titre un peu "bêbête" et scolaire (excusez moi) mais j'avoue que lors de mes cours de philo c'est la notion avec laquelle j'ai eu le plus de mal
qu'est-ce que la vérité?
est-elle singulière ou plurielle?
quelle place prend-elle dans notre réflexion?
titre un peu "bêbête" et scolaire (excusez moi) mais j'avoue que lors de mes cours de philo c'est la notion avec laquelle j'ai eu le plus de mal
qu'est-ce que la vérité?
est-elle singulière ou plurielle?
quelle place prend-elle dans notre réflexion?
Ouaip, questionnement intéressant ma foi ;-)
La vérité. Existe-t-elle en tant que concept, indépendament d'une existence factuelle et singulière dont elle constitue théoriquement le prédicat: machin est vrai.
De même on peut se poser la question de la facticité. Qu'est-ce qui est faux?
Admettons le prédicat "vrai" dans un jugement. Quel critère, ontologique peut-être, permet d'en saisir le sens?
Une idée vraie l'est -elle par le fait qu'elle est claire et distincte? Par le fait qu'elle est adéquate et représente fidèlement son archétype? Par le fait qu'elle contient à la fois son essence réelle et son essence réelle, comme une représentation qui contient son original? Par décision commune et convention? Par son objet universel? Ou au contraire par sa singularité? Y a-t-il une corrélation entre ce qui est ou ce qui n'est pas, et ce qui est vrai ou faux? Et enfin, en supposant que l'on puisse identifier un critère indubitable de vérité et de facticité, ne faudrait-il pas que ce critère contienne lui même son propre principe, de sorte qu'on ne puisse pas poser la question de sa propre vérité? Et bien d'autres questions.
Bien que le nominalisme et le relativisme soient des manières très (trop?) simples d'éluder le problème, je ne peux m'empêcher de les accueillir à bras ouvert. Après-tout, comme disait ce cher Protagoras, l'Homme n'est-il pas "la mesure de toute chose"?
Donc si je comprends bien, la vérité est un peu une notion "fourre-tout", tellement simple et intuitive que si on réfléchit un peu, on s'aperçoit que l'on aboutit à un...non-sens.
Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur des ouvrages de philosophie qui traite de cette question? merci
Le Traité de la nature humaine, de David Hume!
Le Théétète de Platon, pour la référence à Protagoras.
L'ensemble de l'Organon aristotélicien.
La Critique de la raison pure de kant
Tout Husserl, tout Russel, Leibniz, Berkeley, Spinoza (surtout!), Descartes à la limite.
Le dictionnaire de Bayle aussi, c'est pas mal.
Cioran, peut-être?
Je sais pas en fait, je lève les yeux vers ma bibliothèque et je suis en train de t'énumérer les bouquins que j'aperçois.
Rien de BHL et de Onfray, quand même, faut pas déconner!
Trois dialogues entre Hylas et Philonous de Berkeley est pas mal.
ok alors par lequel vais-je commencer?
pour une profane comme moi ça va être dur! mais avec un peu de patience et beaucoup d'aide je pense y arriver!
merci beaucoup en tout cas