Etonnant, n'est-ce pas?
L'étude des spécialisations hémisphériques a déjà plus de 60 ans (pour ce que j'en sais). Il existe plusieurs techniques (réversible ou non) pour isoler un hémisphère du cerveau. Par exemple, un électrochoc ciblé, une injection dans la carotide d'un barbiturique (chaque carotide irrigue une moitié du cerveau)...
Dans le cas qui nous intéresse, il s'agit d'une commissurotomie: dans certains cas cliniques, il est nécessaire de couper les liaisons nerveuses entre les deux hémisphères (pour traiter l'épilepsie par exemple).
Mais peu importe la technique: ce qui est intéressant, c'est cette dichotomie apparente du patient. En effet, chaque partie du cerveau s'occupe de la moitié inverse du corps: si je parle à l'oreille droite, c'est le cerveau gauche qui entend et qui peut répondre...