le seul à avoir une "substance pensante".

    Dans le même ordre d'idée, et comme à la source de cette compréhension, Platon la voit enfermée dans le corps comme dans un tombeau, devant s'extirper des liens sensibles pour s'élever vers la contemplation des Idées, qui sont immatérielles elles aussi.

  5. #5
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    Citation Posté par Scop Voir le message
    L'âme, c'est ce qui anime: un être vivant est un être animé. Un cadavre est inanimé, comme les autres choses inertes.

    Si l'âme est le principe de vie, alors elle sera nécessairement au principe des opérations du vivant : la sensation, la digestion, la reproduction, la pensée... qui forment en quelque sorte la vie, considérée comme un acte. Ainsi le lien entre l'âme et la raison est-il établi: l'âme est ce qui permet de raisonner.

    Il est vrai que le cas de l'homme est un peu particulier, à cause de sa faculté qui le différencie des autres êtres. La raison semble en effet ne plus dépendre de la matière, à tel point que certains en déduisent qu'il doit en être de même pour l'âme: comment quelque chose qui émane de la matière corporelle pourrait-elle s'élever au-dessus?

    Ainsi l'âme de l'homme pourrait-elle être distinguée des autres âmes (c'est-à-dire des autres vivants), comme devant être immatérielle. C'est d'ailleurs pour ça qu'on lui donne souvent l'exclusivité du nom "âme": Descartes voit les animaux comme des machines, l'homme étant le seul à avoir une "substance pensante".

    Dans le même ordre d'idée, et comme à la source de cette compréhension, Platon la voit enfermée dans le corps comme dans un tombeau, devant s'extirper des liens sensibles pour s'élever vers la contemplation des Idées, qui sont immatérielles elles aussi.

    L'âme pourait elle etre une supercherie ?

    Que l'on soit animé , cela ne fait aucun doute , mais rien ne prouve l'existence d'une âme pouvant s'extirper du corps a sa mort, elle fait bien plus partie de la "croyance" que d'une réalité ...

    Je crois plutot a la formule : corps + conscience = âme
    L'on donne consistance a une substance irréelle en utilisant deux facteurs bien réel..
    Je crois bien plus a l'etat de la conscience nous permettant de raisonner , ...mais il est possible qu'en aditionant Corps et esprit , l'on peut concevoir une nouvelle entité , auquel cas , on lui donne une appelation controlé : Ame
    Mais elle n'a rien de substanciel , elle est une création de l'esprit , une simple imagination....
    Et puis...elle a toujours eu une connotation spirituelle , et voilâ que l'homme s'éleve au dessus de la matiére , le seul moyen pour y ariver est l'âme !
    L'intelligence , la conscience , le raisonement....enfin tout ce qui identifie l'humain ne suffit plus , il lui faut bien plus....davantage de potencialité...
    L'âme sert a ce dessin , mais en premier l'homme fut un raisonement et de son raisonement en est sortie une idée Animique...ni plus ni moins .

    je verrais donc plutot l'âme comme une exagération culturelle , une sublimation de l'humain , un fantasme ô combien créatif....mais une erreur judicieusement cultivé par notre conscient collectif qui place l'homme dans une autre dimenssion et qui l'unifie a travers ce point commun !

    Un humain sans sa conscience serait comme un vase sans son eau...on pourait se demander a quoi il sert , et une fois le vase rempli , y a plus qu'a lui rajouter nos fleurs animées !

  6. #6
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    Ce que dit Elbaid me fait penser à Gazzaniga, un célèbre neuropsychologue. Il a étudié notamment la différence des systèmes indépendants entre le cerveau gauche et le cerveau droit.

    Il montre que le cerveau gauche est un générateur d'hypothèse, qu'il cherche à mettre de l'ordre là où il n'y en a pas: dans une expérience de quasi séparation du cerveau droit et du cerveau gauche, on peut demander une chose au cerveau droit (qui commande de façon exclusive la main gauche), et ainsi "surprendre" le cerveau gauche, qui n'est pas à l'origine de cette action. Cela n'empêche pourtant pas le cerveau gauche de s'approprier cette action, en donnant une raison hypothétique (il ne connaît pas la vraie raison puisque c'est au cerveau droit qu'on a demandé de le faire)

    Pour Gazzaniga, l'illusion de jouir d'une liberté d'action, de posséder un libre arbitre psychologique est peut-être seulement le résultat de la façon dont notre cerveau est construit: quand on agit "de soi-même" (et non sous la contrainte), ce comportement serait pris en charge par le système de croyance d'une certaine unité, de la possibilité d'initiative. Sinon la vie mentale serait ingouvernable.

    Ainsi, en reprenant ce raisonnement, l'âme "séparée du corps" ne serait alors qu'une hypothèse permettant de rendre compte de son système de valeur et de ses actions...

    Mais c'est évidemment d'un matérialisme très paradoxal...

  7. #7
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    je n'ai pas beaucoup participe car je sens que mes reflexions sont moins sur et refletent plus mon ignorance que celle qui ont ete apporte par d'autres dans cette discution. je vais cependant refaire une fragile tentative pour tenter de definir ce qu'est l'ame. (surement materialiste car sans darwing je n'aurais jamais eu cette idee et dans cette tentative l'ame meurt en meme temps que le corps)

    pour eviter une erreur de vocabulaire je vais imager mon idee a l'aide d'un feu qui a pris naissance avec l'apparition de la vie et qui cesse de bruler avec la mort. (on peut supposer que la mort est la condition de l'evolution physique). ce feu, toujours le meme, n'a cesse de bruler depuis l'origine, il se transmet de corps vivants en corps vivants qui se divisent ou se reproduisent (il est interressant d'observer que les grandes extinctions sont a l'origine de grandes evolutions). ce feu est devenu plus puissant a mesure que les especes vivantes en evoluant se sont diversifie et ont colonise la planete.
    serait-il possible notre ame soit partie de ce feu, et donc de voir la raison entrer dans l'echelle de l'evolution??

  8. #8
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    Je ne vois pas que la vie soit un principe suffisant pour expliciter (je ne dis pas expliquer), ce que c'est ou serait l'âme. Du reste l'âme a pu être utilisée dans des philosophies ou surtout des systèmes théologiques, mais même utilisée, la philo s'en sert pour son propre compte.
    en fait assez peu ; puisque l'âme est un principe surnaturel, et que l'on n'y a pas accès ici bas ; or la philo veut expliciter avec les moyens du bord, avec les éléments identifiables de fait. Si donc l'âme fût utile, c'est en fonction d'un discours qui repose sur ses éléments connaissables (ce qui n'est pas le cas du surnaturel).
    par contre, dans la suite de l'âme ou de l'identité spécifique humaine , on a quand même bien plus progressé ... le sujet cartésien, le sujet transcendantal kantien, la conscience dialectique hégélienne (désir de l'autre désir, reconnaissance et liberté), l'intentionnalité husserlienne, l'ego sartrien, etc
    Toutes positions qui débroussaillent et offrent quantité de pistes ; jusqu'à , c'est vrai, conduire jusqu'aux portes de la perception ; en effet, l'animal perçoit, et manifeste ainsi une attitude (construite) face au donné ; et l'on peut tout à fait interpréter la conscience comme perfectionnement de la perception du vivant.
    sauf que apparemment une étape fût franchie ; si nous étions des animaux, nous n'aurions pas mis le feu à la planète...
    Donc le "en plus"reste ouvert ; en quoi et comment sommes nous autres ? et à quelle fin ?

  9. #9
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    Il est probable que l'unité du moi en tant que sujet (cad qui se dit, s'exprime en cohérence de signes ; esthétiques ou philosophiques ; ce que le moi ne veut pas assumer, ne peut pas, puisque par un signe il désigne toujours un objet du monde et non pas un système précis d’énonciation), est en plus.

    En plus de tout et surtout des ensembles d'informations, de traitement de l'information en quoi consistent les sociétés humaines (de la nature à la culture, en gros, mais aussi de la représentation de soi de l'humain en et vers sa propre compréhension, et enfin de la compréhension de soi par chaque petite unité énonciative qu'est chaque moi humain).
    Que donc ce surplus qui ne trouve de satisfaction ni dans la nature, ni dans la culture, ni dans son vécu en propre, se nomme (lui-même) "âme".

    Il n'a nulle part où aller.

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