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Discussion: Noirs plaisirs

  1. #1
    Date d'inscription
    February 2007
    Localisation
    Val d'Oise
    Messages
    44

    Par défaut Noirs plaisirs

    Noirs plaisirs




    J'ai pas choisi de vivre ici, entre Rimbaud et Debussy
    Ni les amis de mes amis...
    J'ai pas choisi tout ce cortège de mensonges en chants de joie

    Sur le palier de mon ennui, coulent des corps
    Et dans le bleu il pleut des morts
    Au lit du vent passé le port
    De mes rêves immondes

    J'ai pas choisi tous les langages, des tristesses odorantes
    Conventionnelles et de passage, au mal en mal convenu

    J'ai pas choisi tous mes décors, où les lumières hissent les ombres
    Ni les chagrins artificiels, de ce commerce d’être lu

    Chez moi, ça pleut, comme dehors et les silences font chanter
    Chez moi, on sait, rien de commode ...Et des musiques récitées
    Y'a rien à vendre ou à voler

    Chez moi tout seul, toutes mes nuits, entremetteuses au mal appris
    On dirait même que ça tangue
    Dans des plaisirs assombris.

  2. #2
    Bousnina-Imane Guest

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    Citation Posté par rapsode Voir le message
    Noirs plaisirs




    J'ai pas choisi de vivre ici, entre Rimbaud et Debussy
    Ni les amis de mes amis...
    J'ai pas choisi tout ce cortège de mensonges en chants de joie

    Sur le palier de mon ennui, coulent des corps
    Et dans le bleu il pleut des morts
    Au lit du vent passé le port
    De mes rêves immondes

    J'ai pas choisi tous les langages, des tristesses odorantes
    Conventionnelles et de passage, au mal en mal convenu

    J'ai pas choisi tous mes décors, où les lumières hissent les ombres
    Ni les chagrins artificiels, de ce commerce d’être lu

    Chez moi, ça pleut, comme dehors et les silences font chanter
    Chez moi, on sait, rien de commode ...Et des musiques récitées
    Y'a rien à vendre ou à voler

    Chez moi tout seul, toutes mes nuits, entremetteuses au mal appris
    On dirait même que ça tangue
    Dans des plaisirs assombris.
    Bonjour !!
    C'est Imane Bousnina, je trouve vraiment que ton poème est splendide !! Voilà un poème non rimmé que j'ai écris et mais juste parce que ca me fait tellement plaisir de vivre entre des vers et des strophes ; entre Rhinmbaud et Victor ; entre l'unique terre et les 7cieux ...

    Heritage d'une pensée

    J'écris de la poésie pour ne pas crier mes maux, mes joies non plus, mais pour les sentir vivants, pour me rappeler bien qu'hier était sévère avec moi.


    J'écris de la poésie pour taire mes émotions.


    J'écris de la poésie pour boire à la rosée des vers, respirer la rigueur des syllabes et emprunter le charme des rythmes.


    J'écris de la poésie pour acclamer la "Victoire" d'Hugo, cueillir "Les fleurs" de Baudelaire, ressentir "L'amour" d'Eluard, voguer dans "Les bateaux" de Rimbaud, et flâner dans les "Forêts" de Jabranne.


    J'écris de la poésie pour embrasser la lumière en pleine obscurité, et boire de la source magique jusqu'à satiété.



    Bousnina Imane


    Voilà Salut !!

  3. #3
    Date d'inscription
    September 2007
    Messages
    52

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    "écrire de la poésie"... comme on falsifie la signature de ses parents sur un carnet de correspondance...

    C'est moche...

  4. #4
    Bousnina-Imane Guest

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    Citation Posté par vagabond Voir le message
    "écrire de la poésie"... comme on falsifie la signature de ses parents sur un carnet de correspondance...

    C'est moche...

    C'est moche ??
    Temps que la poèsie sort du fond...Il faut jamais dire que c'est moche !!
    la poèsie c'est un" ART " est l'Art en général n'est jamais moche !!
    La poèsie est sacrée !! Je garde le point de chaqu'un son propre avis

    Et si tu trouves que mon poème non rymé ou le premier poème sont moche, ne le dit au moin pas !! Sinon donne la raison

    salut !!

  5. #5
    Date d'inscription
    February 2007
    Localisation
    Val d'Oise
    Messages
    44

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    Depuis longtemps déjà


    Depuis longtemps déjà était la solitude
    Puis un jour, vint le texte.

    Avec la tendresse et des miséricordes, rien que du sentiment toujours inachevé, j’ai découvert un ange, païen, mais passionné, éloigné de mon sexe, qui couche dans ma tête et meurt en chaque phrase. J’en vibre de sa voix, des mots imaginaires, à l’instant de sa bouche, qu’un silence m’envoie. Je sais de lui qu’un homme, est aussi une femme, et que la femme ne le sait pas... Et je sais vice-versa.

    Je suis comme nous sommes ; Humain ! Comme un jouet à ses remparts, ses soleils inversés, l’angle félon d’un miroir.
    J’éclaire un présent de ma langue, mes spectres indécences narguant le fond de l’âme. Cette roulure en moi, qui suinte des plaisirs, un creusé d’inconscient, chiné dans son sommeil...

    Je suis… J e ne suis rien !
    Je suis le visionnaire de la première minute, qui suit la mort de tous les cygnes.
    Je n’écris pas… Je torche et j’éjacule de la syntaxe.
    Je suis à l’onanisme, aux phrases dénudées, la triste d’équivalence...
    Cependant que l’unique en son art, n’avance que de l’Art lui-même, mes mots de tous les maux, ne sont que la copie d’une longue agonie...

    Ma faculté de composer, reste qu’un art plagié au temporel, dans le cumul des lectures. La vaporeuse orgie de la mémoire et du savoir constitué... Un étalage manichéen de tous les manuscrits connus, avec leurs mots appris et des livres et des bibles...

    Ainsi, comme un auteur qui naît, je ne deviens que ce nouveau disciple, une copie de cent mille autres apôtres… Un faux dieu démuni.
    Un homme tout simplement…
    Un homme à la fois juge et créateur
    Idole de moi-même
    Avec ses secrets pour sentiment.

    Ah des secrets !
    Tous ces secrets qui n’en sont pas...
    Cette compilation du soi et du verbe paraître, qui rôde dans la tête jusqu’au bout des crayons.

    Seul le beau s’échange
    Il n’y a pas d’emprunts
    L’emprunt n’est plus l’emprunt

    Il est des solitudes contre la solitude, des phrases de relève.
    Il est l’incertitude remaniée d’œuvre en œuvre... Du rêve inachevé…
    Qu’un Acte poétique ! ! !

    Un acte sans les actes, qui donne bonne mine, en Maître Designer de l’indéfinissable, misant sur l’esthétique.

    Combien est-il aisé de se parler de soi, de faire parler les choses, de se trouver des causes… Des peines, pour la rime….
    Et même des raisons, qui n’en sont pas vraiment...
    Comment dire sans trahir, ce que ces autres, ne savent pas décrire.
    Comment se contenter, de leurs balbutiements, de leurs désécritures.
    Comment faute de mieux… Se satisfaire… Sans dire ses secrets.
    Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, et qu’importe la rime.
    Qu’importe le poète.
    Et qu’importe son nom…

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