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Discussion: Une hypothèse scientifique

  1. #11
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    Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
    Erreur dans les termes, mes amis!
    Les sciences expérimentales sont tout sauf hypotético-déductives. C'est plutôt les sciences formelles comme l'algèbre ou le calcul des propositions en logique que l'on nomme ainsi.
    Les sciences empiriques (...)sont nomologico-déductives
    Voui... Pourquoi pas inventer un mot. Après tout, c'est vrai qu'il y a une différence entre les mathématiques et les sciences dites expérimentales.

    Cela dit, la fameuse "loi" n'est reconnue comme telle que s'il y a expérience. Avant d'être testée, il s'agit bien d'une "hypothèse".
    (D'ailleurs le terme lui-même d'hypothèse est analogue: en logique démonstrative, une hypothèse est en principe prouvé par une autre science).


    La loi énoncée au départ est à mon avis très souvent partie d'une intuition (au cas où on me demanderait d'où vient une telle loi).
    Intuition intellectuelle? ou sensible? Tout le problème se pose justement là: une hypothèse doit être formulée dans un rapport mathématique. La pression, le volume, la chaleur sont des réalités sensibles : tout ça est évacué pour ne laisser la place qu'à des valeurs mesurables.

    Citation Posté par le même, un message plus loin
    Il me semblait que depuis le début du siècle, avec les découvertes sur la conversion de l'énergie en matière et vice-versa (genre e=mc², vous connaissez? hihi!), il était question de considérer la matière comme le résultat de réseaux d'échanges d'énergie (les éléctrons qui composent l'atome, qui est en relation électronique avec d'autres atomes, qui forment des molécules qui interragissent donc elles aussi sur la base des relations électroniques, et tout et tout) non?
    En effet, mais la méthode reste la même: il y a toujours une approche de quantification, c'est-à-dire, une appréhension de la quantité - c'est-à-dire, l'accident lié à la matière.
    Mais de toute façon la matière en tant que telle n'existe pas: ce n'est qu'une abstraction...

  2. #12
    Garrisonsdicks Guest

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    Si le terme de "nomologico-déductif" est inventé, il ne l'est pas par moi en tout cas. Il a été utilisé dans mes cours d'épistémologie et de culture scientifique, et il me semble l'avoir apperçu dans l'introduction à l'épistémologie (le gros Ellipse jaune et blanc). De toute façon ça fait pas vraiment autorité.
    Bref, je pense sincèrement qu'il faut établir cette différence de catégorie (nomologique ou hypothétique) entre les sciences formelles et les sciences empiriques, simplement parce que l'hypothèse est considérée comme un principe, alors que la loi sert à mettre en forme un système qui la mette elle-même à l'épreuve.
    Dans les deux cas, il y a une déduction à partir d'une espèce de prémisse, mais la nature de cette prémisse me semble différente.


    Mais de toute façon la matière en tant que telle n'existe pas: ce n'est qu'une abstraction...
    Hihi!
    Je ne voudrais pas sortir du sujet de ce post en commençant une digression genre "sémantique et ontologie", mais je crois franchement que je me laisse trop facilement influencer par mes lectures. Promis, demain j'arrête Berkeley.

  3. #13
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    Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
    Pour ce qui est du retour aux présocratiques, les systèmes théoriques sont-ils réellement purement matérialistes? Il me semblait que depuis le début du siècle, avec les découvertes sur la conversion de l'énergie en matière et vice-versa (genre e=mc², vous connaissez? hihi!), il était question de considérer la matière comme le résultat de réseaux d'échanges d'énergie (les éléctrons qui composent l'atome, qui est en relation électronique avec d'autres atomes, qui forment des molécules qui interragissent donc elles aussi sur la base des relations électroniques, et tout et tout) non?
    Enfin bon, je dis ça, je dis rien.

    Et chez les présocratiques, il ne s'agit pas réellement de matière, mais de proportions élémentaires (1/3 de feu, 1/3 d'eau, tout ça...). Enfin pour la plupart. J'aurais dû suivre les cours de philo antique plus assidûment. Mais bon, quand on a le vin blanc à 40 centimes à la cafette...

    Pour en revenir à Showdown, si c'est une dissert, il ne va de toute façon pas falloir en rester à un questionnement de fait. Je verrais bien en présupposé une définition bien pourrave de l'hypothèse scientifique, du genre "l'hypothèse scientifique est généralement définie comme une conjecture douteuse et hasardeuse, une anticipation de l'imagination sur la connaissance" et puis un enjeu qui sonnerait comme ça "peut-on risquer de douter de la rigueur des méthodes de la recherche scientifique en définissant l'hypothèse de cette manière?" et en problématique générale "n'est-il pas (ou "est-il", tout dépend de ta thèse) légitime de fonder toute théorie scientifique sur l'établissement préalable d'une hypothèse, sans égard à la question de savoir si celle si est vraie ou fausse, mais simplement en la considérant à titre de principe?"; et après développer en fonction de ton point de vue bien-sûr.
    De cette manière, du montres bien le problème que pose la question, et toute ta dissert sera consacrée à définir ce que c'est qu'une hypothèse scientifique, puisque c'est ta définition finale qui répondra à ta problématique.
    C'est comme ça que je ferais la dissert. Mais tu as peut-être (même sûrement) ta propre méthode, qui marche très bien.
    Amuse-toi bien!

    Arete...déja j'y comprend pas grand chose alors si en plus tu me rajoute le prix du vin blanc a la cafette , je m'en sort plus lol !

  4. #14
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    mmm je peux lancer une hypothese bortolinienne ?

    Le cas de l'eau peut se trouver sous formes gazeuse , solide , liquide..ok
    En serait'il de même pour la conscience ?

    j'imagine une planete avec un océan de "consciences" , ou ptet une étoile dont le coeur est une "conscience solide"
    ou bien...une étoile mort née noyée sous ses brumes de "consciences".....

    biensur ce n'est qu'une hypothese.?...et encore , chui pas sur !

  5. #15
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    Je ne nie pas que des choses matérielles existent. Je parlais de la matière en tant que telle. Que Berkeley reste là où il est.

    Pour la différence à établir entre science hypothético-déductives et nomologico-déductive, je ne suis pas contre. Je remarque simplement l'invention du mot qui m'étonne.

  6. #16
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    Revenez-en toujours à Pythagore (lui n'a rien laissé, mais sa secte Oui, son entourage, les siens). En effet c'est bien avant Socrate.. Il fallait bien une sorte de barrière à comprendre, à se remettre en cause. Lui non plus n'a rien laissé.
    Ce ne sont pas les noms qui laissent traces, ils n'en sont que des symboles, c'est l'air du temps, les mutations universelles qui sourdent partout et dont chacun tente de récupérer un savoir !

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