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Discussion: si seulement la mort etait comme je l'entend

  1. #21
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    October 2006
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    Ou juste pour en avoir l'air

  2. #22
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    il n'y a pas seulement une peur de la mort ; elle est une impossibilité pour notre être.
    qui ne peut pas imaginer, intentionalliser, qu'il ne soit pas , puisque lorsqu'il pense il est toujours là, toujours déjà là, et encore il existe (pour lui-même) après toute espèce de pensée
    notre être est un, comment pourrait-il imaginer que cet Un se termine ?

    ainsi la mort n'indique pas seulement notre finitude , ou plus exactement il faut préciser ce que "finitude" signifie ; la mort nous force à faire appel à l'unité ontologique que nous sommes, ou que notre être est.
    par contrecoup, on imagine de cela, que nous sommes ou pourrions être absents à nous-mêmes ; soit de n'être pas "vraiment" qui je suis (porter le doute radical) soit comment puis-je réaliser (tout le possible) avant de mourir ; de sorte que certes , je vais mourir , mais au moins j'aurais tout vu
    ce qui derechef nous pose la question ; "tout réaliser" ça ne s'entend pas évidemment, "tout le possible" (quoi que ...)
    mais au moins en tant que ; quelle est l'essence (de soi ; en tant qu'être humain ou en tant que "moi-je", personnellement, forme qui domine spontanément , mais peut-être à tort..) quelle est l'essence qui DOIt être réalisée au minimum ?

  3. #23
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    May 2005
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    in n'empeche que dans l'expérience de la vie , l'instant de notre mort sera unique , je crois pas avoir envie d'etre surpris par elle....j'ai pas envie de l'affronter non plus....j'ai envie de l'expérimenter et d'avoir toute ma tete a ce moment la , peutetre pour en avoir toute son essence....ne serais ce que quelques secondes ; ce doit etre....ce pourait etre tres jouissif , trés poussé dans son etat de conscience en fin de vie !

    ce qui me choque , est que je n'ais pas de souvenir de ma naissance , pâs plus que j'en aurais de ma mort alors que ce sont deux instants fabuleux dans l'existence....certe le millieux est interessant , mais a ce moment précis ou tout fou le camps....d'un point de vue de l'exprit , le ressenti doit etre au poil, tres éguisé....

    Enfin j'espere au moins avoir le temps de pensée , ayez chui mort !

  4. #24
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    October 2006
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    notre être est un, comment pourrait-il imaginer que cet Un se termine ?
    Dans le sommeil profond, on se pose moins de questions ^^

  5. #25
    Nielsen Guest

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    Non, dans le sommeil profond, il y a encore notre résidu de conscience. Mais effectivement, la mort doit être un noir sommeil intemporel et le notre en est simplement la préfiguration abstraite. Cela ne peut rester qu'abstrait car dans le sommeil nocturne, il y a encore un"je", un "avoir" ,un retour quasi certain à la lumière or dans la pénombre vide de la mort, tout cela s'abolit. Plus de conscience, plus de rêves, plus de "moi" à moins que tout ce cirque ne continue dans l'outre-tombe... Si on disait aux gens que cette nuit par exemple, ils allaient s'endormir mais ne plus se réveiller, ils auraient déjà plus de mal à s'assoupir...
    Le non-être est par définition inconcevable c'est pourquoi il fait naître cette appréhension épouvanté. Peut-on se résoudre à n'être rien ? En fait, ceux qui disent ne pas redouter le néant sont ceux en général qui n'y pensent pas. Logique.

  6. #26
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    October 2006
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    Cela ne peut rester qu'abstrait car dans le sommeil nocturne, il y a encore un"je", un "avoir" ,un retour quasi certain à la lumière or dans la pénombre vide de la mort, tout cela s'abolit.
    Heu je parlais du sommeil profond, ou il n'y a plus rien.
    C'est durant le sommeil paradoxal que l'on rêve. D'ailleurs durant les rêves il est très dur de réaliser que l'on est bien en train de rêver, même si l'on a plus ou moins conscience de ce qui se passe, ça nous paraîtra "normal". C'est flou, et ça peut s'éteindre à tout moment.
    Mais quand je dors, je dors, je ne peux pas me réveiller sur commande. C'est mon corps qui décide. Pas ma conscience.

  7. #27
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    January 2008
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    Lightbulb

    Certains, dont je suis, rêvent, mais savent et se regardent rêver, tout en ne pouvant se réveiller volontairement [ne serait-ce que pour interrompre ce qui est lourd].
    Pour avoir fait des VA et une EMI, la mort s'appréhende, si vit parfois en partie (puisqu'on revient, on n'est pas arrivés au bout, mais on a déjà commencé ce fameux voyage).

  8. #28
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    May 2008
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    puisque nous parlons de la mort, quel est votre point de vue sur l'euthanasie?
    peut-on assimiler le fait d'être contre l'acharnement thérapeutique comme de l'euthanasie passive?

  9. #29
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    April 2006
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    c'est le genre de débat dont je me demande pourquoi nous en sommes encore à délibérer ... comme l'avortement ; on n'est pas "pour" l'avortement (on ne va forcer personne), on est pour ou contre le droit à l'avortement ;
    l'euthanasie , c'est indécidable, (hors cas , objectivement en lequel cela peut être trancher , mort cérébrale etc), mais décidable pour chacun et par chacun (et lorsque les conditions pour telle personne ne sont pas réunies , il faut que cela soit encadré ; famille, déclaration de la personne (officielle), état évidemment et possibilité d'en réchapper éventuellement en quel état probable , etc )
    bref tout cela nous amènerait à réfléchir et rendrait les choses plus compliquées (droit, morale, culture etc), mais comment faire autrement ?
    il faudrait assumer notre développement ... là comme ailleurs, mais nous en sommes encore au 19éme...

    sinon pour la mort, il est bien évident (perso en tous cas) que notre être n'a rien à voir avec la mort ; il est Autre , radicalement
    il n'a rien à voir avec ce monde non plus , au sens où il n'est d'aucun "monde", quel qu'il soit ...
    en fait tout nous est absolument étranger
    mais si l'on se demande ; qu'est-ce qui "est" selon l'être que nous sommes ?
    hormis les évanescences habituelles (au-delà etc) , on ne sait pas du tout ce que notre logique désigne ...

  10. #30
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    February 2008
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    Par défaut La mort

    Qu'il y ait quelque chose ou pas aprés la mort, ça ne peut pas être pire qu'avant la naissance.
    Notre appréhension (outre l'instinct de survie commun à tout ce qui vit), ne viendrait elle pas alors, de tous les délires religieux, qui ont réussi à nous mettre dans l'esprit, consciement ou inconsciement, une peur panique d'un jugement quel qu'il soit ou d'un néant qui serait pire que l'enfer, alors que c'était notre condition anté-natale ? Et cela que l'on soit croyant ou pas d'ailleurs .

    Ceci n'est pas une affirmation, mais une question .

    Je sais que je perds mon temps en écrivant ce qui suit, mais elle s'adresse à vous tous sauf à douglas, donc si il pouvait éviter d'y répondre ce serait bien, car je me contrefous de son avis... qu'il ne s'empêchera pas de donner malheureusement.

    Quant à l'euthanasie, j'aurai un avis objectif et sensé le jour où j'en aurai besoin, mais pour l'instant j'y suis favorable , sans savoir si cette position est totalement défendable.

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