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Discussion: Spinoza, Ethique, IV

  1. #1
    Date d'inscription
    April 2008
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    2

    Par défaut Spinoza, Ethique, IV

    Bonsoir à tous, aprés avoir passé une bonne heure sur le forum à lire tous les conseils donnée, j'ai encore quelques problèmes avec le texte que voici :

    Et ce n'est certes qu'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir. Car, en quoi convient-il mieux d'apaiser la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? Tels sont mon argument et ma conviction. Aucune divinité, ni personne d'autre que l'envieux ne prend plaisir à mon impuissance et à ma peine et ne nous tient pour vertu les larmes, les sanglots, la crainte, etc., qui sont signes d'une âme impuissante. Au contraire, plus nous sommes affectés d'une plus grande joie, plus nous passons à une perfection plus grande, c'est-à-dire qu'il est d'autant plus nécessaire que nous participions de la nature divine. C'est pourquoi, user des choses et y prendre plaisir autant qu'il se peut (non certes jusqu'au dégoût, car ce n'est plus y prendre plaisir) est d'un homme sage. C'est d'un homme sage, dis-je, de se réconforter et de réparer ses forces grâce à une nourriture et des boissons agréables prises avec modération, et aussi grâce aux parfums, au charme des plantes verdoyantes, de la parure, de la musique, des jeux du gymnase, des spectacles, etc., dont chacun peut user sans faire tort à autrui. Le corps humain, en effet, est composé d'un très grand nombre de parties de nature différente, qui ont continuellement besoin d'une alimentation nouvelle et variée, afin que le corps dans sa totalité soit également apte à tout ce qui peut suivre de sa nature, et par conséquent que l'esprit soit aussi également apte à comprendre plusieurs choses à la fois. C'est pourquoi cette ordonnance de la vie est parfaitement d'accord et avec nos principes et avec la pratique commune.

    Mon professeur de philosophie nous a donné pour méthode de séparer le texte en partie et de suivre ces parties pour faire le commentaire. Or mes parties sont tellements inégales que cela m'est difficile.
    1ère partie: de "Et" jusqu'à ma conviction", l'auteur critique le préjugé selon lequel le plaisir est nocif.
    2ème partie: De "Aucune" à "de sa nature [...]" L'auteur expose ses arguments
    3ème partie: "C'est pourquoi" jusqu'à "commune" Conclusion de l'auteur

    Je pense que mon découpage est à l'origine du problème alors si vous pouviez me donner quelques conseils! Merci beaucoup.

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Prenez garde au terme superstition et à ce qui lui correspond dans la suitte du texte ("divinité"). Cela devrait faciliter votre démarche.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    April 2008
    Messages
    2

    Par défaut

    J'aurais ici assimilé le terme de superstition à celui de préjugé tandis que Divinité ferait plus créférence à Dieu tout comme "nature divine" ( nous sommes une partie de Dieu)

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