Malbranche fut un philosophe imprégné d'une grande mysticité, "métaphysique". Aussi lorsqu'il dit que 2 + 2 = 4, il a raison par les mathématiques. Par contre sur le plan métaphysique 1 + 1 = 3 (Le père, le fils, et le St-Esprit, cet impalpable) où un Père + une Mère, c'est-à-dire 2 = 3 (l'enfant est le fruit des 2).
Pourquoi préférer son ami à son chien ? Parce que l'humain a + de valeur à être sauvé (que le règne animal qui le précède).qu'il faut préférer son ami à son chien
Ça semble évident pour celui qui a perçu que l'existence s'inscrit dans une filiation de règnes. Il n'en va pas obliirement de même pour l'être assez primaire. (celui qui se vit encore assez animalement)..Il indique là, que chacun n'en est pas au même degré de compréhension de sa perception universelle.qu'il faut préférer son ami à son chienIl veut signifier ici que l'on vive, ici où là, sur n'importe quel continent, l'homme conscient (qui s'interroge et se situe sur une échelle vivante, puis humaine) sait donner la priorité qu'il convient à ce qui doit être préservé avant tout. (Je crois cependant qu'ici, le Chinois est mal choisi, mais le texte a dû être écrit au 17ème siècle et le droits des hommes étaient à peu près similaires sur toutes les continents, de différentes tradition).Car si la raison que je consulte n'était pas la mêmeIl se réfère ici à l'introspection, le soi avec soi, (sans autre consultation) cette notion humaine vivace qui nous indique ce qu'est le bien, le mal, et les priorités en ce monde.Je dis quand nous rentrons en nous-mêmes
Il ne fait pas référence ici à l'homme intéressé par le profit qui préfère son cheval (qu'il a acheté, lui rapportera de l'argent) à son cocher, qu'il pourra remplacer demain, par un autre cocher, sans devoir faire un investissement. Autrement dit, c'est son droit, mais ce n'est pas ce que sa conscience lui dicte, ce qu'il convient de faire, car la raison de la vie s'exprime autrement , avec d'autres codes, qui ne peuvent être écrits, mais ressentis.car je ne parle pas ici de la raison que suit un homme passionné.
Les raisons universelles, ne sont celles liées aux biens, à l'économie, mais à la compréhension de ce qu'il convient de préserver absolument, la vie humaine en priorité, puis en descendant, l'animal, le végétal et le minéral.
Je crois qui faudrait que vous articuliez votre thèse sur le fait que c'est le vivant qui devrait être préservé, dans l'ordre ci-dessus, (ce que nous suggère notre conscience - ce "en nous-même" -) et dire ensuite ce que la société, la matière nous "invite" égoïstement à garder...
Enfin pensé-je ! Sourire. Cela faisait longtemps que Malbranche m'avait quittée.....