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Discussion: Hegel, conscience et conscience de soi

  1. #1
    Date d'inscription
    March 2008
    Messages
    4

    Par défaut Hegel, conscience et conscience de soi

    bonsoir,
    un petit être perdu, (excusez la redondance) aurait besoin de quelques lumières....

    "La vérité de la conscience, c'est la conscience de soi et celle-ci est le fondement de celle-là, de sorte que dans l'existence, toute conscience d'un objet est conscience de soi. Je connais l'objet comme mien (c'est ma représentation), donc en lui, je me connais. L'expression de la conscience de soi, c'est Moi=Moi;_ liberté abstraite, idéalité pure,_ elle est donc sans réalité, car elle-même étant son objet, n'en est pas un puisqu'il n'y a pas de différence entre lui et elle."

    Précis encyclopédie des Sciences, 424

    Donc voilà, j'ai plein de questions....
    Est-ce que, pour Hegel, la conscience d'un objet induit, nécessairement à la conscience de soi? (d'ailleurs je ne suis pas certain d'entendre la notion de conscence de soi. Est-ce bien le fait d'avoir conscience d'être conscient? Est-ce que c'est pareil par exemple que la conscience réflexive de Satre?)

    Dans "Moi = Moi" (je crois que le texte originel est "Ich bin Ich") est-ce que l'un renvoi a la conscience immediate, l'autre à la conscience de soi (réflexive?)? Si oui, pourquoi ce égal (ou ce verbe etre) ?
    Et ce "liberté abstraite, idéalité pur" qui est censé guidé le lecteur, me perd plus qu'autre chose... (pour l'instant... =) )

    Et enfin la dernière proposition, est-ce qu'on peut faire un rapprochement avec la phénoménologie et ce que Satre appelle "la preuve ontologique" Toute conscience est conscience de qqch, CS naît portée sur un être qui n'est pas elle... ???

    Voilà vous voyez bien que j'ai bien besoin d'un hégélien et que tout ça n'est pas bien rangé dans ma tête!
    merci
    (PS: c'est trop bien y'a de l'orage... ^^)

  2. #2
    Date d'inscription
    May 2003
    Messages
    388

    Par défaut

    Pour comprendre la philosophie de Hegel il faut,d'abord, lire la préface à sa phénoménologie de l'esprit....

    Stylo en main,bloc-notes,phrase par phrase sans manquer un seul point d'interrogation utile...

    Ensuite(ou avant) faut-il se faire une idée ou une notion "utilisable" de ce qu'Hegel"entend" par système et concept....

    Enfin faut-il "utiliser" les dites définitions (de système et de concept) pour répondre
    aux points interrogatifs préalablement fixés par écrit.........

  3. #3
    Date d'inscription
    April 2006
    Messages
    209

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    C’est peut-être un texte de séparation radicale ; soit on l'accepte, soit on ne l'accepte pas
    Un texte qui opère la séparation entre Hegel et tous les autres. De toute manière ça risque de ne pas être clair … :- )

    Bref, dire que moi = moi, cela revient à dire que la conscience de soi est vide ; elle est quelqu’un, évidemment, mais ce quelqu'un n'existe (malgré qu'il croit l'inverse, cad être une identité en elle-même, personnellement ; et il a raison de se croire quelqu’un mais de son point de vue seulement, qui n’est pas celui du savoir) n’existe que par les objets de conscience ; sa vérité (son identité) est pleine d'objets.

    En fait à la lecture il me semble qu'il faut viser ce à quoi ça aboutit ; le but (de Hegel) est d'imposer que notre être est un savoir.
    (Cad pour lui, Le Savoir, absolu, en fin de compte, lorsque tout est développé, toute la science)
    La conscience-de (d'un objet quelconque) n'a de sens que pour-quelqu’un,
    Mais au début on est seulement conscience-de, sans spécifiquement se poser soi ; ça parait un état naturel, mais en fait c'est déjà compris dans son futur développement ;
    (Son essence est déjà là, en train de se former : être conscience-de, ça existe, mais c'est un moment d'un ensemble plus grand … qui arrive)
    Et que cette conscience-de (n'importe quel objet) importe un peu, mais n'est pas le Tout.
    (Il n'y a pas de vérité à désigner l'objet que l'on voit).
    Elle est une des variations de ce qu'elle deviendra ; tous les objets seront indifférents lorsque le Moi se saura lui-même comme "super objet".
    Mais il va s’imaginer, seulement, comme super objet, il ne l’Est pas.
    En fait c’est à somme nulle ; mais par contre, les petits objets, aussi peu importants qu’ils soient, sont en fait le contenu de ce super objet, mais plus seulement comme objets, en fait, cette fois, en tant que le moi (n’étant plus vide mais sachant qu’il est son histoire d’objets parcourus et lui-même en tant que simili objet spécial , mais vide) s’attache aux objets, mais cette fois en connaissance de cause ; dans un savoir.
    Ainsi la conscience est ce qui passe les plats ; elle existe mais aucun de ses moments (conscience de, conscience de soi, conscience de soi comme vide, recouvrement de tous les objets et conscience que c’est moi=moi qui les a tous posés nécessitant un savoir de ce que je suis devenu) n’a de sens
    sinon dans la recollection totale qui repasse à nouveau tous les plats , cette fois, non plus perçus ou vécus , ou niés, ou contredits, mais dans la compréhension des passages d’objets.

  4. #4
    Date d'inscription
    April 2006
    Messages
    209

    Par défaut

    De la sorte , la conscience qui se gargarisait d’Etre, bascule entièrement dans le savoir, en tant que seul le savoir est son être.

    mais c'est la position hégélienne, il n'est pas dit que la consicence soit sans "être" autre que négativité et passe plats. il n'est pas dit non plus que notre être soit seulement un "savoir" qui se sait à travers nous. même si il est certain que nous ne sommes pas sans un tel savoir, cela ne signifie pas que nous n'existiions pas "plus encore" que le savoir.

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