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Ode à l'existence
Ô Mère, ma Terre qui m'a accueillie!
Ô Père, mon Ciel, Source de l'Infini!
Témoins dans l'Univers
D'une heureuse Harmonie
En laquelle j'espère,
Je m'inspire et je vis
Vous portez mes prières,
Libérant mon Esprit
Et je rends grâce au fond
A ce qui nous unit
A ces Cycles féconds
Où nous sommes inscrits
Et où chaque Existence
Trouve sa Transcendance...
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INRI cette autre LUMIERE
I.N.R.I
Igne nutrum re invenitur
Par un feu nourrit, la rose éclot.
Il m'avait suggéré,
le jour de ma naissance,
qu'il fallait perdurer
jusqu'à l'éternité.
Du fond de mes pensées,
combien de jours durant,
j'ai voulu tout quitter.
J'explorais des sentiers
enfumés, ténébreux ;
où les cacophonies
étaient pain quotidien.
Genoux endoloris
je quêtais sa présence,
au pied du Tabernacle.
J'aimais ce Christ nu,
pudique et dépouillé.
Les cierges brillant haut,
d'une aura relative.
Qui va le recouvrir ?
sa chair ne suffit pas
à le tenir en vie.
Sa couronne est trop grande,
elle lui saigne la tête.
Enfoncées les épines,
sont autant de douleurs.
Ces symboles sont crus,
la douleur réelle.
Qui a fait son histoire ?
Qui a éteint sa lampe ?
Nos péchés ont détruit
ce corps abandonné,
au ventre décharné.
Sa tête choit à droite,
son cœur stigmatisé,
sanguignole, meurtri.
Ses mains tenues aux clous,
brisent ses deux corolles ;
repliées dans leur nuit,
versent le sang aussi.
Ma foi était si grande,
je Le voyais descendre,
afin de l'abriter.
Mais ses yeux d'Initié,
figés sur l'autre Monde,
faisaient peur à mon âme
où ils trouvaient écho.
Son silence a figé
les larmes qui m'inondent ;
un galet dans la gorge
étouffe mes sanglots.
Il a perdu sa robe,
tant il est monté haut.
Le manteau n’est que chair
recouvrant le troupeau.
Et en son flanc creusé,
par autant de souffrances
de mon regard tourné,
je chasse le remords.
Il a mal et je hais
cette image qu'il nous offre
Il est quiet, moi béate,
en son rais de Lumière.
L'univers a ce froid,
O détresse inhumaine !
Pureté tu es donc,
par autant de hideur !
Plus d'image à ce jour,
moins de pèlerinage,
que le suaire en ma tête,
quand je ferme les yeux.
Le sang se coagule,
et la poussière se fond
en ce Divin miracle.
La croix devient le Cœur,
Mais le Cœur a sa Croix.
La Rose pourtant ne meurt !
Que le chemin est dur
en ces pays de glace ;
O vivants éborgnés
difficiles à éclore
Il est triste,
même en son habitacle.
N'aurais-je pas,
bien allumé le Feu ?
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I.N.R.I. cette autre Lumière
Quel heureux hasard ("grâce de Dieu" en arabe, si je ne m'abuse), Prosodie, que tu me gratifie de ton lumineux poème!
Avais-tu deviner que ma foi a sa source en Jésus-Christ, bien que je l'agrémente d'enseignements essentiellement druidiques et bouddhistes, tout en m'intéressant également à tout autre type de croyance? Voilà pourquoi je désire te dire combien ton poème m'a touchée!
"Le manteau n'est que chair
recouvrant le troupeau"
Voici à ce sujet un poème que j'ai écrit il y a plusieurs années:
Les Trois Manteaux
Il mit son Manteau de Lumière
Celui qu'on ne peut pas toucher
Faisant resplendir le Mystère
De son Origine Sacrée
Il mit son Manteau Ecarlate
Lourd du poids de tous nos péchés
Le Sens de sa Souffrance éclate
Tel un Chemin de Vérité
Mais son plus beau Manteau d'Amour
Restent les langes qu'Il a porté
Offrant aux hommes le Secours
De Dieu qui se fait Nouveau-Né
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Ami, celui qui croit... "devrait" croire en tout, puisqu'il vit, se meut et mourra.
Que ce soit le druidisme, que j'ai bien visité, le bouddhisme (le tibétain - moins violent pour moi) que j'ai pratiqué, que ce soit la kabbale hébraïque ou celle des oiseaux "cabbale/hermétiste" tout en ce monde est lumineux, lorsqu'au lieu de tout détruire, on creuse sa propre terre, afin de se mieux comprendre et ne point jeter l'opprobre au quotidien, ça et là.
Cela dit, chacun s'accommode et fait ce qu'il peut à s'expliquer le fameux "Pourquoi je vis".
Jamais de jugement, constat simplement.
Sourire et merci à Vous -- pour ce dernier manteau --
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Cette autre Lumière
"Ami, celui qui croit..." : une occasion pour moi de méditer... Merci pour ton petit message et à bientôt pour d'autres poèmes sources d'échanges!
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Les Trois Berceaux
Voici le poème que j'ai écrit un an après Les Trois Manteaux, à la période de Noël :
Les Trois Berceaux
Le Berceau de Ta Vie, Seigneur
Fût le Corps de Marie
Qui crût avec ferveur.
Le Berceau de Ta Gloire
Jésus Notre Sauveur
Fût Ton humble mangeoire
Qui reçût tant d'honneurs.
Le Berceau de la Foi
Jésus Notre Pasteur
Est aux pieds de Ta Croix
Comme au fond de ton Coeur.
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Ça fait beaucoup de bien de lire de suaves pensées dont certains souriront, c'est au baume à préserver l'espoir.
Un p'tit mot écrit le jour de la naissance de mon seul enfant !
MARRIE DE TOUT
ou Profession de Foi
Je suis venue de loin
Pour faire bien,
Le bien,
A toi,
A eux.
Les vents pénètrent notre route,
Les cœurs en sommeil
Oublient sur le chemin ;
Griffant d'alarmes les fenêtres.
Titubent les idées,
L'idéal oublié,
Evolue notre peine.
Fais du bien,
Fais Le bien,
Ne le dis à personne.
Laisse tes yeux ouverts,
Chante les Dieux,
Oublie les juges,
Pleure les moutons,
Car pour eux seulement
Sire Panurge a du bon.
Laisse les clefs à ta porte,
Et que rien ne t'étonne,
Tu es venu aimer
Entonne
Et conjuguons :
Fais du bien,
Fais le Bien,
Fais à Toi,
Fais à Eux,
Fais pour tous,
Ne le dis à personne.
Peut être ils le sauront.
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Marrie de tout
Je pensais bien que tu étais Maman. J'espère l'être un jour à mon tour car je souhaite vivre la magie de l'enfantement! Pour l'instant, je me contente d'enfanter des poèmes tant bien que mal, et j'essaye surtout d'être réceptive...
Quant à ton poème, j'apprécie particulièrement la cinquième strophe... En effet, gardons-nous de juger... Tâchons plutôt d'être réceptifs, respectueux (la base de toute relation) et compréhensifs (ce qui qui n'est pas forcément toujours facile à appliquer, le manque de compéhension lié selon moi au manque de réceptivité générant bien souvent des conflits) Enfin telle est ma propre philosophie
Et puis sachons rire de nous-mêmes, c'est une des meilleures façons d'apprendre à relativiser
Et enfin, aimons...
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Marrie de tout
Je pensais bien que tu étais Maman. J'espère l'être un jour à mon tour car je souhaite vivre la magie de l'enfantement! Pour l'instant, je me contente d'enfanter des poèmes tant bien que mal, et j'essaye surtout d'être réceptive...
Quant à ton poème, j'apprécie particulièrement la cinquième strophe... En effet, gardons-nous de juger... Tâchons plutôt d'être réceptifs, respectueux (la base de toute relation) et compréhensifs (ce qui qui n'est pas forcément toujours facile à appliquer, le manque de compéhension lié selon moi au manque de réceptivité générant bien souvent des conflits) Enfin telle est ma propre philosophie
Et puis sachons rire de nous-mêmes, c'est une des meilleures façons d'apprendre à relativiser
Et enfin, aimons...
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