il n'y a pas seulement une peur de la mort ; elle est une impossibilité pour notre être.
qui ne peut pas imaginer, intentionalliser, qu'il ne soit pas , puisque lorsqu'il pense il est toujours là, toujours déjà là, et encore il existe (pour lui-même) après toute espèce de pensée
notre être est un, comment pourrait-il imaginer que cet Un se termine ?
ainsi la mort n'indique pas seulement notre finitude , ou plus exactement il faut préciser ce que "finitude" signifie ; la mort nous force à faire appel à l'unité ontologique que nous sommes, ou que notre être est.
par contrecoup, on imagine de cela, que nous sommes ou pourrions être absents à nous-mêmes ; soit de n'être pas "vraiment" qui je suis (porter le doute radical) soit comment puis-je réaliser (tout le possible) avant de mourir ; de sorte que certes , je vais mourir , mais au moins j'aurais tout vu
ce qui derechef nous pose la question ; "tout réaliser" ça ne s'entend pas évidemment, "tout le possible" (quoi que ...)
mais au moins en tant que ; quelle est l'essence (de soi ; en tant qu'être humain ou en tant que "moi-je", personnellement, forme qui domine spontanément , mais peut-être à tort..) quelle est l'essence qui DOIt être réalisée au minimum ?