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Discussion: Ode à l'existence

  1. #1
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    March 2008
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    Dordogne
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    19

    Par défaut Ode à l'existence

    Ô Mère, ma Terre qui m'a accueillie!
    Ô Père, mon Ciel, Source de l'Infini!
    Témoins dans l'Univers
    D'une heureuse Harmonie
    En laquelle j'espère,
    Je m'inspire et je vis
    Vous portez mes prières,
    Libérant mon Esprit
    Et je rends grâce au fond
    A ce qui nous unit
    A ces Cycles féconds
    Où nous sommes inscrits
    Et où chaque Existence
    Trouve sa Transcendance...

  2. #2
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    January 2008
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    Par défaut INRI cette autre LUMIERE

    I.N.R.I
    Igne nutrum re invenitur
    Par un feu nourrit, la rose éclot.


    Il m'avait suggéré,
    le jour de ma naissance,
    qu'il fallait perdurer
    jusqu'à l'éternité.

    Du fond de mes pensées,
    combien de jours durant,
    j'ai voulu tout quitter.

    J'explorais des sentiers
    enfumés, ténébreux ;
    où les cacophonies
    étaient pain quotidien.

    Genoux endoloris
    je quêtais sa présence,
    au pied du Tabernacle.

    J'aimais ce Christ nu,
    pudique et dépouillé.
    Les cierges brillant haut,
    d'une aura relative.

    Qui va le recouvrir ?
    sa chair ne suffit pas
    à le tenir en vie.

    Sa couronne est trop grande,
    elle lui saigne la tête.
    Enfoncées les épines,
    sont autant de douleurs.

    Ces symboles sont crus,
    la douleur réelle.
    Qui a fait son histoire ?
    Qui a éteint sa lampe ?

    Nos péchés ont détruit
    ce corps abandonné,
    au ventre décharné.

    Sa tête choit à droite,
    son cœur stigmatisé,
    sanguignole, meurtri.

    Ses mains tenues aux clous,
    brisent ses deux corolles ;
    repliées dans leur nuit,
    versent le sang aussi.

    Ma foi était si grande,
    je Le voyais descendre,
    afin de l'abriter.

    Mais ses yeux d'Initié,
    figés sur l'autre Monde,
    faisaient peur à mon âme
    où ils trouvaient écho.

    Son silence a figé
    les larmes qui m'inondent ;
    un galet dans la gorge
    étouffe mes sanglots.

    Il a perdu sa robe,
    tant il est monté haut.

    Le manteau n’est que chair
    recouvrant le troupeau.

    Et en son flanc creusé,
    par autant de souffrances
    de mon regard tourné,
    je chasse le remords.

    Il a mal et je hais
    cette image qu'il nous offre
    Il est quiet, moi béate,
    en son rais de Lumière.

    L'univers a ce froid,
    O détresse inhumaine !
    Pureté tu es donc,
    par autant de hideur !

    Plus d'image à ce jour,
    moins de pèlerinage,
    que le suaire en ma tête,
    quand je ferme les yeux.

    Le sang se coagule,
    et la poussière se fond
    en ce Divin miracle.

    La croix devient le Cœur,
    Mais le Cœur a sa Croix.
    La Rose pourtant ne meurt !

    Que le chemin est dur
    en ces pays de glace ;
    O vivants éborgnés
    difficiles à éclore

    Il est triste,
    même en son habitacle.
    N'aurais-je pas,
    bien allumé le Feu ?

    0 0 0

  3. #3
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    March 2008
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    Par défaut I.N.R.I. cette autre Lumière

    Quel heureux hasard ("grâce de Dieu" en arabe, si je ne m'abuse), Prosodie, que tu me gratifie de ton lumineux poème!
    Avais-tu deviner que ma foi a sa source en Jésus-Christ, bien que je l'agrémente d'enseignements essentiellement druidiques et bouddhistes, tout en m'intéressant également à tout autre type de croyance? Voilà pourquoi je désire te dire combien ton poème m'a touchée!

    "Le manteau n'est que chair
    recouvrant le troupeau"
    Voici à ce sujet un poème que j'ai écrit il y a plusieurs années:

    Les Trois Manteaux

    Il mit son Manteau de Lumière
    Celui qu'on ne peut pas toucher
    Faisant resplendir le Mystère
    De son Origine Sacrée

    Il mit son Manteau Ecarlate
    Lourd du poids de tous nos péchés
    Le Sens de sa Souffrance éclate
    Tel un Chemin de Vérité

    Mais son plus beau Manteau d'Amour
    Restent les langes qu'Il a porté
    Offrant aux hommes le Secours
    De Dieu qui se fait Nouveau-Né

  4. #4
    Date d'inscription
    January 2008
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    Thumbs up

    Ami, celui qui croit... "devrait" croire en tout, puisqu'il vit, se meut et mourra.
    Que ce soit le druidisme, que j'ai bien visité, le bouddhisme (le tibétain - moins violent pour moi) que j'ai pratiqué, que ce soit la kabbale hébraïque ou celle des oiseaux "cabbale/hermétiste" tout en ce monde est lumineux, lorsqu'au lieu de tout détruire, on creuse sa propre terre, afin de se mieux comprendre et ne point jeter l'opprobre au quotidien, ça et là.

    Cela dit, chacun s'accommode et fait ce qu'il peut à s'expliquer le fameux "Pourquoi je vis".

    Jamais de jugement, constat simplement.

    Sourire et merci à Vous -- pour ce dernier manteau --

  5. #5
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    March 2008
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    Par défaut Cette autre Lumière

    "Ami, celui qui croit..." : une occasion pour moi de méditer... Merci pour ton petit message et à bientôt pour d'autres poèmes sources d'échanges!

  6. #6
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    March 2008
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    Par défaut Les Trois Berceaux

    Voici le poème que j'ai écrit un an après Les Trois Manteaux, à la période de Noël :

    Les Trois Berceaux

    Le Berceau de Ta Vie, Seigneur
    Fût le Corps de Marie
    Qui crût avec ferveur.

    Le Berceau de Ta Gloire
    Jésus Notre Sauveur
    Fût Ton humble mangeoire
    Qui reçût tant d'honneurs.

    Le Berceau de la Foi
    Jésus Notre Pasteur
    Est aux pieds de Ta Croix
    Comme au fond de ton Coeur.

  7. #7
    Date d'inscription
    January 2008
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    Smile

    Ça fait beaucoup de bien de lire de suaves pensées dont certains souriront, c'est au baume à préserver l'espoir.

    Un p'tit mot écrit le jour de la naissance de mon seul enfant !

    MARRIE DE TOUT
    ou Profession de Foi

    Je suis venue de loin
    Pour faire bien,
    Le bien,
    A toi,
    A eux.

    Les vents pénètrent notre route,
    Les cœurs en sommeil
    Oublient sur le chemin ;
    Griffant d'alarmes les fenêtres.

    Titubent les idées,
    L'idéal oublié,
    Evolue notre peine.

    Fais du bien,
    Fais Le bien,
    Ne le dis à personne.

    Laisse tes yeux ouverts,
    Chante les Dieux,
    Oublie les juges,
    Pleure les moutons,
    Car pour eux seulement
    Sire Panurge a du bon.

    Laisse les clefs à ta porte,
    Et que rien ne t'étonne,
    Tu es venu aimer
    Entonne
    Et conjuguons :

    Fais du bien,
    Fais le Bien,
    Fais à Toi,
    Fais à Eux,
    Fais pour tous,
    Ne le dis à personne.

    Peut être ils le sauront.


  8. #8
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    Wink Marrie de tout

    Je pensais bien que tu étais Maman. J'espère l'être un jour à mon tour car je souhaite vivre la magie de l'enfantement! Pour l'instant, je me contente d'enfanter des poèmes tant bien que mal, et j'essaye surtout d'être réceptive...
    Quant à ton poème, j'apprécie particulièrement la cinquième strophe... En effet, gardons-nous de juger... Tâchons plutôt d'être réceptifs, respectueux (la base de toute relation) et compréhensifs (ce qui qui n'est pas forcément toujours facile à appliquer, le manque de compéhension lié selon moi au manque de réceptivité générant bien souvent des conflits) Enfin telle est ma propre philosophie
    Et puis sachons rire de nous-mêmes, c'est une des meilleures façons d'apprendre à relativiser
    Et enfin, aimons...

  9. #9
    Date d'inscription
    March 2008
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    Wink Marrie de tout

    Je pensais bien que tu étais Maman. J'espère l'être un jour à mon tour car je souhaite vivre la magie de l'enfantement! Pour l'instant, je me contente d'enfanter des poèmes tant bien que mal, et j'essaye surtout d'être réceptive...
    Quant à ton poème, j'apprécie particulièrement la cinquième strophe... En effet, gardons-nous de juger... Tâchons plutôt d'être réceptifs, respectueux (la base de toute relation) et compréhensifs (ce qui qui n'est pas forcément toujours facile à appliquer, le manque de compéhension lié selon moi au manque de réceptivité générant bien souvent des conflits) Enfin telle est ma propre philosophie
    Et puis sachons rire de nous-mêmes, c'est une des meilleures façons d'apprendre à relativiser
    Et enfin, aimons...

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