Repenti
A l'extrémité douloureuse de mes sens,
Tu fais de moi ton supplicié, ton anononyme.
Sur la croix de ton être je me plaîs à outrance,
Et ce péché prodigue conduira à l'abîme.
Ma caresse s'appose sur ton ventre angevin
Et mes baisers de vin échouent sur ta poitrine.
Mes mains stygmatisées font rougir le divin,
Quand posées sur les flancs de ton corps qu'il devine.
C'est choisir dans tes draps toute une éternité
- Ô Marie-Madeleine pour l'amour de tes charmes -
En échange des tourments de cette humanité
Qui un jour en mon nom usera de tant d'armes.
Puis, quand le cri du coq par trois fois au matin
Poussera hors de moi cette âme qui sommeille,
Tu seras tout sourire dans ta robe de satin,
Absoute et réjouie des étreintes de la veille.
Ma petite contribution "poétique" du début de vacance scolaire...