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Discussion: La Philosophie peut elle s'ouvrir à ceux qui ne l'on pas encore étudiée ?

  1. #21
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    May 2007
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    Wink

    Citation Posté par mrjadseif Voir le message
    Socrate n'a pas e besoin d'étudié Descartes ou Merleau Ponty pour être socrate, car on ne peut compter que peut de grand phylosophes avant lui, dont Pythagore ou Thalès.
    C'est faire un tabula rasa assez dommageable que d'affirmer une chose pareille!.
    Il y avait une vie philosophique tout aussi considérable avant socrate!...sans même parler des philosophes qui lui étaient contemporain et qui auraient pu également l'influencer...
    Une théorie philosophique ne se fonde pas d'un coup de baguette magique, il faut des prédécesseurs qui participe à sa construction et c'est ensuite qu'un corps apporte un liant supplémentaire pour former une nouvelle philosophie. Kant a donner naissance à schopenhauer qui a engendrer des nietzsche ou des freud...mais il y avait, comme pour socrate et aussi novatrice que soit leur théorie, une vie philosophique tout aussi enthousiasmante avant eux!.

  2. #22
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    September 2008
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    Par défaut histoire de la phlosophie

    Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
    L'attitude philosophique, qui réside dans le questionnement (crritique, dirais-je, depuis Hume et surtout Kant), appartient de quiconque ne se contente plus des évidences dans sa compréhention du monde.

    Mais la "philosophie" en tant que discipline (euak! j'imagine même pas être en train de dire ça), c'est aussi hermétique que la géométrie non-euclidienne. Mais enfin, dans ce sens, parle-t-on vraiment de philosophie, ou bien d'histoire de la philosophie?
    Bonsoir,
    Parce qu'étudier l'histoire de la philosophie, vous pensez que ce n'est pas faire de la philosophie? Essayer de s'ouvrir à une pensée autre, étrange, déstabilisante et de la comprendre afin d'enrichir sa propre pensée, ce n'est pas philosopher? Alors, qu'est-ce que philosopher?

  3. #23
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    April 2006
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    Il me semble que l'hermétisme de la philo vient surtout de ce que nous avons réalisé la philosophie ; elle est passée dans le vécu, dans le statut de chacun.
    En tant que personnalité, en tant que moi psychologique "augmenté", en tant qu'individualité complexe ; nous sommes libres, instruits du langage (lecture et écriture) et donc de ce qu’il contient au moins potentiellement, ainsi que responsable et conscient (diversement, en nous-mêmes, mais aussi via les médias qui forment plus ou moins des instances de réflexion).
    Et à l'autre bout, dans les réalisations des sciences et des technologies ; qui manifestent totalement l’idéal de savoir qui bien que désintéressé aboutit à des efficacités radicales.
    Or tout cela n’existait pas pour les philosophies d’autrefois ; mais elles ont mené, elles ont bâti la possibilité culturelle de telles réalisations. De sorte que l’on peut retrouver Descartes en Sartre, Rousseau en politique, Kant en structure du sujet, etc .
    On se dit alors, enfin on ne se le dit même pas, que ces élaborations passées n’ont plus de validité puisqu’elles ont porté leurs résultats dans les vécus et dans les réalités humaines. Rien n’est plus faux évidemment … parce qu’il n’est pour aucun Moi psychologique de sens sir il oublie son être philosophique de sujet ; si il parle dans le langage sans saisir que le discours cohérent et ses fondements réels (ontologie, métaphysique, et tous ces machins là) constitue l’essence de ce langage en tant qu’il peut (le langage) exister pour moi-même, pour chacun (et pas seulement reçu de l’extérieur et dans une passivité).
    La philosophie est donc la (les )racines de notre être humain individualisé.

  4. #24
    Nielsen Guest

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    Déjàn la première phrase, Zwardoz, semble ou alors paradoxal ou alors un contre sens ou alors illisible. Car: Si la philosophie est passée dans le vécu( lequel ?, n'est-ce pas plutôt la réalité d'un vécu-empirisme...), cela ne l'expose pas à un devenir hermétique. Au contraire.

    On se débarrasse de l'hermetisme quand on affiche la volonté lucide de saisir sinon d'explorer le réel et ce dans toutes ses formes et ce sans récourir à l'idéologie, qu'elle qu'elle soit...
    La difficulté vient du fait que le réel demeure inextricable. Il défie le langage. Il lui échappe en quelque sorte. Entre les mots et le réel, il y a une béance. Il n' y a pas d'adéquation.

    Par rapport au langage, il contient certes quelque chose. Mais quoi ? les philosophes en général se débarrassent de son essence ou la polluent.

    C'est à dire qu'étant donné que tout ou presque a déjà été dit par les Grecs, certains philosophes de formation ( des enseignants allemands... Non, je ne cite personne explicitement ) ont commencé à "abstractiver" le langage.
    (Ils font croirent qu'ils inventent ou qu'ils dévoilent un pan d'une réalité méconnue...etc...) Cela à contribué à créer une sorte de "brouillage stylistique" plus ou moins nauséabond, pas toujours productifs.

    S'ils abstractivent le langage en le rendant informe, c'est notamment à cause de ce désir forcené de conceptualiser le réel. Or, le concept, lui aussi, est une abstraction. Il détourne l'homme de sa réalité, de "ses racines" dites-vous.

    Il équivaut à ce que Camus appelle le"saut", ue diversion en somme. Une façon de se dérober. La vision du réel se trouve forcément biaisée, détournée de son orgine première.

    Et ça devient finalement de l'enfumage, l'esquisse d'une pensée préexistente et déjà amorcée bien avant : une reformulation inavouée. Voilà pourquoi on abouti à de la redite, autrement dit aux truismes, aux lapalissades. Enfin bon, tous les philosophes ne sont pas concernés...

  5. #25
    Nielsen Guest

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    La première phrase, zwardoz, semble ou paradoxal, ou un contre sens, ou illisible. Car le vécu ( quel vécu ? N'est-ce pas la réalité d'un vécu plutôt-empirisme) devrait ne pas admettre l'hermetisme. Il devrait au contraire pouvoir l'éviter.

    Que contient le langage ?
    y-a -t-il une adéquation du langage par rapport au réel. Pas sûr. Le réel est inextricable. Le langange n'en donne pas les clés. Le réel lui échappe. Les philosophes ne l'explorent pas toujours ce réel, mais le biaise par le biais justement du langage.
    Ils en donnent une autre vision. Ils se contentent de sa surface policée. Ils le rendent informe, abstrait. Le concept est en un sens une dérobade. ( le "saut" chez Camus) On échappe ainsi au réel. On le rend autre. On en pollue l'essence.

    Tout a été dit par les grécs mais on veut nous faire croire que certains philosophes ont inventé quelques chose, dévoilés un pan d'une réalité ontologique inconnue...
    L'asbraction langagière, l'ésotérisme en philosophie est assez contemporain. Ainsi, on invente des néologismes, des mots-valises...
    Et on abouti a un "brouillage stylistique' nauséabond pas productif et qui n'est ni fait ni à faire...
    Aussi, le concept ( qui est une idéologie) éloigne l'homme de sa réalité, de "ses racines dites-vous"...

    La philosphie est ainsi parfois comparable à une redite, à une reformulation inavouée. Résultat: truismes et lapalissades foisonnent dans certains textes.
    Enfin, quelques penseurs échappent à ce piège. les autres prennent leurs rhétorique pour la réalité...

  6. #26
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    salut

    j'ai l'impréssion parfois , que chacun y vat de sa jouissance philosophique...il suffit de parcourir les divers forums , ca renifle sévere le pantouflet philosophique et que le diable m'emporte si je n'en suis pas moi même un troublion , argumentant ici et la sans une "paille" de connaissance en la matiére...hihiihihih !

    Il faut reconnaitre que la philo bénificie ou ne bénificie pas (c'est pas a moi a le dire) de cette mane populaire qui s'ouvre démocratiquement a une philosophie de "comptoir".
    Du peu que j'en sais , je pense qu'elle en fut d'un millieux assez réservé en des temps éloignés...puis elle a pointée le bout de son nez , et vla que maintenant la vielle dame se désabille promptement et se livre a quiconque peut formuler une pensée.

    Biensûr...on note trés rapidement la différence entre le "VRAI" et le "FAUX" , ne serais ce qu'a travers le vocabulaire , ou bien quelques citations rondement bien menées , la connaissance se détache , on sent le proféssionnalisme , l'expérience !

    Il en resort que pour un non initié , sa marge de manoeuvre est délicate , plutôt étroite ; il lui faut la QUASI spontanéité et une lecture parfaitement tendu et ainsi réduire le texte afin d'en sortir le superflu pour en garder son essentiel....l'essentiel pour ma pomme étant au préalable de comprendre ce que l'autre pense , une fois la traduction faite bien évidement , le plus délicat étant de traduire...

    C'est pourquoi , la philosophie écoliére reste hermétique a ceux qui ne le sont pas , pour la bonne et simple raison que la tournure de la pensée prend une forme "vocabulastique" quasi impérméable a ceux qui n'ont pas recus l'initiation approprié !

    Question ?

    Pourquoi la philo est elle aussi compliqué a travers ses mots , alors qu'a la base la pensée est si simple ?

  7. #27
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    Réponse :

    Parcequ'il est plus difficile de philosopher que de penser !

    Et pourquoi donc cela ?

    Parceque la pensée s''initie d'elle même , sans autres formes de procés , elle est quasi neutre , elle est en chacun un acquis naturel ;

    Tandis que la philo s'initie a travers son histoire , elle comporte ses régles...elle est le résultat de la pensée plurialiste , elle est un dominateur commun a certaines pensées dites philosophiques , elle est sa propre expérimentation...en se sens elle est une science !


    Si j'ai mal au dent , je cours chez le dentiste...
    Si mon auto fait un drôle de bruit , je me ruine chez le garagiste..
    Si j'ai besion de fleurir mon jardin , vais voir un jardinier..
    Si ma névrose devient vraiment ennuyeuse , vais voir un psy..
    Si je me demande ds quel sens tourne une galaxie , vais voir un scientifique
    Ect...ect ect ect....

    Dans ses conditions , Pour quelles raisons et ds quel but dois je aller voir un philosophe ?

    si je pouvais connaitre vos réponses , cela me ferait plaisir...merci

  8. #28
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    Réponse :

    Parcequ'il est plus difficile de philosopher que de penser !

    Et pourquoi donc cela ?

    Parceque la pensée s''initie d'elle même , sans autres formes de procés , elle est quasi neutre , elle est en chacun un acquis naturel ;

    Tandis que la philo s'initie a travers son histoire , elle comporte ses régles...elle est le résultat de la pensée plurialiste , elle est un dominateur commun a certaines pensées dites philosophiques , elle est sa propre expérimentation...en se sens elle est une science !


    Si j'ai mal au dent , je cours chez le dentiste...
    Si mon auto fait un drôle de bruit , je me ruine chez le garagiste..
    Si j'ai besion de fleurir mon jardin , vais voir un jardinier..
    Si ma névrose devient vraiment ennuyeuse , vais voir un psy..
    Si je me demande ds quel sens tourne une galaxie , vais voir un scientifique
    Ect...ect ect ect....

    Dans ses conditions , Pour quelles raisons et ds quel but dois je aller voir un philosophe ?

    si je pouvais connaitre vos réponses , cela me ferait plaisir...merci

  9. #29
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    Vous avez parfaitement raison ; on ne peut pas philosopher sans savoir ce qui fût dit déjà ; puisque le but est de comprendre en quoi tout ce qui fût dit (fût dit d'une certaine manière, cad selon un certain art, ou en une effective logique ; laquelle ?)
    comprendre que cela nous a conduit ici et maintenant ; selon deux vecteurs ; d'une part l'idéal humain en tant que Connaissance (ce qui ne fût jamais le cas avant la philo ; étant entendu que par connaissance on entend non pas un savoir magique ou révélé, mais observé et constatable ici et maintenant ; l’analyse d’un concept socratique , ça se passe dans le moment même, si on ne comprend pas ce qu’on dit , cela signifie que tous les éléments ne sont pas présents … qu’on ne connait pas tout l’ordre des rasions), et d’autre part selon le principe que l’être de l’homme ne dépend pas d’une « nature » , (donnée ou religieuse ou socialisée), mais de sa volonté.

    Dans les deux cas, l’homme est un être de signes ; un être culturel.
    Auparavant aussi me direz vous… mais non … parce qu’auparavant la culture, ça n’est pas ce qui s’échange entre des individus, c’est un milieu, un monde humain qui s’impose aux individus ; qui la traduise et retraduise entre eux , mais sans inventer … Nous avons inventer ceci ; qu’une œuvre , par ex, est d’un « auteur » … et non pas anonyme ; il est , pour nous un statut du créateur ; une idolâtrie (légitime) envers celui qui crée ; qui crée quoi ? Un système de signes particulier, spécifique ; l’accès d’un individu qui se prend de modifier la perception via un système de signes bien sentis …

    Que quelques uns soient libres (cad qu’ils puissent augmenter le culturel à partir de leur seul système de signes ; ce qui est le propre de l’artiste, mais aussi du philosophe, qui peut commencer de penser des révolutions, ou penser le maniement des sciences (Descartes), ou penser l’humain comme responsable de soi dans toutes les directions (Kant), etc) entraine évidemment que chacun est libre dans les mêmes proportions.

    Grosso modo, on est passé de l’invention du discours-raison (grecs et scolastiques) à l’invention du sujet d’un tel discours (Descartes, Kant ; un tel discours réclame quelqu’un pour le manipuler, l’utiliser). Puis ce sujet s’installe dans un Etat ; et il approfondit son être de sujet ; de Hegel aux existentialistes ; de même que ce sujet pense son milieu humain (de Hegel à Marx, à toutes les idéologies et pensées politiques et épistémologies, etc, tout cet énorme développement de la compréhension du monde humain complexe, rendu complexe).

    Dire que rien n’a changé depuis les grecs, ça condamne à ne pas comprendre pourquoi et en quoi ça a changé. Repousser la compréhension sous prétexte d’un vocabulisme , c’est ne pas se rendre compte que l’on ne peut pas dire , exprimer des explorations (individualisées mais compréhensibles néanmoins ; ce qui est à méditer) sans en inventer ou repenser le vocabulaire ; que ces modifications de sens des concepts ont-elles-mêmes un sens probablement précis. Que donc d’une manière générale : on ne peut pas penser simplement, ce qui est devenu complexe, et qui est devenu parce que complexe… On ne peut pas retirer l’inconvénient sans supprimer aussi l’avantage.

  10. #30
    Nielsen Guest

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    Je nai pas dit que rien n'avait changé (il faut lire, relire les post...) mais que tout (ou presque) avait été déjà énoncé du temps des grec. Ce qui est bien différent que de dire que rien n'aurait changé !

    Si l'homme est être culturel (?), pourquoi la barbarie, les camps ? Pourquoi ?

    D'ailleurs, c'est parce qu'il est soi disant un être de culture que l'homme ( les philosophes ) ( nettement moins les littérateurs bizarrement ) peut proposer une vision consolatrice et acceptable des choses ( traditionnelles, religieuses etc)
    Je ne nie pas les mutations sociales ( marx etc), les divers bouleversements historiques, je parle du statut ontologique de l'homme. On voudrait faire croire à son évolution.

    Le vocabulisme dont vous parlez est bien souvent un puéril prétexte pour masquer l'indigence, la nullité de la pensée.

    Je ne dis pas que certains philosophes demeurent- quand on les lit- incompréhensibles. La complexité langagière ne devrait pas entraîner le verbiage, c'est tout. Et c'est assez.
    Et, de plus, le verbiage n'est pas nécessairement illisible.

    Hegel, je le veux bien, mais il a dit lui-même que sa Phénoménologie de l'esprit avait écrit à la hâte, afin de nourrir sa famille. Alors quoi? Ou est l'imposture ?

    Si vous pensez que le concept permet de penser le réel, de l'explorer, tant mieux. C'est bon à savoir. Vive la diversion fabulatrice.

    Mais comme le dit Camus, "on ne peut pas persuader une abstraction, c'est à dire le représentant d'une idéologie" CQFD.

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