Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
Erreur dans les termes, mes amis!
Les sciences expérimentales sont tout sauf hypotético-déductives. C'est plutôt les sciences formelles comme l'algèbre ou le calcul des propositions en logique que l'on nomme ainsi.
Les sciences empiriques (...)sont nomologico-déductives
Voui... Pourquoi pas inventer un mot. Après tout, c'est vrai qu'il y a une différence entre les mathématiques et les sciences dites expérimentales.

Cela dit, la fameuse "loi" n'est reconnue comme telle que s'il y a expérience. Avant d'être testée, il s'agit bien d'une "hypothèse".
(D'ailleurs le terme lui-même d'hypothèse est analogue: en logique démonstrative, une hypothèse est en principe prouvé par une autre science).


La loi énoncée au départ est à mon avis très souvent partie d'une intuition (au cas où on me demanderait d'où vient une telle loi).
Intuition intellectuelle? ou sensible? Tout le problème se pose justement là: une hypothèse doit être formulée dans un rapport mathématique. La pression, le volume, la chaleur sont des réalités sensibles : tout ça est évacué pour ne laisser la place qu'à des valeurs mesurables.

Citation Posté par le même, un message plus loin
Il me semblait que depuis le début du siècle, avec les découvertes sur la conversion de l'énergie en matière et vice-versa (genre e=mc², vous connaissez? hihi!), il était question de considérer la matière comme le résultat de réseaux d'échanges d'énergie (les éléctrons qui composent l'atome, qui est en relation électronique avec d'autres atomes, qui forment des molécules qui interragissent donc elles aussi sur la base des relations électroniques, et tout et tout) non?
En effet, mais la méthode reste la même: il y a toujours une approche de quantification, c'est-à-dire, une appréhension de la quantité - c'est-à-dire, l'accident lié à la matière.
Mais de toute façon la matière en tant que telle n'existe pas: ce n'est qu'une abstraction...