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Discussion: peut t'on me debarasser de la tête que nous sommes tous universellement égoiste?

  1. #11
    Date d'inscription
    April 2006
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    L'égoisme aboutit à certes une série de comportements foncièrement et volontairement égoistes ; disons de l'ignorance volontaire de l'autre (qui est différent de l'ignorance involontaire, quoi que parfois la frontière soit mouvante) à l'exploitation ou la manipulation de l'autre. Dans ces cas là, il s'agit d'un comportement amoral (je m'en fous de tous) ou immoral (je fais faire du mal en vue de mon seul interêt).
    mais l'égoisme de base est et n'est sans doute que le simple calcul qu'il est nécesaire de gérer quant à ses propres vécus, intérêts, etc. on ne peut pas penser à tout , ni à tout le monde. L'égoïsme aboutit à certes une série de comportements foncièrement et volontairement égoïstes ; disons de l'ignorance volontaire de l'autre (qui est différent de l'ignorance involontaire, quoi que parfois la frontière soit mouvante) à l'exploitation ou la manipulation de l'autre. Dans ces cas là, il s'agit d'un comportement amoral (je m'en fous de tous) ou immoral (je fais faire du mal en vue de mon seul intérêt).
    Mais l'égoïsme de base est et n'est sans doute que le simple calcul qu'il est nécessaire de gérer quant à ses propres vécus, intérêts, etc. on ne peut pas penser à tout, ni à tout le monde. Et la complexité de la vie sociale, relationnelle, l’occupation en temps des objets et des possibilités (de l’ordinateur aux sports, et toute espèce d’activités) oblige à une synthèse constante et continuelle dont la commercialisation et/ou les difficultés sociales poussent de plus en plus à une réduction sur soi, qui n’est pas nécessairement un « repli » évidemment, puisque l’on multiplie beaucoup d’expériences.
    Mais on voit là que cette réduction tient par ex à l’absence de dimension politique, ou d’engagement ; chacun étant attaché à sa peine ; se réaliser, ce qui est très bien, mais sans aller jusqu’à se sacrifier pour une cause (évidemment), nos vécus tendent à se restreindre par le haut (l’universalité), pour se multiplier par le bas (l’immédiat des tous ces vécus). Au point même que les universalités (comme les religions) finissent par ne plus ressembler qu’à des passions individuelles , voir intégristes ; que cette réduction d’universalité touche même la politique qui traduit certes les intérêts des groupes (ce qui est légitime), mais dont l’ambition s’amenuise et ne profile aucun projet consistant , sinon sous sa plus simple expression de survie (des groupes, des classes, des individus).

  2. #12
    Date d'inscription
    April 2005
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    Pariiiis
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    C'est clair qu'il y a de l'égoïsme la plupart du temps. Rares sont les héros, les vrais martyrs (je parle de ceux qui témoignent de l'amour envers et contre tout).

    On s'efforce de leur ressembler... ou pas.

    L'égoïsme est souvent opposé à la gratuité, au désintéressement... Mais l'un n'est pas pire que l'autre, comme il a déjà été dit.

    Il faudrait pousser plus loin la logique de l'égoïsme et de l'intérêt de soi pour le trouver dans l'accomplissement, qui ne peut pas se faire sans les autres: on n'est décidément pas fait pour vivre seul. Le don de soi est le plus haut des intérêts.

  3. #13
    Date d'inscription
    April 2007
    Messages
    18

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    Citation Posté par roge Voir le message
    ... Oui m'enfin, il existe quand même grand nombre "d'humanistes", ils semblent être reconnus par le plus grand nombre,
    ils doivent bien avoir des raisons de l'être, et les autres de les reconnaitre ?

    Pour ma part je n'ai pas rencontré souvent d'humanisme qui n'était pas foncièrement antrhopocentiste et dont l'empathie n'était dirigée que dans la direction de l'espèce elle-même. Cette attitude est à mes yeux égoïste puisqu'elle privilégie une sous-classe d'être vivant à se développer, malheureusement souvent au mépris des autres. L'humanisme est à mes yeux un égoisme très pernicieux qui sous le couvert de faire le "bien" laisse de côté toute une partie du système globale dans lequel on se trouve, on aide que ceux qui sont en position de nous remercier et de nous faire exister (mode cyique ?)

    Nous sommes probablement lié à agir en direction de ceux pour qui nous avons une empathie maximale, le désintérêt étant inversément proportionnel à l'empathique que l'on éprouve pour l'autre. L'empathie envers soi-même étant maximale il me paraît peu surperenant que ce soit vers nous-même que notre intérêt soit le plus prononcé, donc il ne me semble pas illogique que l'intérêt personnel soit de manière quasi universelle un peu à beaucoup au dessus de l'intérêt de l'autre ou du groupe. Et à l'inverse, l'empathie pour une blatte par exemple sera vécue par la majorité comme étant très faible et la volonté de se battre pour la préserver sera nettement moins grande que ce qui pourrait se faire pour un panda ou un bébé phoque.

    Il faut un degré d'abstraction très élevé à mon avis pour pouvoir conscientiser ce shéma de fonctionnement et éventuellement arriver à le déconstruire pour arriver à une sorte d'empathie universelle inconditionnelle qui pousserait probablement à une inaction totale d'ailleurs ^^

  4. #14
    Date d'inscription
    July 2008
    Messages
    3

    Wink Égoïsme : Une affaire de définition

    kael summerson;1852406680]j'aime etre égoiste et je cherche bien souvent à prouver que l'altruisme n'existe pas,que les gens font toujourd quelque chose n vu de leur interets propre,
    Il faudrait d'abord s'entendre sur la définition du terme égoiste. Si par là, tu évoques le concept selon lequel, chacun pense d'abord à lui-même, c'est un fait bilogique. En ce sens, nous sommes d'abord préoccupés par nous-même et c'est parfaitement normal. C'est le principe même de survie programmé en nous qui explique la chose. On combler nos besoins. Ensuite, on peut s'intéresser à autre chose (donc aux autres). Je te renvoie à la pyramide des besoins (Abraham Maslow)

    Mais si, pour toi, égoîsme signifie que le sort d'autrui ne nous intéresse pas du tout, alors tu as tort. Il est même naturel d'avoir envie d'aider snos semblables à être plus heureux. Ça dépend de là où on en est dans la pyramide des besoins ( Maslow )

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