Nos repères, nos idoles, n'ont pas forcément raison pour nous <cela relèverait du fanatisme> et encore moins pour d'autres.Une seule phrase résume mon sentiment, celle de Camus :
" Le rôle de la politique est de faire le ménage et non pas de régler nos problèmes intérieurs. J'ignore pour moi s'il existe un absolu. Mais je sais qu'il n'est pas de l'ordre politique. Le grand malheur de notre temps est que justement la politique prétend nous munir, en même temps, d'un catéchisme, d'une philosophie complète et même quelques fois d'un art d'aimer". (Propos prononcés en 1946)
Je crois simplement, qu'en effet tout est politique, mais comme je ne souhaite pas vous voir monter aux créneaux (ceux de votre propre forteresse), je ne dresserai pas l'inventaire d'exemples, n'en proposerai aucune démonstration.
Nos structures mentales, nos sentiments ne contiennent pas la même pâte, alors pourquoi vouloir changer la vôtre et moi la mienne ? Nous pouvons tous nous enrichir de commentaires ou d'options différentes, mais sans haine....
Alors OUI, pour ma simple, minuscule analyse/part "TOUT EST POLITIQUE", car croire, émettre, transmettre, n'est pas religieux (même si cela peut-être - aussi), c'est l'avers d'une même pièce que la POLITIQUE, avec des mots différents, d'autres options linguitisques. Le laîque parle de vertu et de vices, le religieux de péchés et bonnes actions...
On ne croit pas, mais écrit, on nie, on vitupère, c'est tout de même montrer que l'on croit en la destructuration, en la négation, "car ELLE, curieusement existerait" .. on revendique le fait de piétiner... "On y croit"... on le fait.
Démolir, et l'autre face de construire, alors tutto bene