Posté par
mitsuki
selon mon opinion, le bénévolat et, plus généralement tout activité ayant pour but d'aider autrui, révèle un aspect paradoxal: si on aide les autres, c'est simplement pour notre propre intérêt. Par exemple, dans le but d'avoir de la reconnaissance vis-à-vis des autres. le fait d'aider l'Autre C'est en quelque sorte un instrument pour d'abord s'aider soi-même.
Sur le plan de l'engagement, c'est ce que démontre le paradoxe d'Olson: lors d'une grève il y a, d'une part, les syndiqués prenant part à la grève et d'autre part, les non-grèvistes. ces derniers s'aperçoivent que même s'ils ne prennent pas part à la grève, ils vont quand même bénéficier de ce mouvement (hausse du salaire...) sans en subir les conséquences négatives!
Pour les grèvistes, il y a aussi des motivations purement individuelles: un sentiment de reconnaissance (regardez-moi, je suis le leader du mouvement!) et aussi la peur des autres grèvistes (si je ne fais pas grève alors que je suis syndiqué, les autres vont me le faire savoir!).
Donc, selon moi, toute origine et toute fin d'une action est simplement individuelle.