Je ne vois pas que la vie soit un principe suffisant pour expliciter (je ne dis pas expliquer), ce que c'est ou serait l'âme. Du reste l'âme a pu être utilisée dans des philosophies ou surtout des systèmes théologiques, mais même utilisée, la philo s'en sert pour son propre compte.
en fait assez peu ; puisque l'âme est un principe surnaturel, et que l'on n'y a pas accès ici bas ; or la philo veut expliciter avec les moyens du bord, avec les éléments identifiables de fait. Si donc l'âme fût utile, c'est en fonction d'un discours qui repose sur ses éléments connaissables (ce qui n'est pas le cas du surnaturel).
par contre, dans la suite de l'âme ou de l'identité spécifique humaine , on a quand même bien plus progressé ... le sujet cartésien, le sujet transcendantal kantien, la conscience dialectique hégélienne (désir de l'autre désir, reconnaissance et liberté), l'intentionnalité husserlienne, l'ego sartrien, etc
Toutes positions qui débroussaillent et offrent quantité de pistes ; jusqu'à , c'est vrai, conduire jusqu'aux portes de la perception ; en effet, l'animal perçoit, et manifeste ainsi une attitude (construite) face au donné ; et l'on peut tout à fait interpréter la conscience comme perfectionnement de la perception du vivant.
sauf que apparemment une étape fût franchie ; si nous étions des animaux, nous n'aurions pas mis le feu à la planète...
Donc le "en plus"reste ouvert ; en quoi et comment sommes nous autres ? et à quelle fin ?