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Discussion: Texte de Hegel sur la vengeance

  1. #1
    Date d'inscription
    March 2008
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    Par défaut Texte de Hegel sur la vengeance

    "La vengeance se distingue de la punition en ce qu'elle est une réparation obtenue par un acte de la partie lésée..."

    Bonjour!
    Quelques c de pouce pour cette explication de texte seraient les bienvenus et je vous en remercie.

  2. #2
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    January 2008
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    Par défaut

    Non la vengeance n'est pas cela. Dans cette vision elle est la prévalence d'une certaine primarité, liée à l'Ancien Testament... Oeil pour oeil, etc....
    Je vais tâcher de vous coper/coller ma vision de ce principe "vengeance"..

  3. #3
    Date d'inscription
    March 2008
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    5

    Par défaut En attente

    Bonjour !
    Je ne trouve pas les renseignements (copier/coller) dont vous me parlez à mon post du 22 mars sur le texte d'Hegel ( la vengeance et la punition)...
    Merci de votre aide.

  4. #4
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
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    1 460

    Exclamation

    Que renferme la vengeance !

    Est-elle positive ? Qu'engendre-t-elle ?

    Si nous nous sommes sentis offensés de manière injustifiée, abusive, analysons ce qui nous a blessés !

    Inventorions les caractéristiques de ce lèse- majesté.

    Où en est le blessant dans son évolution personnelle ? Sait-il le sens des mots qui l'occupent ? N'est-ce pas un sentiment de supériorité/ou d'infériorité constant qui l'habite, le rend agressif, le fameux " Moi Je", le "J'ai compris", regarde mon Savoir…L'ego semble prévaloir en lui. Qu'avons-nous pour en juger ? Sommes-nous juge d'abord ? Avec le temps, modestie devenue, nous ne pouvons que remarquer les stigmates qu'il tente de se cacher à lui-même, nous offrant en partage que la belle âme qu'il souhaiterait avoir, mais qui reste en "devenir".

    Deux attitudes à l'aune de ce constat devraient engendrer le même comportement, savoir :

    - cette personne se sent maître de lui/d'elle même, mais n'a acquis que des mots, sans signification aucune, répétant les "qaulités" d'autrui ,

    - si c'est un étranger à nous, à notre famille, à notre société, à notre entourage, un être inconnu, passant, dans des couches de connaissances éloignées des nôtres, qu'allons-nous faire ? D'où vient-il, avons-nous eu les mêmes critères d'éducation, de communauté, de religion, d'académies, ou plus encore ?

    - le fruit de cette divergence est-il ancien, familial, économique, sociétale, politique, soudain, imprévisible, style assassinat ?

    Nous pourrions agiter, ajouter bien d'autres critères ou calques de compréhensions à cette blessure.

    Qu'elle est-elle ?

    D'où vient cette douleur ? Est-elle violente brusque, inattendue, ressentie comme irréparable ? L'exemple le plus terrible pourrait être le meurtre d'un enfant. Entraînerait-il une vengeance ?

    Si nous sommes présents, lors de cette agression irréparable, l'instinct en nous peut prévaloir, puisqu' irraisonné. Avions-nous cependant l'alternative de couvrir de notre corps celui qui est là, gisant ? Qu'aurais-je dû, qu'aurais-je pu faire ?

    Là, je parlais de l'instant T dudit meurtre.

    Après, c'est autre chose, autrement, même si la douleur est très violente

    Nous devons à posteriori, nous les meurtris, analyser cette privation, que devons-nous en faire ? Pardonner tout de suite. Cela semble impossible, mais le temps parfait l'œuvre de la pensée, par l'"Esprit". Si nous mastiquons, régurgitons notre acidité, nous nous la réimprimons, constamment. Nous ajoutons une certaine fermentation nocive.

    A quoi cela va-t-il servir de supprimer une vie supplémentaire ? Votre enfant, reviendra-t-il à vos côtés ? Pourrez-vous le bercer à nouveau dans vos bras, si tant est que vous l'ayez fait ? Interrogez-vous aussi, dans ce domaine. Avez-vous tout bien fait ?

    Si nous avons acquis la tempérance, la tolérance, point n'est besoin de penser à la vengeance. Nous saisissons, pas à pas le bienfondé des vertus. Nous avons, semble-t-il, appris déjà à gérer nos instincts, cette animalité préservatrice. C'est bien du règne animal dont nous venons. Avant notre incarnation humaine, nous arrivions sans cette conscience qui différencie nos âmes. Nous sommes dans l'apprentissage du bien et du mal, des qualités et des défauts. Allons-nous demeurer dans cette opiniâtreté des phrases bibliques ou vieux adages ?

    - "Œil pour Œil, dent pour dent" ?
    - ou "un prêté pour un rendu",
    - ou pis encore "la vengeance est un plan qui se mange froid".

    Ce dernier dicton est le pire, il implique que même après avoir médité, nous avons fomenté une réponse à l'acte premier, pire encore, nous croyons devoir purger ce dû, cette faute, cet accident. Nous réactualisons/répétons ce don nous avons souffert mettant un plan en œuvre pour cette exécution ; vaine réparation !

    Cela amènerait probablement à parler du "Pardon", ce n'est pas ce qui nous occupe ici, seul le terme de "vengeance" doit être analysé présentement.

    Alors, si nous pensons à ces petites frustrations d'orgueil, simplement. Le voisin ne m'a pas comprise, il m'a coupé la parole, il s'impose, occupe tout l'espace, mange mon air, se sent autorisé à me faire des réflexions, alors que lui a bien du travail à faire !…Que sort-il de son Verbe ? Injonctions, railleries, punitions, mépris ; la morgue et son dédain enrichiront les sots, ces obséquieux ! Bon et alors ! Passons notre chemin, même si dans la société économique, si difficile, il convient souvent de faire "amende honorable". Qui doit s'amender ? Introduisez cette simple question en échangeant avec ce dernier. Il mordra ses ongles, la poussière, son clavier, il deviendra rugissant. Offrez-lui votre sourire, ou tournez simplement le dos, poursuivez votre Voie. Mais cependant demeurez penser qu'il doit être aidé. Donnez-lui, s'il peut l'accepter, le comprendre, d'autres signes de l'intérêt que vous portez à l'humain qu'il demeure être, même si c'est peu perceptible. Nous pouvons tous, croître, grandir, c'est le but de notre vie à tous.


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