Le Centaure
Il galope éperdument
Chevelure dans le vent
Muscles bandés, haletant
Le CENTAURE
Fureur du sang et des sens
Qui bouillonnent indécents
De la tête à cette croupe
Aux muscles durs et puissants
Ô viol affreux que pressent
L'infortunée DEJANIRE !
Il galope éperdument
Chevelure dans le vent
Muscles bandés, haletant
Le CENTAURE
Que vienne enfin HERACLES
Avec son arc et ses flèches
Et qu'il transperce le torse
Du trop indigne NESSOS
Il galope éperdument
Chevelure dans le Vent
Muscles bandés, haletant
Le CENTAURE
Et DEJANIRE , soudain
Soue l'emprise de ses mains
Sent venir au creux des reins
Une langueur si lascive
Qu'elle trouve à ce galop
Un rythme qui, crescendo
La pousse au bord de l'abîme !
MARCEK
(Mais, chut, Héraclès n'en a jamais rien su...
C'est la mythologie revisitée à la sauce Marcek !)
J'ai même droit à une dédicace ! Merci !!!!!!!!!
Bravo pour ce poème ! un régal !
Ce fut un plaisir !
Ta mite au logis est un recueil de bonne humeur : on ne peut s'empêcher de lui sourire au fond et d'en admirer la forme! Un vrai régal! Et donc un grand merci de plus à toi!