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Discussion: si seulement la mort etait comme je l'entend

  1. #1
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    Par défaut si seulement la mort etait comme je l'entend

    Je ne veut pas pretendre à quelque hypothèses sur l'au-delas ou l'autre coté,ce qu'il y a peu apres la mort mais comme tous j'aimerais comme une seule chose soit possible.

    Nous avons tot ou tard la douloureuse occasion de voir une personne que l'on aimais que trop disparaitre prématurément,meme une mort naturelle est toujours prematurée mais l'idée qui me dérange est que l'on pourrais les "rejoindre" une fois notre tour venue ,comme si la vie n'etais que de l'attente à remplir et leurs mort une parenthèse.
    (pourvu que mourrir ne soit pas un tel blasphème.)

    cet idée est dur à supporter,une vrai insulte,aussi bien à la vie qu'a la mort,pourquoi au contraire ne pourrais t-on pas les perdre à jamais?

    pour ce qui me concerne j'ai tres envie de croire que la mort sépare à jamais,ça me créerait de l'angoisse bien plus qu'en ce moment,rien qu'en pensées j'en tremble de peur et la perte de ceux que j'aime devient plus dur,ils me manquent bien plus car leur evaporations renforce en quelque sorte leur rareté.
    La vie aussi devient plus certaine,elle est un refuge provisoire qui me ferait oublier que disparaitre à tous jamais est insuportable ,une contradiction de surcroit et il faut donc ne pas trop se troubler l'eprit à les pleurer tout en se rejouissant de ne pas encore etre à leur place.

    Le plaisir à en tirer si cela etais possible est que leur hommage est assuré.

  2. #2
    roge est déconnecté naïf parceque c plus simple roge a un bel avenir devant lui
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    et si aprés la mort ce n'était que la suite ?

    on les perdrais à jamais puisqu'ils ne seraient plus l'idée que l'on en garde ?

  3. #3
    roge est déconnecté naïf parceque c plus simple roge a un bel avenir devant lui
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    (j'entends par la suite une autre forme de vie)

  4. #4
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    il n'y a pas grand chose à voir avec les zombies ou autre delire gothiques à parler un peu de mort mais si la mort c'etais une autre forme de vie ,un paradis,ect ou on se retrouve tous ça fait perdre beaucoup d'intensité à celle qu'on vit en ce moment sans compter que ce n'est pas simpas pour ceux qui sont mort parce dans se cas on regreterait leur absence mais en meme temps on la rendrait pas si importante puisqu'on les rejoindra.

  5. #5
    roge est déconnecté naïf parceque c plus simple roge a un bel avenir devant lui
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    si mon avis t'intéresse:
    la notion de paradis me semble un peu "imagée", pourquoi pas une suite tout simplement comme une vie, avec des contraintes différentes, une forme de matière différente, et surement des problèmes ... différents,
    je crois que l'absence de ceux que l'on à perdu est toujours importante, on ne ment pas à son coeur, mais si (et seulement si) il y à une autre vie qui nous attends tous, c'est peut être eux qui souffrent le plus de te voir trop triste quand ton affection sincère pourrait leur faire le plus grand bien dans l'attente de te retrouver ils ont peut être besoin de se sentir libres de certaines souffrances (eux aussi t'aiment) pour cheminer.

    excuse moi d'aborder un sujet aussi délicat avec si peu de pudeur.

  6. #6
    roge est déconnecté naïf parceque c plus simple roge a un bel avenir devant lui
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    et si cela existait une vie aprés, ce serait partie intégrante de la "grande nature" dont nous connaissons une partie (la vie celle ou nous sommes), et cette partie la de la nature doit devenir moins interressante qu'une autre?
    cette vie ne dois pas perdre de l'intensité, on à été enfant, on sera adulte, enfant et moins interressant qu'adulte?

  7. #7
    Nielsen Guest

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    Kael, c'est bien de t'intéresser à la mort ( que tu dois prendre au sérieux sans doute à cause d'un perte) ou en tout cas à la finitude (qui est la prise de conscience de la mortalité de notre être). Il y a beaucoup et en même temps peu de choses à dire, c'est la que gît le paradoxe. Je t'invite à lire les livres de Jankélévitch ("la mort" et "penser la mort ?" ce dernier titre est essentiel dans la compréhension de ce problème et de cette vérité immémoriale ) qui pourra t'éclairer même si aucune philosophie, aucune littérature n'est, ne peut être à la hauteur de la privation (toujours inaboutie) que provoque l'absence d'un être aimé, c'est évident.


    Mais, ce qu'il faut savoir, c'est que ( je cite ce grand philosophe inclassable qu'est Jankélévitch) "la mort est l'élément résiduel de tout problème- que ce soit le problème de la douleur, du temps, de la maladie. La vie parle de la mort et ne parle que de cela quand on se décide enfin à appeler les choses par leur nom, sans euphémismes..."

    Enfin dernier argument à ceux qui ricaneront qu'on puisse gloser sur quelque chose qu'on ne ressentira pas (tant qu'on vit, elle n'est pas, et quand on est mort, on n'est plus là : argument d'Epicure et de beaucoup d'autres en ce bas monde et que je trouve énervant voire stupide car par ex, que faites vous des gens transformés en zombie après un deuil et qui deviennent morts à eux-mêmes et qui continuent à vivre. Il y a bien une ou des morts dans la Vie ), une dernière citation de Jankélévitch" se refuser le droit de spéculer sur le néant de la mort, sous prétexte que ce néant est impensable, c'est contester la légitimité d'une pensée philosophique en général". Merci Vladimir.

  8. #8
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    Mort = changement = limite.

    Les gens morts sont morts, disparus, kaput.

    On ne connait personne, juste la représentation que l'on en a. Une fois ces personnes disparues, la représentation s'estompe petit à petit, en effet, elle ne sert plus à rien; il n'y a plus personne pour "l'éveiller". Tant mieux si cette "représentation" suscitait de la douleur, tant pis si elle créait du plaisir.

    Citation Posté par Loin de moi - Clément Rosset
    (...) lorsque qu'on dit de quelqu'un qu'on le "connaît bien", on veut généralement dire par là qu'on a repéré le caractère répétitif de son comportement dans telle ou telle circonstance donnée.
    Les hypothèses sur la vie après la mort, paradis, etc., ce sont des prétextes pour s'oublier, se reposer et vivre heureux. Après c'est pas parce qu'il n'y a probablement rien après la destruction du corps et de la personnalité qu'il faut se mettre à flipper comme une jouvencelle. Il n'y a rien, et alors ? On va pas en faire un fromage ! Dans le sommeil profond aussi, il n'y a rien et personne, en règle générale, ne s'effondre d'angoisse au moment du coucher; au contraire : il y a de ces matins ou se réveiller est tellement dur...

    Finalement une journée, c'est un bon résumé de la vie.
    Matin naissance, journée vie, soir vieillesse, nuit mort; avec tout ce que ça contient.
    Le matin, c'est chiant de se lever. Une fois que c'est fait on passe sa journée de façon productive ou non, le soir on fais le bilan, et la nuit on dort. Et hop on recommence tout le temps.
    On peut pas rester tout le temps éveiller, on finit par péter un cable. Cioran, dans sa jeunesse, en a fait les frais (cf : sur les cîmes du désespoir - tout un programme).

    On pourra toujours s'amuser à imaginer que la mort c'est qu'une sorte de grande nuit qui entrecoupe des journées de vie. Mais là on entre dans le domaine de la spéculation/foi/croyance/théorie fondée sur une analogie plutôt fumeuse.

    Mais la mort, on la côtoie tout le temps. Oser, dépasser ses limites, c'est vaincre la mort, d'une certaine manière, vaincre la limite que l'on croyait fixée de sa propre personnalité.
    Avec un flingue chargé sur la tempe, c'est plus facile de se booster pour faire les choses qu'on veut faire. Je ne sais plus ou j'ai lu que certains moines faisaient, régulièrement, une méditation sur leur propre mort. Quand c'est fait avec sincérité, toute une foule de pensées stupides viennent à l'esprit : "il faut que je fasse ci, ça, cela, etc." ou "j'ai encore ça à terminer" ou "c'est pas le moment", en une fraction de secondes.

    J'ai trop écrit je saigne des oreilles.

  9. #9
    Nielsen Guest

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    Voilà exactement le type de discours tautologique, sans originalité (on peut pas tout avoir)( que dans certains aspects je rejoins néanmoins ) qui consiste comme le dit Jankélévitch à "frivoliser la mort", c'est à dire à la ravaler au sens d'un non-évènement. Visiblement, cette pensée est irritante. Elle déprécie tous les interêts de l'empirie... la tricherie, c'est appliquer la mort aux autres par un report perpétuel et un ajournement.
    Kaj, il faut en faire tout un fromage justement sinon ce ne serait pas un sujet traité par de nombreux écrivains, philosophes... As-ton avis, les gens hypocondriaques, ils ont peur de quoi ? As-ton avis, pourquoi est-ce qu'on se bourre de médicaments ? Qu'est-ce qui explique cette angoisse existentielle ? Est-il vrai que personne n'a peur de la mort ? Mais il faut lire l'admirable livre de Des Forêts, ("Pas à pas jusqu'au dernier") cet écrivain immense et injustement méconnu.

    Immortels, on se fouterait de tout ça, du temps qui passe, ou d'un cancer... Comment expliquer ce comportement vécu par une jeune personne : se sachant condamné par une tumeur, le gars n'arrivait pas à s'endormir de peur de ne pas pouvoir se réveiller. 1 semaine d'insomnie. Ton argument ne tient donc pas toujours.
    L'inexistence même de la mort au sein d'une vie toute positive n'est nullement une raison pour décréter que ce problème est un pseudo-problème.

    Quant à Cioran, merci de pas dénigrer son oeuvre. J'ai cru déceler une pointe d'ironie dans l'expression "tout un programme". Il fait partie des rares génies à avoir écrit, dans une autre langue, de la littérature et il rhabille en passant pas mal de penseurs qui "stylisent" et qui prennent leur rhétorique ( leur somnifère ) pour de la réalité.

  10. #10
    roge est déconnecté naïf parceque c plus simple roge a un bel avenir devant lui
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    May 2008
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    Il y à des sujets vérifiables et d'autres qui ne le sont pas (quoi que pour l'au-dela ...., je n'ai pas envie de citer des travaux lourdements financés sous divers horizons souvent pour des buts millitaires).

    Mais au royaume des aveugles les borgnes sont Rois.

    Moi je suis une bille en philosophie,
    mais il se peut que certains confondent parfois philosophes et radicaux, certains exemples sont frapants.


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